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Politique Publié le jeudi 20 mai 2010 | Nord-Sud

Mabri répond à Bédié, à propos de la "marche insurrectionnelle" : "Il n`y avait aucune dignité à dire cela"

© Nord-Sud Par DR
Sortie de crise: le RHDP veut reprendre la rue
Photo d`archives. Au premier plan, de g. à dr. Dr Alassane Ouattara (RDR) et Henri Konan Bédié (PDCI). Au centre, Dr Albert Mabri Toikeusse (UDPCI)
Hier, au siège de son parti, l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), Toikeusse Mabri, a battu en brèche l`intention d` «insurrection» que certains, notamment Henri Konan Bédié, ont prêtée à la marche avortée du 15 mai.

Les accusés continuent de se défendre. Après Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (JPdci), ce fut au tour d`Albert Toikeusse Mabri de s`inscrire en faux contre les accusations d` « insurrection » qui ont été portées contre le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) relativement à sa marche avortée du 15 mai. A en croire le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), la manifestation avait pour objectif de réclamer, entre autres, la reprise et la finalisation du contentieux, de marquer son opposition à l`audit de la liste blanche, la publication d`un chronogramme clair pour l`affichage de la liste électorale définitive, de la distribution des cartes d`identité et cartes d`électeurs et la date de la présidentielle. « Cette marche, dans notre entendement, ne visait aucun autre objectif. S`il y en avait d`autres, la conférence des présidents du Rhdp n`était pas obligée de les valider. Je suis peiné d`entendre des commentaires désobligeants, indignes de ceux qui les prononcent. Ils ont peut-être d`autres motivations (…) Je les laisse à leur sort », a-t-il dénoncé. Se faisant plus précis, l`ancien ministre des Transports a confié que les propos d`Henri Konan Bédié «nous ont rendus tristes. Il n`y avait aucune dignité à prononcer de tels propos». Et d`ajouter que son parti est une formation de paix : « C`est pourquoi nous ne pouvons pas accepter qu`on nous traite de va-t-en guerre qui voulaient soutenir l`insurrection ». De l`avis du président de l`Udpci, les arguments qui ont été avancés par ses alliés du Pdci et du Rassemblement des républicains (Rdr) sont «peu crédibles». L`objectif de la manifestation, a-t-il assuré, était clair dans la mesure où la direction avait donné son O.K : les jeunes ne font que des propositions. Il a reconnu qu`après cet épisode, il y a un malaise dans la famille des houphouétistes. Cependant, a-t-il rassuré, il n`est pas assez grand pour faire éclater le Rhdp dont il reste toujours membre. Bien que titillé par les journalistes, le conférencier s`est abstenu de confirmer ou d`infirmer le budget de quatre cents millions que devait coûter la marche. Se contentant de dire que le financement de la manifestation avait été « validé ». Si Laurent Gbagbo l`invitait à un tête-à-tête, comme ce fut le cas avec ses aînés, Albert Toikeusse Mabri a confié qu`il répondrait par courtoisie. « Mais je n`ai pas confiance en lui », n`a-t-il cessé de répéter. En ce qui concerne le processus électoral, le député de Zouan-Hounien a demandé aux animateurs de la Commission électorale indépendante (Cei) d` « être courageux » dans la conduite du processus. Sinon, « ils auront le même sort que Laurent Gbagbo ». Terminant cependant sur une note d`espoir, il a soutenu que la présidentielle pourrait se tenir dans deux mois si le contentieux sur la liste grise se déroulait correctement.

Bamba K. Inza
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