Après le report de la marche des jeunes du RHDP et de la conférence de presse du président du Pdci, Madame Aka Anghui revient sur les circonstances de cette décision de report et indique comment l`avenir sera géré. Tant au niveau du Pdci que du Rhdp. Une interview pleine de vérités dans laquelle la vice-présidente du Pdci interpelle et apaise…
Le report de la marche du 15 mai a suscité de vives réactions au sein de l`opinion publique. Au point où le président du Pdci-Rda, en dépit du communiqué du Rhdp de mercredi dernier, a jugé nécessaire de monter lui-même au créneau. Madame la vice-présidente, doit-on en conclure qu`il y a péril en la demeure ?
Non, il ne faudrait pas voir les choses sous cet angle. Nous n`avons pas réagi sous l`effet d`une quelconque peur. Le Pdci est dans le Rhdp mais nous savons où nous allons, où nous mettons les pieds. Le président Bédié n`est pas monté au créneau rapidement. Son intervention était commandée par l`opportunité et le souci d`éviter que ne s`installe l`incompréhension qui est le terreau fertile pour tous les manipulateurs d`opinion de tout bord. Le président Bédié a pris une décision. Ce n`était pas de gaieté de cœur. Mais en tant que responsable et surtout au niveau où il se trouve, il dispose d`un certain nombre de données que tout le monde n`a pas forcément. Et quand il décide d`aller dans un sens précis, c`est qu`il a vraiment mûri sa décision. Bédié n`est pas un briseur de marche, mais il n`est pas non plus un va-t-en guerre. Je vais vous faire une confidence. Le président au Pdci était pour que cette marche ait lieu. Mais les conditions n`étaient pas toutes réunies. De plus, le Fpi qui s`est laissé effrayer à réprimer cette manifestation dans le sang, à faire un carnage. Mais quand vous avez connaissance de tels faits, vous ne pouvez pas vous permettre d`envoyer des jeunes aux mains nues dans la rue. Le président du Pdci-Rda l`a dit lors de sa conférence de presse, la vie des ivoiriennes et des ivoiriens lui est chère et sacrée. Il ne peut pas mettre ces vies en balance avec des intérêts politiques.
Donc Gbagbo et le Fpi peuvent dormir tranquille tant qu`ils peuvent brandir les armes pour faire peur ?
Non ce n`est pas ce que je suis en train de dire. On a dit que la marche était reportée, pas annulée. C`est-à-dire qu`à tout moment, on peut marcher. Mais la marche du 15 mai n`a pas été autorisée parce que les présidents ont constaté en dernière analyse qu`elle n`était bien ficelée et que plus grave, elle risquait de déboucher sur des affrontements d`une grande violence.
Si toutes ces conditions avaient été réunies pour lancer une grande marche de protestation, il n`y aurait eu aucun problème.
Vous savez, moi-même qui vous parle, j`ai été choquée que cette marche ait été reportée à la dernière minute. Mais la nuit portant conseil, j`ai dormi et j`ai compris le sens de la décision de nos chefs. Et ce matin, vous me voyez dans une tenue Pdci à l`effigie du président Bédié, mon candidat.
Tout le monde a compris aujourd`hui que c`est Gbagbo et son camp qui refusent d`aller aux élections. Mais croyez-moi, le Rhdp est déterminé à les y contraindre d`y aller par tous les moyens démocratiques. On ira aux élections, soit avec lui s`il fait preuve de compréhension, soit sans lui s`il persiste dans le refus.
Dites aux ivoiriens concrètement pourquoi la marche a été reportée
Si vous avez vu le chef lui-même monter au créneau comme vous le dites, c`est que peut-être, nous les acteurs n`avons pas joué pleinement et dans le temps notre partition dans la préparation de cette marche. Le président Bédié a le souci du bien-être de tous les citoyens de ce pays. Vous savez quand il y a des morts, on pleure, on déplore, on condamne même et puis après, on ne peut plus rien faire. La vie coûte très cher, elle est même hors de prix. On ne peut pas payer pour ramener à la vie quelqu`un qui est mort.
