Le contentieux sur la liste électorale dite « grise », débuté le 18 mai dernier, prend fin ce mardi 1er juin 2010. En tout cas, pour ce qui concerne la phase d’enregistrement des dossiers. Cependant, selon des sources fiables, seuls 3.272 pétitionnaires ont été enregistrés à la date du mercredi 26 mai dernier sur toute l’étendue du territoire national. Cela, avec un taux variant d’un département à un autre. Si à Abengourou le nombre de requérants est de 150, à Agnibilékrou, il est de 13. A Ferké par contre, l’on compte 73 pétitionnaires, pendant que le nombre de Daoukro est de 36. Et à Gagnoa, le contentieux a enregistré 76 dossiers. Dans un département comme Boundiali, le nombre de requérants est de zéro pour l’instant. Sur le plan national, les statistiques indiquent que le nombre global de requérants à l’issue de cette opération excédera difficilement les 5000.
Pour une opération annoncée avec autant de bruit par le FPI et le camp présidentiel, la moisson est bien trop maigre. Une remarque aussi partagée par le Direction centrale de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara chargée des questions électorales, dirigée par M. Mamadou Sanogo, que nous avons joint hier au téléphone. « Cette opération justifie une perte de temps inutile voulue par le parti de Laurent Gbagbo. Et au-delà du retard, c’est de l’argent que perd ainsi de façon gratuite le contribuable ivoirien », déplore M. Sanogo. En effet, selon nos sources, le coût moyen de cette opération par pétitionnaire est de 300.000 francs CFA. Mathématiquement, la Côte d’Ivoire aura donc dépensé près d’un milliard et demi (1.500.000) de francs pour une opération aussi insignifiante.
Diawara Samou
Pour une opération annoncée avec autant de bruit par le FPI et le camp présidentiel, la moisson est bien trop maigre. Une remarque aussi partagée par le Direction centrale de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara chargée des questions électorales, dirigée par M. Mamadou Sanogo, que nous avons joint hier au téléphone. « Cette opération justifie une perte de temps inutile voulue par le parti de Laurent Gbagbo. Et au-delà du retard, c’est de l’argent que perd ainsi de façon gratuite le contribuable ivoirien », déplore M. Sanogo. En effet, selon nos sources, le coût moyen de cette opération par pétitionnaire est de 300.000 francs CFA. Mathématiquement, la Côte d’Ivoire aura donc dépensé près d’un milliard et demi (1.500.000) de francs pour une opération aussi insignifiante.
Diawara Samou
