Le RHDP est aux Ivoiriens, ce qu’est l’œuf est à la poule. « Ceux qui rêvent d’une cassure du RHDP se trompent. Ils attendront encore longtemps ». Ces paroles sont du prof Alassane Salif N’diaye, secrétaire général de l’UDPCI, confiées à un confrère après les sons discordants entendus au sein du présidium du RHDP. Les mauvais analystes ont vite fait de crier à l’apocalypse. Dans le camp présidentiel, l’heure était à la fête. De façon légitime, les présidents Anaky Kobenan et Mabri Toikeusse ont souhaité le maintien de la manifestation. Une point de vue que ne partageaient pas leurs aînés Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara. C’est tout et rien d’autre. Même les dents et la bouche qui cohabitent connaissent quelques fois des grincements.
En effet, la contradiction est le premier postulat dans une organisation comme le RHDP qui se veut démocratique. Cette parenthèse éphémère du 15 mai ne pouvait emporter cette organisation dont la mise en place à Paris a suscité un réel espoir au sein des Ivoiriens pour une alternative crédible au régime de la refondation. Sur l’échiquier politique, le PDCI-RDA, le RDR, le MFA et l’UDPCI, c’est au moins 70% de l’électorat. De quoi donner des nuits d’angoisses et à fait pâlir d’envie le régime. L’union faisant la force, les petits et les grands font ce rassemblement. Malgré les coup tordus et autres opérations de charme, le RHDP résiste. Car il est bien conscient qu’il représente une force. Quelque soit le cas de figure (sauf apocalypse), cette union remporte haut les mains les prochaines élections. Le directoire est conscient que son mur en béton n’a pas de place pour les lézards.
Unique solution pour changer la Côte d’Ivoire
Les enjeux et l’intérêt de la Côte d’Ivoire dépassent leur « petite » vie. Malheur par qui arrivera la rupture. Le défi principal à ces quatre formations politiques est et demeure le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir d’Etat. La plate-forme signée le 18 mai 2005 à Paris engage chaque partie à « surmonter ses divisions par le pardon mutuel et à construire un vrai projet pour la Côte d’Ivoire ». Avec pour ambition de rétablir « la Démocratie, renforcer l’Etat de Droit, maintenir l’intégrité de l’Etat, combattre l’embrigadement dans les milices, développer une culture de la tolérance, et faire prendre des mesures pour garantir des élections justes, libres, crédibles, transparentes et ouvertes ». Elle prévoyait de lutter également contre les haines communautaires, de relever le défi de la santé, de l’agriculture et de l’éducation, de donner aux populations les moyens d’assurer leur propre promotion, de faire en sorte que les fonctionnaires traduisent l’impartialité de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions. L’objectif des objectifs est « d’accéder au pouvoir par une victoire commune à l’élection présidentielle par le respect rigoureux de la discipline concertée, à savoir le retrait des candidats moins bien placés au second tour de la présidentielle et la constitution de listes communes aux législatives ».
Lorsqu’on a de si grandes ambitions avec des militants fantastiques, les ressentiments n’ont plus de place. L’espoir est grand, grand, grand. Malgré les divergences stratégiques, le RHDP reste l’unique solution pour changer la Côte d’Ivoire.
Coulibaly Brahima
En effet, la contradiction est le premier postulat dans une organisation comme le RHDP qui se veut démocratique. Cette parenthèse éphémère du 15 mai ne pouvait emporter cette organisation dont la mise en place à Paris a suscité un réel espoir au sein des Ivoiriens pour une alternative crédible au régime de la refondation. Sur l’échiquier politique, le PDCI-RDA, le RDR, le MFA et l’UDPCI, c’est au moins 70% de l’électorat. De quoi donner des nuits d’angoisses et à fait pâlir d’envie le régime. L’union faisant la force, les petits et les grands font ce rassemblement. Malgré les coup tordus et autres opérations de charme, le RHDP résiste. Car il est bien conscient qu’il représente une force. Quelque soit le cas de figure (sauf apocalypse), cette union remporte haut les mains les prochaines élections. Le directoire est conscient que son mur en béton n’a pas de place pour les lézards.
Unique solution pour changer la Côte d’Ivoire
Les enjeux et l’intérêt de la Côte d’Ivoire dépassent leur « petite » vie. Malheur par qui arrivera la rupture. Le défi principal à ces quatre formations politiques est et demeure le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir d’Etat. La plate-forme signée le 18 mai 2005 à Paris engage chaque partie à « surmonter ses divisions par le pardon mutuel et à construire un vrai projet pour la Côte d’Ivoire ». Avec pour ambition de rétablir « la Démocratie, renforcer l’Etat de Droit, maintenir l’intégrité de l’Etat, combattre l’embrigadement dans les milices, développer une culture de la tolérance, et faire prendre des mesures pour garantir des élections justes, libres, crédibles, transparentes et ouvertes ». Elle prévoyait de lutter également contre les haines communautaires, de relever le défi de la santé, de l’agriculture et de l’éducation, de donner aux populations les moyens d’assurer leur propre promotion, de faire en sorte que les fonctionnaires traduisent l’impartialité de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions. L’objectif des objectifs est « d’accéder au pouvoir par une victoire commune à l’élection présidentielle par le respect rigoureux de la discipline concertée, à savoir le retrait des candidats moins bien placés au second tour de la présidentielle et la constitution de listes communes aux législatives ».
Lorsqu’on a de si grandes ambitions avec des militants fantastiques, les ressentiments n’ont plus de place. L’espoir est grand, grand, grand. Malgré les divergences stratégiques, le RHDP reste l’unique solution pour changer la Côte d’Ivoire.
Coulibaly Brahima