Mais je crois que dans cette affaire, il n`y a pas que la déception qu`on doit voir. Il y a forcément autre chose.
Quoi donc ?
C`est vous qui avez écrit que la décision de reporter cette marche a fait des vagues au sein de la classe politique. Que les Ivoiriens étaient indignes et révoltés aux quatre coins du territoire national. Ils voulaient libérer leur pays, en découdre avec le régime, pour certains mourir même s`il le fallait.
Quand dans un pays, la population arrive à ce niveau de colère, c`est que les jours de ce régime sont comptés. En février dernier, vous avez vu des gens marcher les mains nues alors qu`ils étaient arrosés de tirs à balles réelles. De toutes les manières, ce régime et les hommes qui l`animent et le défendent se savent déjà condamnés. Ils savent qu`ils vont payer pour les violations graves des droits de l`homme. C`est une certitude avec laquelle ils dorment et se réveillent chaque jour.
Par ailleurs, le présidente Bédié vient de donner une grande leçon de civisme et de patriotisme au Fpi et à Gbagbo. Pour l`intérêt du pays, il a accepté de renoncer et de freiner ses militants. Il a pris un gros risque politique en se mettant à dos ses propres militants. C`est ici qu`on voit réellement qui aime son pays. Le président Bédié est un homme de foi, il croit en des valeurs, il a des principes. Comme le roi Salomon, il a voulu que l`enfant vive, que la nation vive !
La nation va certainement survivre mais quel sort pour le Pdci et le Rhdp traversés par des vagues de mécontentements et de colère ?
Cette affaire a mis en lumière un certain nombre de choses que nous allons corriger pour avancer tant au niveau Pdci que du Rhdp. Nous sommes déjà au travail. Mais rassurez-vous, le Pdci n`implosera pas, le Rhdp n`implosera pas. Nous allons nous retrouver, nous parler et nous entendre. Au Pdci-Rda, les vice-présidents que nous sommes aimons notre leader avec ses qualités et ses défauts. Jamais nous ne le trahirons. Les enjeux de la bataille que nous avons engagés sont tels que nous ne pourrons pas en arriver là. C`est nous qui l`avons désigné comme notre candidat, notre devoir est de l`accompagner jusqu`à la présidence. Des situations comme celles-là arrivent toujours dans la vie d`un parti politique comme le nôtre. Nous devrons savoir raison garder et faire preuve de dépassement. Mais nous avons le devoir de dire la vérité au président pour renforcer ses analyses et ses décisions.
Je tiens à ce que vous l`écrivez, nous ne serons jamais du côté de ceux qui rusent pour que le chef s`enfonce. Parce que leurs motivations sont ailleurs. Ils servent des intérêts bassement égoïstes et personnels. Les responsables du parti ne peuvent pas accepter la cacophonie. Chacun doit jouer son rôle, assumer sa part de responsabilité et répondre de ses actes. C`est Balla Kéïta qui disait qu`un pied dedans, un pied dehors, c`est dehors. Si le chef a été obligé de monter au créneau, de prendre les coups à notre place, c`est que dans la chaîne des responsabilités, des maillons n`ont pas fonctionné. Le président a parlé, la voix de la sagesse s`est exprimée, que chacun entre en lui pour savoir s`il a fait bien ce qu`il devrait.
Mabri et Anaky se sont éloignés de la cour familiale
Ce n`est pas la vérité. Le Rhdp est leur maison familiale. Ils n`étaient pas contents, ils ont exprimé leur désaccord. Mais ils ne sont pas partis. Nous allons nous retrouver et nous parler. Cela arrive dans toutes les grandes familles. Nous sommes houphouétistes, notre arme c`est le dialogue et la concertation.
