Venu en Côte d’Ivoire, le week-end dernier, pour l’investiture du bureau du Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire (Cmci), Badara Aliou Macalou, ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, confie sa joie de voir, enfin, ses compatriotes de Côte d’Ivoire regarder dans la même direction.
Quel est votre commentaire sur la cérémonie qui vient de se dérouler ?
L’installation de ce bureau est l’aboutissement de la conjonction de nombreux efforts pour arriver à une issue heureuse de ce qu’il a été communément convenu d’appeler « la crise des Maliens de l’extérieur de Côte d’Ivoire ». Je voudrais, aujourd’hui, saluer tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à faire en sorte que l’entente, la concorde, l’unité et surtout le sens de la cohésion ait désormais droit de cité au sein de notre communauté. Vous savez que cette communauté est la plus forte de notre diaspora. Cela veut dire que nos compatriotes de Côte d’Ivoire contribuent non seulement largement au développement de notre pays, mais que, sans eux, il est difficile d’envisager la viabilité du haut-conseil des Maliens de l’extérieur. Or, chacun sait notre attachement, l’attachement du président de la République, Son Excellence Amadou Toumani Touré à notre diaspora. Et, à cet instrument qui a été mis en place pour sa meilleure organisation pour qu’elle soit plus présente au sein de la communauté nationale. Et donc de mieux contribuer au développement économique et social de notre pays. J’aimerais me réjouir de l’installation du bureau et souhaité que ses membres aient une conscience claire de leur mission.
Pourquoi avez-vous insisté, dans votre message à vos compatriotes, sur le respect des lois ivoiriennes ?
C’est un message qui revient constamment dans le dialogue que j’ai avec notre diaspora. Chaque pays a ses lois et ses règles. Il convient, dès lors qu’on fait le choix de s’y installer, d’être en phase avec les textes qui gouvernent ce pays. Et également, de contribuer au mieux qu’on peut, à son intégration. Il est donc tout à fait normal que nous insistions sur cette question. C’est le message que le président de la République, Amadou Toumani Touré, ne cesse de véhiculer. Concrètement, dans le cas de la Côte d’Ivoire, il sied aujourd’hui, plus qu’ailleurs dans un contexte tout à fait particulier, que j’insiste effectivement sur cela.
Comment qualifiez-vous les rapports entre la Côte d’Ivoire et le Mali ?
Je crois qu’ils sont excellents.
Vous avez rencontré, vendredi, le président Laurent Gbagbo. De quoi avez-vous parlé ?
Son Excellence, le président Laurent Gbagbo m’a fait l’honneur et l’insigne privilège de me recevoir. Nous l’avons d’abord remercié pour l’hospitalité africaine accordée à nos compatriotes qui vivent avec leurs frères de Côte d’Ivoire en bonne intelligence. J’ai signifié au président de la République de Côte d’Ivoire l’objet de ma mission ici. Et nous avons fait un tour d’horizon de la situation dans le pays.
Que fera le Mali pour aider notre pays à s’en sortir ?
J’ai assuré le président Gbagbo que la communauté malienne en Côte d’Ivoire est et restera respectueuse des lois et règlement de la Côte d’Ivoire, particulièrement en cette période de processus électoral.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
Quel est votre commentaire sur la cérémonie qui vient de se dérouler ?
L’installation de ce bureau est l’aboutissement de la conjonction de nombreux efforts pour arriver à une issue heureuse de ce qu’il a été communément convenu d’appeler « la crise des Maliens de l’extérieur de Côte d’Ivoire ». Je voudrais, aujourd’hui, saluer tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à faire en sorte que l’entente, la concorde, l’unité et surtout le sens de la cohésion ait désormais droit de cité au sein de notre communauté. Vous savez que cette communauté est la plus forte de notre diaspora. Cela veut dire que nos compatriotes de Côte d’Ivoire contribuent non seulement largement au développement de notre pays, mais que, sans eux, il est difficile d’envisager la viabilité du haut-conseil des Maliens de l’extérieur. Or, chacun sait notre attachement, l’attachement du président de la République, Son Excellence Amadou Toumani Touré à notre diaspora. Et, à cet instrument qui a été mis en place pour sa meilleure organisation pour qu’elle soit plus présente au sein de la communauté nationale. Et donc de mieux contribuer au développement économique et social de notre pays. J’aimerais me réjouir de l’installation du bureau et souhaité que ses membres aient une conscience claire de leur mission.
Pourquoi avez-vous insisté, dans votre message à vos compatriotes, sur le respect des lois ivoiriennes ?
C’est un message qui revient constamment dans le dialogue que j’ai avec notre diaspora. Chaque pays a ses lois et ses règles. Il convient, dès lors qu’on fait le choix de s’y installer, d’être en phase avec les textes qui gouvernent ce pays. Et également, de contribuer au mieux qu’on peut, à son intégration. Il est donc tout à fait normal que nous insistions sur cette question. C’est le message que le président de la République, Amadou Toumani Touré, ne cesse de véhiculer. Concrètement, dans le cas de la Côte d’Ivoire, il sied aujourd’hui, plus qu’ailleurs dans un contexte tout à fait particulier, que j’insiste effectivement sur cela.
Comment qualifiez-vous les rapports entre la Côte d’Ivoire et le Mali ?
Je crois qu’ils sont excellents.
Vous avez rencontré, vendredi, le président Laurent Gbagbo. De quoi avez-vous parlé ?
Son Excellence, le président Laurent Gbagbo m’a fait l’honneur et l’insigne privilège de me recevoir. Nous l’avons d’abord remercié pour l’hospitalité africaine accordée à nos compatriotes qui vivent avec leurs frères de Côte d’Ivoire en bonne intelligence. J’ai signifié au président de la République de Côte d’Ivoire l’objet de ma mission ici. Et nous avons fait un tour d’horizon de la situation dans le pays.
Que fera le Mali pour aider notre pays à s’en sortir ?
J’ai assuré le président Gbagbo que la communauté malienne en Côte d’Ivoire est et restera respectueuse des lois et règlement de la Côte d’Ivoire, particulièrement en cette période de processus électoral.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
