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Politique Publié le lundi 17 mai 2010 | Xinhua

Revue de la presse ivoirienne

© Xinhua Par Prisca
Médiation : le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade rencontre les acteurs de la crise ivoirienne
Vendredi 23 avril 2010. Abidjan, Suite présidentielle du Pullman Hotel. Le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade rencontre le Président Laurent Gbagbo, le premier ministre Guillaume Soro, le président de la CEI et les leaders des partis politiques. Photo: de g. à dr. Dr Malick Coulibaly et Youssouf Bakayoko
ABIDJAN - Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus lundi :


FRATERNITE MATIN

Le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, Issa Malick Coulibaly, a appelé dimanche à Bangolo (ouest) l'opposition ivoirienne, notamment le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à s'approprier l'opération du précontentieux électoral qui porte sur la "liste grise" de 1,3 million de pétitionnaires. Pour lui, cette opération est la porte d'entrée des élections que tout le monde appelle de tous ses vœux. A la double cérémonie d'investiture de la direction départementale de campagne de Laurent Gbagbo à Bangolo et de présentation d'un mouvement féminin de soutien, Malick Coulibaly a indiqué que refuser de participer au précontentieux, c'est refuser d'ouvrir la porte des élections. D'autant que, a expliqué Malick Coulibaly, cette phase doit conduire au contentieux électoral qui, à son tour, doit aboutir à l'établissement de la liste électorale. Avec cette dernière étape, a-t-il confié, la date de la présidentielle peut être fixée avec certitude. Il a invité les populations de Bangolo dont les noms sont sur la liste grise et qu'il a estimées à 15 000, à se rendre dans les commissions électorales locales dès l'ouverture de l'opération, conformément aux dispositions de la Commission électorale indépendante (CEI).

NOTRE VOIE

Le président de la République, Laurent Gbagbo, recevra ce lundi au palais présidentiel le président du Rassemblement des républicains (RDR, opposition), l'ex-Premier ministre, Alassane Dramane Ouattara. Le chef de l'Etat parlera avec son hôte, assurément, du processus de sortie de crise bloqué depuis quelque temps. Mais également des 45èmes assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tiendront à Abidjan du 27 au 29 mai. Laurent Gbagbo voudrait que ses opposants comprennent le grand intérêt que revêtent pour la Côte d'Ivoire, ces assises qui doivent sonner, à travers leur succès, comme une trompette annonciatrice du retour définitif de la Bad à son siège d'Abidjan. Le 10 mai, dans un grand élan d'humilité, le président Gbagbo s'était rendu au domicile de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Icoire (PDCI, opposition) pour aborder avec lui, les mêmes sujets. Convaincu par le bien-fondé de la démarche du chef de l'Etat, le président du PDCI a pris la décision, en accord avec son homologue du RDR, de reporter la marche du RHDP qui prévue samedi.

L'INTER

La chasse aux sorciers a plongé vendredi le village de Mahounou-Kongodjan, localité située à une dizaine de kilomètres de la ville de Sakassou (centre) dans le drame. Au moins 104 personnes ont été intoxiquées dont un décès et 10 cas jugés critiques. Un exorciste, N'Goh Kanga, réputé pour ses rituels destinés à démasquer les sorciers, a décidé de soumettre tous les habitants du village de Mahounou-Kongodjan à sa science occulte afin de nettoyer le village de tous les esprits malfaisants et autres démons. Il fallait donc, pour les besoins de la cause, faire ingurgiter une mixture savamment préparée par ses soins à tous les villageois ayant l'âge minimum de 18 ans. Tour à tour, ceux-ci vont se soumettre à cette épreuve de vérité de N'goh Kanga. Quelque temps après le rituel, tous les villageois qui ont été soumis au test de l'exorciste ont commencé à ressentir des douleurs au ventre. Le décès d'un villageois, une heure après l'épreuve, a fini par alerter la communauté villageoise sur le danger collectif qu'elle court. Sur les 104 personnes évacuées d'urgence au centre hospitalier régional de Sakassou, 10 cas jugés critiques sont encore en observation. Fin
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