Sur près de 18 milliards FCFA attendus pour la construction du pont de Jacqueville, seulement 3 milliards ont, jusque là, été décaissés par les bailleurs de Fonds. Le ministre des infrastructures économiques, Dagobert Banzio était sur le site le week end dernier.
Prévus pour prendre fin dans 24 mois, les travaux de construction du pont qui va relier la ville d’Abidjan à celle de Jacqueville ont effectivement démarré. Le ministre des infrastructures économiques, Dagobert Banzio, était le samedi 22 mai 2010 sur le site .Il est bien de savoir que le financement de cet ouvrage de 18 milliards FCFA est partagé entre la BOAD, BADEA, le Fond de l’OPEP et l’Etat de Côte d’Ivoire. Le premier responsable des infrastructures économiques qui a été reçu dans l’un des nombreux bureaux de l’entreprise « ARABE CONTRACOR » , chargée de la construction du pont , a voulu être très transparent avec les responsables de toutes les parties concernées, en disant : « Il ne faut pas se le cacher, s’il y a des difficultés , il faut en parler sans hésiter pour que , tous les ivoiriens sachent que des effort sont en train d’être faits et qu’il existent des problèmes qu’il faut régler.
Il faut que chacun assume ses responsabilités pour que l’ouvrage pour lequel le chef de l’Etat a pris des engagements et dont les travaux ont effectivement débuté se déroule sans accroc. » Le tableau ainsi planté a permis à Farah, responsable de l’entreprise « Arabe Contractor » de non seulement exposer sur les avancées des travaux de construction du pont mais aussi de relever quelques difficultés dues essentiellement à la lenteur dans le décaissement des bailleurs de Fonds. En effet, pour le 1er décompte seules la BOAD et la BADEA ont pu payer leur part estimée à 3, 6 milliards FCFA. Quant à la Côte d’Ivoire et le Fonds de l’OPEP, ils tardent à mettre à la disposition du constructeur leur part. A ce stade, les opérations devraient se trouver au 2ème décompte. Mais les uns et les autres traînent encore les pas et cette situation est , selon M Farah de « Arabe Contractor » une situation qui lui donne des soucis. Malgré donc ces difficultés, dira Farah, des efforts sont faits par sont entreprise sur Fonds propres pour avancer dans les travaux, en attendant que la BOAD 33%, BADEA 33 %, le Fonds de l’OPEP 27% et la Côte d’ivoire 5% plus la TVA, ne se décident. Le ministre Dagobert Banzio à la fin de la visite, de démarrage des travaux de la construction du pont, a fait d’autres précisions. Il a salué tous les partenaires, tous les bailleurs qui ce sont engagés et qui tiennent à respecter cet engagement. Pour sa part, il fera en sorte que la sensibilisation continu au niveau de la procédure de décaissements pour que tout se passe bien. En tout cas, le ministre a promis secoué les choses pour que l’Etat de Côte d’Ivoire tienne ses promesses vis-à-vis de l’entreprise « Arabe Contractor » et des populations qui ont été déplacées et qui attendent le reliquat de 50 milliards FCFA après avoir déjà encaissé 30 milliards FCFA. Cette visite du ministre Banzio sera certainement le déclic important dans la suite des choses.
JC KORE
Prévus pour prendre fin dans 24 mois, les travaux de construction du pont qui va relier la ville d’Abidjan à celle de Jacqueville ont effectivement démarré. Le ministre des infrastructures économiques, Dagobert Banzio, était le samedi 22 mai 2010 sur le site .Il est bien de savoir que le financement de cet ouvrage de 18 milliards FCFA est partagé entre la BOAD, BADEA, le Fond de l’OPEP et l’Etat de Côte d’Ivoire. Le premier responsable des infrastructures économiques qui a été reçu dans l’un des nombreux bureaux de l’entreprise « ARABE CONTRACOR » , chargée de la construction du pont , a voulu être très transparent avec les responsables de toutes les parties concernées, en disant : « Il ne faut pas se le cacher, s’il y a des difficultés , il faut en parler sans hésiter pour que , tous les ivoiriens sachent que des effort sont en train d’être faits et qu’il existent des problèmes qu’il faut régler.
Il faut que chacun assume ses responsabilités pour que l’ouvrage pour lequel le chef de l’Etat a pris des engagements et dont les travaux ont effectivement débuté se déroule sans accroc. » Le tableau ainsi planté a permis à Farah, responsable de l’entreprise « Arabe Contractor » de non seulement exposer sur les avancées des travaux de construction du pont mais aussi de relever quelques difficultés dues essentiellement à la lenteur dans le décaissement des bailleurs de Fonds. En effet, pour le 1er décompte seules la BOAD et la BADEA ont pu payer leur part estimée à 3, 6 milliards FCFA. Quant à la Côte d’Ivoire et le Fonds de l’OPEP, ils tardent à mettre à la disposition du constructeur leur part. A ce stade, les opérations devraient se trouver au 2ème décompte. Mais les uns et les autres traînent encore les pas et cette situation est , selon M Farah de « Arabe Contractor » une situation qui lui donne des soucis. Malgré donc ces difficultés, dira Farah, des efforts sont faits par sont entreprise sur Fonds propres pour avancer dans les travaux, en attendant que la BOAD 33%, BADEA 33 %, le Fonds de l’OPEP 27% et la Côte d’ivoire 5% plus la TVA, ne se décident. Le ministre Dagobert Banzio à la fin de la visite, de démarrage des travaux de la construction du pont, a fait d’autres précisions. Il a salué tous les partenaires, tous les bailleurs qui ce sont engagés et qui tiennent à respecter cet engagement. Pour sa part, il fera en sorte que la sensibilisation continu au niveau de la procédure de décaissements pour que tout se passe bien. En tout cas, le ministre a promis secoué les choses pour que l’Etat de Côte d’Ivoire tienne ses promesses vis-à-vis de l’entreprise « Arabe Contractor » et des populations qui ont été déplacées et qui attendent le reliquat de 50 milliards FCFA après avoir déjà encaissé 30 milliards FCFA. Cette visite du ministre Banzio sera certainement le déclic important dans la suite des choses.
JC KORE
