Man: Faible engouement
Le contentieux électoral a effectivement repris, mercredi, dans la cité des montagnes. Après avoir fait le tour des quatre commissions électorales locales (Cel) que compte la ville, nous avons constaté un faible engouement de la part des pétitionnaires. Dans la matinée, aucun bilan chiffré n'était disponible. Le superviseur régional de la CEI, Bolou Max, a justifié cela par le fait qu'il s'agit d'une continuité de l'ancienne opération. « La première journée est timide parce que c'est la reprise du processus ancien. Il y a beaucoup qui sont certainement passés. Mais comme les gens ont la fâcheuse habitude de se bousculer au dernier moment, nous pensons que la mobilisation sera de mise après », a-t-il expliqué. Il a ensuite prévenu qu'« il y a seulement dix jours pour recevoir les différentes réclamations. Le vendredi 28 mai à 18 heures, plus aucun dossier de réclamation ne sera reçu dans les Cel». Les commissaires ont procédé à la classification des dossiers afin de savoir ceux qui sont concernés par cette première phase du contentieux. Le traitement desdits documents, prioritaires, a commencé. Les agents de la Commission nationale de supervision de l'Identification (Cnsi) qui menaçaient d’entrer en grève ont finalement trouvé un compromis avec la hiérarchie. Ils ont donc accepté de reprendre les travaux dans l'après-midi du mercredi. Le superviseur régional a indiqué que les journées d’avant- hier et d'hier se sont déroulées dans la sérénité, la sécurité et le calme. Tous les centres de réclamation sont sécurisés par le Centre de commandement intégré (Cci).
Kindo Ousseny à Man
Gagnoa : Affluence zéro
Les pétitionnaires, concernés par le contentieux au niveau de la sous - préfecture de Gagnoa, traînent encore les pas pour déposer leurs dossiers au bureau de Gohan Toha Patrice, le président de cette commission. « Ce n'est pas à nous d'aller les chercher, nos bureaux sont ouverts ; on les attend », lance-t-il. Son équipe et lui attendent d'éventuels pétitionnaires qui, lorsqu'ils existent, se présentent au compte-gouttes. L'affluence n'est donc pas au rendez-vous à tel point que nous avons trouvé sur place des agents oisifs. Les uns lisant les journaux et les autres devisant tranquillement. Juste pour occuper leur temps. Le président a lui-même estimé le taux d'affluence des pétitionnaires à 0.5%. Chiffre qui trouve ses explications dans le travail abattu précédemment. «Les raisons se situent au niveau du fait que nous avons beaucoup travaillé par le passé sur le contentieux», a soutenu le président Toha Patrice avant d'avancer le chiffre de 2821cas litigieux qui ont été traités par ses services pendant la première phase du contentieux. «On avait presque achevé tous les dossiers. Je ne vois donc pas en ce moment-là comment il peut avoir un nombre massif de pétitionnaires à notre porte», justifie-t-il. Toutes les structures impliquées dans ce processus sont présentes au rendez-vous. La Cnsi qui, au début, était réticente, a fini par mettre de l'eau dans son vin pour rejoindre le groupe. Pour le président de la commission sous-préfectorale, le travail pourrait se faire malgré l'absence d'une des structures. Le disant, il s'appuie sur le guide pratique qui atteste que «l'absence d'une structure ne peut pas empêcher le déroulement du contentieux». Concernant l'intéressement des agents, tous espèrent que les décaissements se feront pour leur permettre de travailler efficacement.
Alain Kpapo à Gagnoa
Le contentieux électoral a effectivement repris, mercredi, dans la cité des montagnes. Après avoir fait le tour des quatre commissions électorales locales (Cel) que compte la ville, nous avons constaté un faible engouement de la part des pétitionnaires. Dans la matinée, aucun bilan chiffré n'était disponible. Le superviseur régional de la CEI, Bolou Max, a justifié cela par le fait qu'il s'agit d'une continuité de l'ancienne opération. « La première journée est timide parce que c'est la reprise du processus ancien. Il y a beaucoup qui sont certainement passés. Mais comme les gens ont la fâcheuse habitude de se bousculer au dernier moment, nous pensons que la mobilisation sera de mise après », a-t-il expliqué. Il a ensuite prévenu qu'« il y a seulement dix jours pour recevoir les différentes réclamations. Le vendredi 28 mai à 18 heures, plus aucun dossier de réclamation ne sera reçu dans les Cel». Les commissaires ont procédé à la classification des dossiers afin de savoir ceux qui sont concernés par cette première phase du contentieux. Le traitement desdits documents, prioritaires, a commencé. Les agents de la Commission nationale de supervision de l'Identification (Cnsi) qui menaçaient d’entrer en grève ont finalement trouvé un compromis avec la hiérarchie. Ils ont donc accepté de reprendre les travaux dans l'après-midi du mercredi. Le superviseur régional a indiqué que les journées d’avant- hier et d'hier se sont déroulées dans la sérénité, la sécurité et le calme. Tous les centres de réclamation sont sécurisés par le Centre de commandement intégré (Cci).
Kindo Ousseny à Man
Gagnoa : Affluence zéro
Les pétitionnaires, concernés par le contentieux au niveau de la sous - préfecture de Gagnoa, traînent encore les pas pour déposer leurs dossiers au bureau de Gohan Toha Patrice, le président de cette commission. « Ce n'est pas à nous d'aller les chercher, nos bureaux sont ouverts ; on les attend », lance-t-il. Son équipe et lui attendent d'éventuels pétitionnaires qui, lorsqu'ils existent, se présentent au compte-gouttes. L'affluence n'est donc pas au rendez-vous à tel point que nous avons trouvé sur place des agents oisifs. Les uns lisant les journaux et les autres devisant tranquillement. Juste pour occuper leur temps. Le président a lui-même estimé le taux d'affluence des pétitionnaires à 0.5%. Chiffre qui trouve ses explications dans le travail abattu précédemment. «Les raisons se situent au niveau du fait que nous avons beaucoup travaillé par le passé sur le contentieux», a soutenu le président Toha Patrice avant d'avancer le chiffre de 2821cas litigieux qui ont été traités par ses services pendant la première phase du contentieux. «On avait presque achevé tous les dossiers. Je ne vois donc pas en ce moment-là comment il peut avoir un nombre massif de pétitionnaires à notre porte», justifie-t-il. Toutes les structures impliquées dans ce processus sont présentes au rendez-vous. La Cnsi qui, au début, était réticente, a fini par mettre de l'eau dans son vin pour rejoindre le groupe. Pour le président de la commission sous-préfectorale, le travail pourrait se faire malgré l'absence d'une des structures. Le disant, il s'appuie sur le guide pratique qui atteste que «l'absence d'une structure ne peut pas empêcher le déroulement du contentieux». Concernant l'intéressement des agents, tous espèrent que les décaissements se feront pour leur permettre de travailler efficacement.
Alain Kpapo à Gagnoa