Le président Donald Kaberuka a expliqué dans un langage diplomatique que le retour de la Bad en Côte d’Ivoire n’est pas lié aux élections. Mais plutôt à la sécurité. Soit. Mais selon des indiscrétions, les gouverneurs souhaitent que les élections aient lieu le plus rapidement possible. Car les élections, transparentes, sont le gage d’une sécurité, donc d’une paix durable. En évoquant les évaluations chaque 6 mois, Donald Kaberuka souhaite en filigrane que d’ici la première évaluation, se tienne l’élection présidentielle. Ainsi, c’est à Lisbonne, au Portugal, en 2011 que se jouera le sort de la Côte d’Ivoire. Et si la décision est favorable à la Côte d’Ivoire, il faudra attendre encore une année supplémentaire pour permettre la bonne planification et un retour ordonné des opérations de la banque à son siège. La situation n’est donc pas encore propice tant que l’élection n’a pas lieu. Il appartient donc aux Ivoiriens de jouer leur partition. Le seul défi qui vaille d’être relevé est celui de la tenue des joutes électorales, sinon, tout ce qui entoure les propos et autre, n’est que maquillage, superflu.
J.E.A.
J.E.A.