Installation de la cellule Genre au MEF : Charles Diby salue l’initiative

Le comité de pilotage de la cellule Genre du ministère de l’Economie et des Finances a procédé vendredi dernier à l’installation et au lancement des activités de cette cellule focale en présence du ministre Charles Diby Koffi. Selon la présidente, Mme Vigagnami Marie Gbato, cette installation s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le ministre de l’Economie et des Finances afin de garantir une croissance économique forte et durable. Cependant, elle a tenu à préciser que le concept « genre », différent du sexe, est un construit social. « Il doit être compris sous l’angle des rôles des responsabilités, des aptitudes, des comportements façonnés par la société et attribués différemment aux hommes et aux femmes » a-t-elle fait savoir. Enfin, elle a rappelé que le gouvernement a mis en place une politique nationale et une déclaration solennelle sur l’égalité des chances, l’équité et le genre.

Mme Fatim Maïga, directrice pays du Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme (UNIFEM) a noté que même si un cadre politique favorable à l’égalité et l’équité des sexes existe en Côte d’Ivoire, il n’en demeure pas moins que des obstacles persistent. Il s’agit de l’insuffisance de la contribution budgétaire nationale et du temps consacré aux questions de genre par les responsables des cellules genre, le manque de ressources humaines qualifiées en genre. Face à ces défis, Mme Fatim Maïga a souhaité que la cellule focale genre du ministère de l’Economie et des Finances œuvre au renforcement des capacités des cadres du ministère et à la mise en place d’un dispositif d’intégration du genre dans les programmes et projets. Pour le ministre Charles Diby Koffi, il était inadmissible que son département reste en marge de cette approche, qui est un facteur déterminant dans le développement socio-économique. C’est pourquoi, il a salué cette initiative et a insisté sur « la participation active et l’implication effective des membres de la cellule et des cadres afin de s’approprier cet outil de développement».

Sogona Sidibé