Hier, au siège de son parti, l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), Toikeusse Mabri, a battu en brèche l`intention d` «insurrection» que certains, notamment Henri Konan Bédié, ont prêtée à la marche avortée du 15 mai.
Les accusés continuent de se défendre. Après Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (JPdci), ce fut au tour d`Albert Toikeusse Mabri de s`inscrire en faux contre les accusations d` « insurrection » qui ont été portées contre le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) relativement à sa marche avortée du 15 mai. A en croire le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), la manifestation avait pour objectif de réclamer, entre autres, la reprise et la finalisation du contentieux, de marquer son opposition à l`audit de la liste blanche, la publication d`un chronogramme clair pour l`affichage de la liste électorale définitive, de la distribution des cartes d`identité et cartes d`électeurs et la date de la présidentielle. « Cette marche, dans notre entendement, ne visait aucun autre objectif. S`il y en avait d`autres, la conférence des présidents du Rhdp n`était pas obligée de les valider. Je suis peiné d`entendre des commentaires désobligeants, indignes de ceux qui les prononcent. Ils ont peut-être d`autres motivations (…) Je les laisse à leur sort », a-t-il dénoncé. Se faisant plus précis, l`ancien ministre des Transports a confié que les propos d`Henri Konan Bédié «nous ont rendus tristes. Il n`y avait aucune dignité à prononcer de tels propos». Et d`ajouter que son parti est une formation de paix : « C`est pourquoi nous ne pouvons pas accepter qu`on nous traite de va-t-en guerre qui voulaient soutenir l`insurrection ». De l`avis du président de l`Udpci, les arguments qui ont été avancés par ses alliés du Pdci et du Rassemblement des républicains (Rdr) sont «peu crédibles». L`objectif de la manifestation, a-t-il assuré, était clair dans la mesure où la direction avait donné son O.K : les jeunes ne font que des propositions. Il a reconnu qu`après cet épisode, il y a un malaise dans la famille des houphouétistes. Cependant, a-t-il rassuré, il n`est pas assez grand pour faire éclater le Rhdp dont il reste toujours membre. Bien que titillé par les journalistes, le conférencier s`est abstenu de confirmer ou d`infirmer le budget de quatre cents millions que devait coûter la marche. Se contentant de dire que le financement de la manifestation avait été « validé ». Si Laurent Gbagbo l`invitait à un tête-à-tête, comme ce fut le cas avec ses aînés, Albert Toikeusse Mabri a confié qu`il répondrait par courtoisie. « Mais je n`ai pas confiance en lui », n`a-t-il cessé de répéter. En ce qui concerne le processus électoral, le député de Zouan-Hounien a demandé aux animateurs de la Commission électorale indépendante (Cei) d` « être courageux » dans la conduite du processus. Sinon, « ils auront le même sort que Laurent Gbagbo ». Terminant cependant sur une note d`espoir, il a soutenu que la présidentielle pourrait se tenir dans deux mois si le contentieux sur la liste grise se déroulait correctement.
Bamba K. Inza
Les accusés continuent de se défendre. Après Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (JPdci), ce fut au tour d`Albert Toikeusse Mabri de s`inscrire en faux contre les accusations d` « insurrection » qui ont été portées contre le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) relativement à sa marche avortée du 15 mai. A en croire le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), la manifestation avait pour objectif de réclamer, entre autres, la reprise et la finalisation du contentieux, de marquer son opposition à l`audit de la liste blanche, la publication d`un chronogramme clair pour l`affichage de la liste électorale définitive, de la distribution des cartes d`identité et cartes d`électeurs et la date de la présidentielle. « Cette marche, dans notre entendement, ne visait aucun autre objectif. S`il y en avait d`autres, la conférence des présidents du Rhdp n`était pas obligée de les valider. Je suis peiné d`entendre des commentaires désobligeants, indignes de ceux qui les prononcent. Ils ont peut-être d`autres motivations (…) Je les laisse à leur sort », a-t-il dénoncé. Se faisant plus précis, l`ancien ministre des Transports a confié que les propos d`Henri Konan Bédié «nous ont rendus tristes. Il n`y avait aucune dignité à prononcer de tels propos». Et d`ajouter que son parti est une formation de paix : « C`est pourquoi nous ne pouvons pas accepter qu`on nous traite de va-t-en guerre qui voulaient soutenir l`insurrection ». De l`avis du président de l`Udpci, les arguments qui ont été avancés par ses alliés du Pdci et du Rassemblement des républicains (Rdr) sont «peu crédibles». L`objectif de la manifestation, a-t-il assuré, était clair dans la mesure où la direction avait donné son O.K : les jeunes ne font que des propositions. Il a reconnu qu`après cet épisode, il y a un malaise dans la famille des houphouétistes. Cependant, a-t-il rassuré, il n`est pas assez grand pour faire éclater le Rhdp dont il reste toujours membre. Bien que titillé par les journalistes, le conférencier s`est abstenu de confirmer ou d`infirmer le budget de quatre cents millions que devait coûter la marche. Se contentant de dire que le financement de la manifestation avait été « validé ». Si Laurent Gbagbo l`invitait à un tête-à-tête, comme ce fut le cas avec ses aînés, Albert Toikeusse Mabri a confié qu`il répondrait par courtoisie. « Mais je n`ai pas confiance en lui », n`a-t-il cessé de répéter. En ce qui concerne le processus électoral, le député de Zouan-Hounien a demandé aux animateurs de la Commission électorale indépendante (Cei) d` « être courageux » dans la conduite du processus. Sinon, « ils auront le même sort que Laurent Gbagbo ». Terminant cependant sur une note d`espoir, il a soutenu que la présidentielle pourrait se tenir dans deux mois si le contentieux sur la liste grise se déroulait correctement.
Bamba K. Inza