Le traditionnel Marché des assurances, banques et établissements financiers (Mabef) s’ouvre du 26 au 29 mai prochain. Innovation majeure de cette septième édition : l’implication de la diaspora ivoirienne vivant en Europe.
La matérialisation de cette implication est le Forum des investissements de la diaspora ivoirienne (FIDI) qui sera organisée en même temps que les expositions traditionnelles du Mabef. Pendant toute la durée du Marché, autour du thème central « Comment capitaliser l’investissement des Ivoiriens de la diaspora ? », des Ivoiriens, pour la plupart des hommes d’affaires établis dans les pays comme la France, l’Allemagne, l’Angleterre, les Etats-Unis, etc. vont aller à la rencontre de leurs frères d’Abidjan. Echanges d’expériences, signature de contrat de partenariat, animations de stands, conférences débats, etc. vont meubler le FIDI.
Pour Bernard N’Dri, le directeur général de Media Afrique communication (Mediacom), structure initiatrice du Mabef, le FIDI devrait permettre aux potentiels entrepreneurs ivoiriens d’être, entre autres, renseignés sur « sur le mode de financement des projets » et surtout « d’initier des projets qui seront prêts à être financés ».
En la matière, les banques qui vont participer au Mabef seront qualifiées pour donner toutes sortes d’informations liées au financement de projets aux potentiels entrepreneurs.
Le Mabef 2010 se déroulera à la Caistab.
André Silver Konan
Le Mabef 2010 enregistre une innovation majeure, qui est le Forum de l`Investissement de la diaspora (Fidi). En fonction de nos objectifs, il fallait aller plus loin en proposant à la Côte d’Ivoire une nouvelle source de financement ; entendu que jusqu`à présent le financement du développement de ce pays est reposé sur l`agriculture et le résultat de la vente des autres produits. A une certaine époque lorsque les difficultés se sont faites sentir, on s`est tourné vers les partenaires au développement par le truchement des emprunts qui nous ont aidés. Mais avec l`expérience des pays limitrophes, tels que le Mali et le Sénégal, une autre source de financement s`est présenté; il s`agit de l`apport de la diaspora ivoirienne. En effet ceux-ci possèdent de gros moyens et ils ont investi beaucoup d`argent dans ces pays. Nous leur avons rendu visite, nous avons fait une sensibilisation et ils acceptent de venir participer à cette 7ème édition du Mabef qui constitue pour eux un tremplin, afin de participer au développement de la Côte d`Ivoire. C`est à juste titre que nous avons opté pour le thème : « Comment capitaliser l`investissement de la diaspora ivoirienne ». Comme autre innovation non négligeable, c`est la présence des responsables de l`Association des banques tunisiennes, qui viendront partager leur expérience avec leurs homologues ivoiriens.
Il est important de rappeler que la création du Mabef visait deux objectifs principaux. D’abord, rapprocher les produits et services bancaires des populations, afin de contribuer à relever notre taux de bancarisation qui est très faible ; ensuite, susciter ou inculquer l`esprit d`entreprenariat à cette population ivoirienne et la réduction de la pauvreté en son sein.
En ce qui concerne le premier point, c`est vrai que le taux de bancarisation reste encore faible, mais les produits et services des banques et des assurances tend à ne plus constituer un mystère pour les populations et le constat le plus évident est que les agences des banques ne se retrouvent plus seulement au Plateau ou dans les grandes agglomérations, mais elles vont vers les populations les plus reculées. Les conditions d`ouverture de compte ou d`acquisition de police d`assurance ont été substantiellement réduites. Les établissements financiers tiennent compte des besoins des populations dans la création de nouveaux produits. En somme la population a compris que la banque n`est pas faite pour une catégorie de personne, mais pour tout le monde.
S’agissant de l`esprit d`entreprenariat, il faut dire qu`aujourd`hui, les populations ont compris que l`état providence est fini. Les diplômés n`attendent plus aussi d`être embauchés à la fonction publique, mais ils font l`effort de créer leurs propres entreprises. Tout ceci résulte de la sensibilisation faite au cours des différents panels et conférences prononcés au Mabef et publiés dans le Mabef news. Faut-il aussi rappeler qu’à travers les différentes éditions du Mabef certains porteurs de projets ont eu des contacts avec certaines structures financières dont des projets ont été financés. Ceci à notre avis contribue à la réduction de la pauvreté. Mais il faut savoir que beaucoup reste à faire, C`est pourquoi nous continuons notre rôle d`éducateur et de formateur et d’informateurs à travers l’hebdomadaire Mabef News. Nous avons la conviction qu`à force de persévérance nous y arriverons tous.
Nous sommes à notre 7ème édition et comme le dit la bible, le chiffre 7 est celui de la perfection, donc cette année nous comptons organiser un Mabef de maturité. C`est pourquoi nous avons pris les dispositions nécessaires pour qu`effectivement, les exposants et les visiteurs soient satisfaits. Nous espérons qu’au sortir de cette édition qui se tient concomitamment avec les assises de la Bad, que le climat de confiance auprès des partenaires au développement et des investisseurs étrangers sera renforcera afin que la Côte d`Ivoire retrouve sa place d` antan et sa noblesse.
