Circulation des armes : Le bureau de la coordination des gares routières reçu en audience parle général Kassaraté

Les armes découvertes dans une maison à Anyama n’ont pas marché pour se retrouver à cet endroit. Elles y ont été bel et bien transportées». Le Général de division, Edouard Tiapé Kassaraté, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour interpeller les transporteurs sur leurs responsabilités dans la circulation des armes en Côte d’Ivoire. Les recevant lundi dernier à son cabinet, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale leur a présenté, les armes de guerre récemment découvertes dans une maison à Anyama. En admettant avec eux, que, ces armes destinées aux massacres des vies humaines ont été transportées dans des véhicules, il les a invités à plus de vigilance et surtout, à plus de collaboration avec les gendarmes et avec les forces de l’ordre d’une manière générale, dans l’exercice de leurs activités.

S’adressant au bureau de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngrci), conduit par son président Touré Adama qu’il recevait, le patron de la gendarmerie nationale a aussi défini les missions de ses hommes et celles dévolues au Comité technique de contrôle de la fluidité routière.

Le général Kassaraté, au nom du Chef de l’Etat, chef suprême des Armées, a tenu avant tout à féliciter ses hôtes pour le sens de responsabilité dont ils ont fait preuve dans la gestion de la dernière grève des transporteurs du fait de la hausse du prix du carburant. «Merci et félicitation pour avoir dépolitisé votre mouvement», leur a-t-il notifié. Parlant ensuite de la circulation des armes, le patron de la gendarmerie, par l’entremise de ses interlocuteurs au nombre d’une vingtaine, a demandé aux transporteurs de Côte d’Ivoire de jouer pleinement leur partition dans la sécurisation du pays.

Sur le contenu de la collaboration souhaitée avec les forces de l’ordre, le commandant supérieur de la gendarmerie a dit: «Soyez un peu regardant sur ce que transportent vos passagers. Sans vous demander de fouiller dans les bagages, ce qui n’est pas de votre ressort, je vous invite seulement à plus de vigilance, pour signaler aux gendarmes et à toutes les forces de l’ordre, tout colis suspect. Vous avez beaucoup de monde dans les gares. Oeuvrez à ce que les forces de l’ordre soient informées utilement et à temps pour intervenir».

Landry Kohon