D`aucuns estiment que vous avez reculé parce que craignant des affrontements
Mais quel affrontement peut-il y avoir entre des gens armées jusqu`aux dents avec des manifestants aux mains nues ? Il y aurait eu un carnage. Un bain de sang. Le Fpi, s`était mis dans la tête qu`on venait faire un coup d`Etat, s`était préparé à installer la chienlit. Souvenez-vous que pour la marche sur la RTI où nous avions eu toutes les garanties de sécurité, des individus ont été arrêtés avec des armes. Ils ont infiltré la marche. Nous avons été vigilants, nous les avons pris. On a décliné leur identité, vous savez d`où ils viennent.
Mais pour cette marche-ci, la sécurisation allait être plus délicate à cause de son ampleur. La sagesse nous interdisait de sauter dans l`inconnu.
Notre volonté n`était pas d`organiser une marche pour affronter une armée mais plutôt faire pression et contraindre Gbagbo à organiser les élections. Chacun a son réseau d`information. Nous ne pouvons pas jouer avec la vie des gens. C`est vrai que les autres disent mille morts à gauche, mille à droite, ils avancent. Mais nous, on n`avance pas comme ça.
Gbagbo et le Fpi vous laissent-ils vraiment le choix ?
Nous allons parler avec nos jeunes et leur dire que nous comprenons leur déception qui est à la mesure de leur engagement politique et leur souci de sortir de cette situation. Nos jeunes sont irréprochables, ils sont extraordinaires. Ils se sont montrés à la hauteur de nos attentes. Mais en même temps, je leur dis, quand on sait où on va, éviter de sombrer dans le découragement. Le découragement n`est pas ivoirien, disait le Sage de Yamoussoukro. Tout ce que nous traversons va rendre encore plus exaltante notre victoire. Le président Bédié est un homme d`Etat, il sait où il va, il nous a dit de lui faire confiance, nous lui faisons confiance. L`esprit de Dieu est à l`oeuvre. Les élections auront lieu cette année. Et Gbagbo partira, même contre son gré.
Vous y croyez ?
Fermement ! Comme je crois que demain le soleil se lèvera à l`Est et se couchera à l`Ouest.
Interview réalisée par Akwaba Saint Clair
Le report de la marche du 15 mai a suscité de vives réactions au sein de l`opinion publique. Au point où le président du Pdci-Rda, en dépit du communiqué du Rhdp de mercredi dernier, a jugé nécessaire de monter lui-même au créneau. Madame la vice-présidente, doit-on en conclure qu`il y a péril en la demeure ?
Non, il ne faudrait pas voir les choses sous cet angle. Nous n`avons pas réagi sous l`effet d`une quelconque peur. Le Pdci est dans le Rhdp mais nous savons où nous allons, où nous mettons les pieds. Le président Bédié n`est pas monté au créneau rapidement. Son intervention était commandée par l`opportunité et le souci d`éviter que ne s`installe l`incompréhension qui est le terreau fertile pour tous les manipulateurs d`opinion de tout bord. Le président Bédié a pris une décision. Ce n`était pas de gaieté de cœur. Mais en tant que responsable et surtout au niveau où il se trouve, il dispose d`un certain nombre de données que tout le monde n`a pas forcément. Et quand il décide d`aller dans un sens précis, c`est qu`il a vraiment mûri sa décision. Bédié n`est pas un briseur de marche, mais il n`est pas non plus un va-t-en guerre. Je vais vous faire une confidence. Le président au Pdci était pour que cette marche ait lieu. Mais les conditions n`étaient pas toutes réunies. De plus, le Fpi qui s`est laissé effrayer à réprimer cette manifestation dans le sang, à faire un carnage. Mais quand vous avez connaissance de tels faits, vous ne pouvez pas vous permettre d`envoyer des jeunes aux mains nues dans la rue. Le président du Pdci-Rda l`a dit lors de sa conférence de presse, la vie des ivoiriennes et des ivoiriens lui est chère et sacrée. Il ne peut pas mettre ces vies en balance avec des intérêts politiques.