La matérialisation de cette implication est le Forum des investissements de la diaspora ivoirienne (FIDI) qui sera organisée en même temps que les expositions traditionnelles du Mabef. Pendant toute la durée du Marché, autour du thème central « Comment capitaliser l’investissement des Ivoiriens de la diaspora ? », des Ivoiriens, pour la plupart des hommes d’affaires établis dans les pays comme la France, l’Allemagne, l’Angleterre, les Etats-Unis, etc. vont aller à la rencontre de leurs frères d’Abidjan. Echanges d’expériences, signature de contrat de partenariat, animations de stands, conférences débats, etc. vont meubler le FIDI.
Pour Bernard N’Dri, le directeur général de Media Afrique communication (Mediacom), structure initiatrice du Mabef, le FIDI devrait permettre aux potentiels entrepreneurs ivoiriens d’être, entre autres, renseignés sur « sur le mode de financement des projets » et surtout « d’initier des projets qui seront prêts à être financés ».
En la matière, les banques qui vont participer au Mabef seront qualifiées pour donner toutes sortes d’informations liées au financement de projets aux potentiels entrepreneurs.
Le Mabef 2010 se déroulera à la Caistab.
André Silver Konan
Le Mabef 2010 enregistre une innovation majeure, qui est le Forum de l`Investissement de la diaspora (Fidi). En fonction de nos objectifs, il fallait aller plus loin en proposant à la Côte d’Ivoire une nouvelle source de financement ; entendu que jusqu`à présent le financement du développement de ce pays est reposé sur l`agriculture et le résultat de la vente des autres produits. A une certaine époque lorsque les difficultés se sont faites sentir, on s`est tourné vers les partenaires au développement par le truchement des emprunts qui nous ont aidés. Mais avec l`expérience des pays limitrophes, tels que le Mali et le Sénégal, une autre source de financement s`est présenté; il s`agit de l`apport de la diaspora ivoirienne. En effet ceux-ci possèdent de gros moyens et ils ont investi beaucoup d`argent dans ces pays. Nous leur avons rendu visite, nous avons fait une sensibilisation et ils acceptent de venir participer à cette 7ème édition du Mabef qui constitue pour eux un tremplin, afin de participer au développement de la Côte d`Ivoire. C`est à juste titre que nous avons opté pour le thème : « Comment capitaliser l`investissement de la diaspora ivoirienne ». Comme autre innovation non négligeable, c`est la présence des responsables de l`Association des banques tunisiennes, qui viendront partager leur expérience avec leurs homologues ivoiriens.
Il est important de rappeler que la création du Mabef visait deux objectifs principaux. D’abord, rapprocher les produits et services bancaires des populations, afin de contribuer à relever notre taux de bancarisation qui est très faible ; ensuite, susciter ou inculquer l`esprit d`entreprenariat à cette population ivoirienne et la réduction de la pauvreté en son sein.
En ce qui concerne le premier point, c`est vrai que le taux de bancarisation reste encore faible, mais les produits et services des banques et des assurances tend à ne plus constituer un mystère pour les populations et le constat le plus évident est que les agences des banques ne se retrouvent plus seulement au Plateau ou dans les grandes agglomérations, mais elles vont vers les populations les plus reculées. Les conditions d`ouverture de compte ou d`acquisition de police d`assurance ont été substantiellement réduites. Les établissements financiers tiennent compte des besoins des populations dans la création de nouveaux produits. En somme la population a compris que la banque n`est pas faite pour une catégorie de personne, mais pour tout le monde.
S’agissant de l`esprit d`entreprenariat, il faut dire qu`aujourd`hui, les populations ont compris que l`état providence est fini. Les diplômés n`attendent plus aussi d`être embauchés à la fonction publique, mais ils font l`effort de créer leurs propres entreprises. Tout ceci résulte de la sensibilisation faite au cours des différents panels et conférences prononcés au Mabef et publiés dans le Mabef news. Faut-il aussi rappeler qu’à travers les différentes éditions du Mabef certains porteurs de projets ont eu des contacts avec certaines structures financières dont des projets ont été financés. Ceci à notre avis contribue à la réduction de la pauvreté. Mais il faut savoir que beaucoup reste à faire, C`est pourquoi nous continuons notre rôle d`éducateur et de formateur et d’informateurs à travers l’hebdomadaire Mabef News. Nous avons la conviction qu`à force de persévérance nous y arriverons tous.
Nous sommes à notre 7ème édition et comme le dit la bible, le chiffre 7 est celui de la perfection, donc cette année nous comptons organiser un Mabef de maturité. C`est pourquoi nous avons pris les dispositions nécessaires pour qu`effectivement, les exposants et les visiteurs soient satisfaits. Nous espérons qu’au sortir de cette édition qui se tient concomitamment avec les assises de la Bad, que le climat de confiance auprès des partenaires au développement et des investisseurs étrangers sera renforcera afin que la Côte d`Ivoire retrouve sa place d` antan et sa noblesse.
