Accord de prêt pour la desserte en eau potable pour Abidjan nord-est - La Badea décaisse 4,2 milliards de Fcfa

Les populations du nord-est de la ville d’Abidjan seront bientôt soulagées. En effet, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) vient d’octroyer un prêt de 8 millions de dollars, soit 4,2 milliards de Fcfa à la Côte d’Ivoire pour le financement du projet de renforcement de desserte en eau potable de la ville d’Abidjan. Lors de la signature de cet accord jeudi dernier, à l’immeuble Sciam, Abdelaziz Khelef, Directeur général de la Badea, a indiqué que les principaux objectifs du projet sont entre autres, la contribution à combler le déficit en production d’eau potable de la ville d’Abidjan ; l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable de la zone de Bingerville en vue de satisfaire les besoins des populations ; la contribution à la réduction des maladies d’origines hydriques et l’amélioration de la santé publique ; la contribution à l’atteinte des objectifs du millénaire. Il s’agit d’un prêt remboursable sur une période de 30 ans, un délai de grâce de 10 ans, avec un taux d’intérêt annuel de 1%. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a salué la qualité de cette coopération et rappelé que ce prêt est destiné à l’amélioration de l’accès à l’eau potable des populations d’Abidjan. Les financements cumulés de la Badea en faveur de la Côte d’Ivoire à 33,7 milliards de Fcfa. Ces financements sont principalement consacrés à la lutte contre la pauvreté (développement rural, infrastructures routières et éducation). « Les interventions de la Badea se caractérisent par les actions de soutien aux activités économiques et d’amélioration du bien-être des populations », a indiqué Diby, qui a garanti la valorisation et l’efficience de l’utilisation des ressources. « Il s’agira à ce niveau, de conduire le projet conformément aux délais et aux spécifications techniques définis afin que pour les populations de la zone nord-est de la ville d’Abidjan, les souffrances relatives à l’accès à l’eau potable soient, au plus tôt, un triste souvenir », a souligné le ministre Diby.

Jean Eric ADINGRA