Vouloir une chose et son contraire, tel est le psychodrame de la refondation, qui détruit depuis une décennie, les fondements et fondations de la Côte d’Ivoire. Après avoir pleurniché et s’être pratiquement roulés par terre pour supplier le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, pour obtenir le report de la marche du 15 mai, les frontistes font maintenant la fine bouche, sur une prétendue culture de stratège politique de Laurent Gbagbo, qui, selon ses hagiographes et laudateurs, est «le maître du jeu politique» ivoirien. Poursuivant, ces relais vont jusqu’à dire que le RHDP est au bord de l’implosion. Maintenant qu’ils ont obtenu de pouvoir tenir les fameuses et légendaires Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement, dans l’unanimisme et l’apaisement total, ils peuvent ergoter et pinailler. A la vérité, l’objectif recherché par Laurent Gbagbo et les siens n’était point l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire, comme ils le proclament à longueur de journée, mais bien la pérennité du pouvoir FPI.
Exit les retombées annoncées avec ces Assemblées annuelles. Tout se qui guidait les anciens socialistes, c’était la préservation de leur système et la mise à mal de la cohésion au sein du RHDP. Quel est donc ce pouvoir qui ne compte pas sur la démocratie et les urnes pour se maintenir aux affaires, mais sur la ruse, la violence, les désaccords entre ses adversaires, pour espérer bénéficier d’un sursis au sommet de l’Etat? On le remarque aisément, en allant «pleurer» devant Henri Konan Bédié, Gbagbo n’avait aucune pensée pour la Côte d’Ivoire, qui n’a jamais été sa tasse de thé. Il est uniquement obsédé par la conservation de son pouvoir sans élection. Curieux pour un «enfant des élections» et «un fils de la démocratie»! Au regard de ces explosions de joie et de bonheur mal contenu, il est loisible de comprendre que les militants et inconditionnels du RHDP avaient bien raison de se fâcher et de s’emporter avec la décision de report de leur marche. Ils sont assez avertis des pratiques de Laurent Gbagbo, qui, de l’opposition au pouvoir d’Etat, a opéré bien des trahisons et tiré profit de toutes les situations. Sa visite à Bédié n’est point une marque d’humilité ou de modestie. Gbagbo est prêt à tout, même aux pires compromissions pour mettre son pouvoir à l’abri d’une quelconque mésaventure. En allant chez Bédié, l’homme avait une claire idée de ce qu’il faisait. En témoigne si joliment, les soi-disant «révélations» faites par certains organes sur le huis clos entre Bédié et Gbagbo. A supposer que tous les dossiers brûlants brandis dans la presse, qui accusent sans preuve, des dirigeants de l’opposition soient vrais. Qui a donc organisé la fuite, étant entendu que les deux personnalités ont parlé sans témoin, dans «un dialogue direct»? Quand on remarque ceux qui en font leur choux gras, il est loisible de saisir l’identité du visiteur qui a lancé ces pavés dans la mare, pour donner à ces adversaires, l’image de «déstabilisateurs, quand lui Laurent Gbagbo, serait un actant des élections. A n’en point douter, le RHDP doit comprendre qu’avec Laurent Gbagbo qui se présente comme «un animal politique» et pour qui, la politique est le métier de la ruse, de la roublardise et du double langage, «la politique exclut tout angélisme et tous les coups sont permis». Après avoir obtenu le report de la marche, le camp présidentiel s’active maintenant à obscurcir l’image du RHDP, à créer des tensions en son sein. En clair, si Bédié et Ouattara ont fait preuve de responsabilité et de sagesse, tel n’était pas le souci majeur de Gbagbo. Il avait une calculatrice en main, en franchissant le portail du successeur de Félix Houphouët Boigny. Les fadaises qu’on nous sert depuis cette rencontre, en sont des indices probants. La refondation, une vraie laideur!
Bakary Nimaga
Exit les retombées annoncées avec ces Assemblées annuelles. Tout se qui guidait les anciens socialistes, c’était la préservation de leur système et la mise à mal de la cohésion au sein du RHDP. Quel est donc ce pouvoir qui ne compte pas sur la démocratie et les urnes pour se maintenir aux affaires, mais sur la ruse, la violence, les désaccords entre ses adversaires, pour espérer bénéficier d’un sursis au sommet de l’Etat? On le remarque aisément, en allant «pleurer» devant Henri Konan Bédié, Gbagbo n’avait aucune pensée pour la Côte d’Ivoire, qui n’a jamais été sa tasse de thé. Il est uniquement obsédé par la conservation de son pouvoir sans élection. Curieux pour un «enfant des élections» et «un fils de la démocratie»! Au regard de ces explosions de joie et de bonheur mal contenu, il est loisible de comprendre que les militants et inconditionnels du RHDP avaient bien raison de se fâcher et de s’emporter avec la décision de report de leur marche. Ils sont assez avertis des pratiques de Laurent Gbagbo, qui, de l’opposition au pouvoir d’Etat, a opéré bien des trahisons et tiré profit de toutes les situations. Sa visite à Bédié n’est point une marque d’humilité ou de modestie. Gbagbo est prêt à tout, même aux pires compromissions pour mettre son pouvoir à l’abri d’une quelconque mésaventure. En allant chez Bédié, l’homme avait une claire idée de ce qu’il faisait. En témoigne si joliment, les soi-disant «révélations» faites par certains organes sur le huis clos entre Bédié et Gbagbo. A supposer que tous les dossiers brûlants brandis dans la presse, qui accusent sans preuve, des dirigeants de l’opposition soient vrais. Qui a donc organisé la fuite, étant entendu que les deux personnalités ont parlé sans témoin, dans «un dialogue direct»? Quand on remarque ceux qui en font leur choux gras, il est loisible de saisir l’identité du visiteur qui a lancé ces pavés dans la mare, pour donner à ces adversaires, l’image de «déstabilisateurs, quand lui Laurent Gbagbo, serait un actant des élections. A n’en point douter, le RHDP doit comprendre qu’avec Laurent Gbagbo qui se présente comme «un animal politique» et pour qui, la politique est le métier de la ruse, de la roublardise et du double langage, «la politique exclut tout angélisme et tous les coups sont permis». Après avoir obtenu le report de la marche, le camp présidentiel s’active maintenant à obscurcir l’image du RHDP, à créer des tensions en son sein. En clair, si Bédié et Ouattara ont fait preuve de responsabilité et de sagesse, tel n’était pas le souci majeur de Gbagbo. Il avait une calculatrice en main, en franchissant le portail du successeur de Félix Houphouët Boigny. Les fadaises qu’on nous sert depuis cette rencontre, en sont des indices probants. La refondation, une vraie laideur!
Bakary Nimaga