Donc Gbagbo et le Fpi peuvent dormir tranquille tant qu`ils peuvent brandir les armes pour faire peur ?
Non ce n`est pas ce que je suis en train de dire. On a dit que la marche était reportée, pas annulée. C`est-à-dire qu`à tout moment, on peut marcher. Mais la marche du 15 mai n`a pas été autorisée parce que les présidents ont constaté en dernière analyse qu`elle n`était bien ficelée et que plus grave, elle risquait de déboucher sur des affrontements d`une grande violence.
Si toutes ces conditions avaient été réunies pour lancer une grande marche de protestation, il n`y aurait eu aucun problème.
Vous savez, moi-même qui vous parle, j`ai été choquée que cette marche ait été reportée à la dernière minute. Mais la nuit portant conseil, j`ai dormi et j`ai compris le sens de la décision de nos chefs. Et ce matin, vous me voyez dans une tenue Pdci à l`effigie du président Bédié, mon candidat.
Tout le monde a compris aujourd`hui que c`est Gbagbo et son camp qui refusent d`aller aux élections. Mais croyez-moi, le Rhdp est déterminé à les y contraindre d`y aller par tous les moyens démocratiques. On ira aux élections, soit avec lui s`il fait preuve de compréhension, soit sans lui s`il persiste dans le refus.
Dites aux ivoiriens concrètement pourquoi la marche a été reportée
Si vous avez vu le chef lui-même monter au créneau comme vous le dites, c`est que peut-être, nous les acteurs n`avons pas joué pleinement et dans le temps notre partition dans la préparation de cette marche. Le président Bédié a le souci du bien-être de tous les citoyens de ce pays. Vous savez quand il y a des morts, on pleure, on déplore, on condamne même et puis après, on ne peut plus rien faire. La vie coûte très cher, elle est même hors de prix. On ne peut pas payer pour ramener à la vie quelqu`un qui est mort.
Mais je crois que dans cette affaire, il n`y a pas que la déception qu`on doit voir. Il y a forcément autre chose.
Quoi donc ?
C`est vous qui avez écrit que la décision de reporter cette marche a fait des vagues au sein de la classe politique. Que les Ivoiriens étaient indignes et révoltés aux quatre coins du territoire national. Ils voulaient libérer leur pays, en découdre avec le régime, pour certains mourir même s`il le fallait.
Quand dans un pays, la population arrive à ce niveau de colère, c`est que les jours de ce régime sont comptés. En février dernier, vous avez vu des gens marcher les mains nues alors qu`ils étaient arrosés de tirs à balles réelles. De toutes les manières, ce régime et les hommes qui l`animent et le défendent se savent déjà condamnés. Ils savent qu`ils vont payer pour les violations graves des droits de l`homme. C`est une certitude avec laquelle ils dorment et se réveillent chaque jour.
Par ailleurs, le présidente Bédié vient de donner une grande leçon de civisme et de patriotisme au Fpi et à Gbagbo. Pour l`intérêt du pays, il a accepté de renoncer et de freiner ses militants. Il a pris un gros risque politique en se mettant à dos ses propres militants. C`est ici qu`on voit réellement qui aime son pays. Le président Bédié est un homme de foi, il croit en des valeurs, il a des principes. Comme le roi Salomon, il a voulu que l`enfant vive, que la nation vive !
La nation va certainement survivre mais quel sort pour le Pdci et le Rhdp traversés par des vagues de mécontentements et de colère ?
