Le chef de l’Etat, Son Excellence Laurent Gbagbo était hier chez le Président du RDR, M. Alassane Ouattara. Au centre des échanges, la question de la sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs de la presse, le président m’a demandé de vous faire un bref résumé des échanges que nous avons eus. Avant toute chose, je voudrais remercier le président Laurent Gbagbo d’avoir bien voulu se rendre chez nous cet après-midi pour que nous ayons des échanges de vue. Le président de la République a souhaité cette rencontre après sa rencontre de lundi dernier avec le président Henri Konan Bédié qui est également membre du Cpc pour nous permettre d’échanger sur des questions relatives à la sortie de crise. À cet égard nous avons évoqué les questions en cours, le contentieux, les questions de la liste provisoire, la date des élections et la question de leur sécurisation. Le président et moi-même avons constaté que des progrès importants ont été accomplis et que la Côte d’Ivoire a besoin d’aller aux élections. C’est le souhait du président Gbagbo, du président Bédié et c’est mon souhait également; et je pense que c’est le souhait de tous les Ivoiriens. Nous souhaitons que toutes ces élections soient transparentes et démocratiques et que les résultats ne fassent pas l’objet de contestations à l’issue du scrutin et que pour cela des dispositions doivent être prises pour nous assurer que nous sommes tous d’accord avec la liste électorale définitive qui sera disponible dans les prochaines semaines. Le président de la République m’a indiqué que dans quelques jours, sans doute la semaine prochaine, il recevra le président de la Commission électorale indépendante et le Premier ministre pour leur demander de nous fixer une date pour les élections. Ceci nous paraît indispensable car tout est en attente des élections et il est important dans les mois à venir, que le pays puisse se doter d’institutions issues des élections qui permettent aux investisseurs et à la population elle-même, de tourner la page de cette crise et de nous consacrer tous à la reconstruction du pays. Nous nous sommes dit avec le chef de l’Etat que l’élection est une étape importante de la vie démocratique de la Côte d’Ivoire. Ce qui est encore plus important, c’est l’après élection et que nous allons tout faire, notamment, l’ancien président de la République, le président Gbagbo et moi-même pour que tout soit mis en œuvre pour que l’après élection soit également une période apaisée, d’union et de fraternité pour tous les Ivoiriens.
Propos recueillis par Rodolph Flaha
Mesdames et messieurs de la presse, le président m’a demandé de vous faire un bref résumé des échanges que nous avons eus. Avant toute chose, je voudrais remercier le président Laurent Gbagbo d’avoir bien voulu se rendre chez nous cet après-midi pour que nous ayons des échanges de vue. Le président de la République a souhaité cette rencontre après sa rencontre de lundi dernier avec le président Henri Konan Bédié qui est également membre du Cpc pour nous permettre d’échanger sur des questions relatives à la sortie de crise. À cet égard nous avons évoqué les questions en cours, le contentieux, les questions de la liste provisoire, la date des élections et la question de leur sécurisation. Le président et moi-même avons constaté que des progrès importants ont été accomplis et que la Côte d’Ivoire a besoin d’aller aux élections. C’est le souhait du président Gbagbo, du président Bédié et c’est mon souhait également; et je pense que c’est le souhait de tous les Ivoiriens. Nous souhaitons que toutes ces élections soient transparentes et démocratiques et que les résultats ne fassent pas l’objet de contestations à l’issue du scrutin et que pour cela des dispositions doivent être prises pour nous assurer que nous sommes tous d’accord avec la liste électorale définitive qui sera disponible dans les prochaines semaines. Le président de la République m’a indiqué que dans quelques jours, sans doute la semaine prochaine, il recevra le président de la Commission électorale indépendante et le Premier ministre pour leur demander de nous fixer une date pour les élections. Ceci nous paraît indispensable car tout est en attente des élections et il est important dans les mois à venir, que le pays puisse se doter d’institutions issues des élections qui permettent aux investisseurs et à la population elle-même, de tourner la page de cette crise et de nous consacrer tous à la reconstruction du pays. Nous nous sommes dit avec le chef de l’Etat que l’élection est une étape importante de la vie démocratique de la Côte d’Ivoire. Ce qui est encore plus important, c’est l’après élection et que nous allons tout faire, notamment, l’ancien président de la République, le président Gbagbo et moi-même pour que tout soit mis en œuvre pour que l’après élection soit également une période apaisée, d’union et de fraternité pour tous les Ivoiriens.
Propos recueillis par Rodolph Flaha