Cette affaire a mis en lumière un certain nombre de choses que nous allons corriger pour avancer tant au niveau Pdci que du Rhdp. Nous sommes déjà au travail. Mais rassurez-vous, le Pdci n`implosera pas, le Rhdp n`implosera pas. Nous allons nous retrouver, nous parler et nous entendre. Au Pdci-Rda, les vice-présidents que nous sommes aimons notre leader avec ses qualités et ses défauts. Jamais nous ne le trahirons. Les enjeux de la bataille que nous avons engagés sont tels que nous ne pourrons pas en arriver là. C`est nous qui l`avons désigné comme notre candidat, notre devoir est de l`accompagner jusqu`à la présidence. Des situations comme celles-là arrivent toujours dans la vie d`un parti politique comme le nôtre. Nous devrons savoir raison garder et faire preuve de dépassement. Mais nous avons le devoir de dire la vérité au président pour renforcer ses analyses et ses décisions.
Je tiens à ce que vous l`écrivez, nous ne serons jamais du côté de ceux qui rusent pour que le chef s`enfonce. Parce que leurs motivations sont ailleurs. Ils servent des intérêts bassement égoïstes et personnels. Les responsables du parti ne peuvent pas accepter la cacophonie. Chacun doit jouer son rôle, assumer sa part de responsabilité et répondre de ses actes. C`est Balla Kéïta qui disait qu`un pied dedans, un pied dehors, c`est dehors. Si le chef a été obligé de monter au créneau, de prendre les coups à notre place, c`est que dans la chaîne des responsabilités, des maillons n`ont pas fonctionné. Le président a parlé, la voix de la sagesse s`est exprimée, que chacun entre en lui pour savoir s`il a fait bien ce qu`il devrait.
Mabri et Anaky se sont éloignés de la cour familiale
Ce n`est pas la vérité. Le Rhdp est leur maison familiale. Ils n`étaient pas contents, ils ont exprimé leur désaccord. Mais ils ne sont pas partis. Nous allons nous retrouver et nous parler. Cela arrive dans toutes les grandes familles. Nous sommes houphouétistes, notre arme c`est le dialogue et la concertation.
D`aucuns estiment que vous avez reculé parce que craignant des affrontements
Mais quel affrontement peut-il y avoir entre des gens armées jusqu`aux dents avec des manifestants aux mains nues ? Il y aurait eu un carnage. Un bain de sang. Le Fpi, s`était mis dans la tête qu`on venait faire un coup d`Etat, s`était préparé à installer la chienlit. Souvenez-vous que pour la marche sur la RTI où nous avions eu toutes les garanties de sécurité, des individus ont été arrêtés avec des armes. Ils ont infiltré la marche. Nous avons été vigilants, nous les avons pris. On a décliné leur identité, vous savez d`où ils viennent.
Mais pour cette marche-ci, la sécurisation allait être plus délicate à cause de son ampleur. La sagesse nous interdisait de sauter dans l`inconnu.
Notre volonté n`était pas d`organiser une marche pour affronter une armée mais plutôt faire pression et contraindre Gbagbo à organiser les élections. Chacun a son réseau d`information. Nous ne pouvons pas jouer avec la vie des gens. C`est vrai que les autres disent mille morts à gauche, mille à droite, ils avancent. Mais nous, on n`avance pas comme ça.
Gbagbo et le Fpi vous laissent-ils vraiment le choix ?
Nous allons parler avec nos jeunes et leur dire que nous comprenons leur déception qui est à la mesure de leur engagement politique et leur souci de sortir de cette situation. Nos jeunes sont irréprochables, ils sont extraordinaires. Ils se sont montrés à la hauteur de nos attentes. Mais en même temps, je leur dis, quand on sait où on va, éviter de sombrer dans le découragement. Le découragement n`est pas ivoirien, disait le Sage de Yamoussoukro. Tout ce que nous traversons va rendre encore plus exaltante notre victoire. Le président Bédié est un homme d`Etat, il sait où il va, il nous a dit de lui faire confiance, nous lui faisons confiance. L`esprit de Dieu est à l`oeuvre. Les élections auront lieu cette année. Et Gbagbo partira, même contre son gré.
Vous y croyez ?
Fermement ! Comme je crois que demain le soleil se lèvera à l`Est et se couchera à l`Ouest.
Interview réalisée par Akwaba Saint Clair