La question du retour de la Banque africaine de développement (Bad) à son siège d’Abidjan a volé la vedette aux sujets abordés lors de la conférence de presse animée hier par le ministre d’État, ministre du Plan et du développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré. M. Bohoun Bouabré n’est pas passé par quatre chemins pour dire haut, ce qui pourrait constituer un élément déclencheur (du retour à Abidjan) et qui circule bas dans le milieu bancaire. « La tenue d’élection et la formation d’un gouvernement qui assure la stabilité sont l’évolution attendue par tous les partenaires », a déclaré le ministre d’État. 95% du personnel s’opposeraient-ils à la décision de revenir à Abidjan ? A cette préoccupation, le ministre a indiqué clairement que ce n’est pas le personnel qui décide, avant d’ajouter qu’il suspecte une manipulation, à propos de cette information.
Au demeurant, il a rappelé que l’avis du personnel n’a pas compté lorsque l’institution se délocalisait temporairement en 2003.
La seule instance dont la décision a valeur exécutoire reste le conseil des gouverneurs. Justement, la prochaine réunion de ce conseil se tient exactement dans un an, les 9 et 10 juin 2011 à Lisbonne au Portugal (où auront lieu les 46es assemblées annuelles). Éventuellement, cette réunion pourrait se prononcer sur les avancées réalisées par la Côte d’Ivoire et remettre la question sur la table. C’est pourquoi, le ministre d’État a suggéré : « il faut attendre que ceux qui ont le pouvoir de décision décident ».
En terme de bilan, en dehors des grandes décisions prises à Abidjan (augmentation du capital de 200%, admission de deux nouveaux administrateurs, élection du président…), M. Bouabré a surtout retenu que ces assises ont permis aux Ivoiriens d’avoir confiance en eux. Car certains ne souhaitaient pas la tenue de ces 45es assemblées pendant que d’autres n’y croyaient pas. Aussi a-t-il tenu à dire merci à la presse pour le travail abattu, sans oublier de distribuer des satisfecits à toute l’équipe qu’il a managée.
Renouvelant sa confiance et son admiration à l’ambassadeur Tui Digbé, président de la Commission accueil hébergement et protocole, accusé à tort de détenir une prime journalière de 150.000 Fcfa des agents du protocole alors que ce forfait s’élevait à seulement 20.000 Fcfa. Parallèlement, le ministre d’État a été amené à se prononcer sur une éventuelle « guéguerre » entre le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro et le Président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly. Pour lui qui a dit pratiquer les deux hommes, ce sont deux personnalités brillantes, « l’un, grand magistrat et l’autre, grand intellectuel qui travaillent pour la République, donc on est tranquille ».
Adama Koné
Au demeurant, il a rappelé que l’avis du personnel n’a pas compté lorsque l’institution se délocalisait temporairement en 2003.
La seule instance dont la décision a valeur exécutoire reste le conseil des gouverneurs. Justement, la prochaine réunion de ce conseil se tient exactement dans un an, les 9 et 10 juin 2011 à Lisbonne au Portugal (où auront lieu les 46es assemblées annuelles). Éventuellement, cette réunion pourrait se prononcer sur les avancées réalisées par la Côte d’Ivoire et remettre la question sur la table. C’est pourquoi, le ministre d’État a suggéré : « il faut attendre que ceux qui ont le pouvoir de décision décident ».
En terme de bilan, en dehors des grandes décisions prises à Abidjan (augmentation du capital de 200%, admission de deux nouveaux administrateurs, élection du président…), M. Bouabré a surtout retenu que ces assises ont permis aux Ivoiriens d’avoir confiance en eux. Car certains ne souhaitaient pas la tenue de ces 45es assemblées pendant que d’autres n’y croyaient pas. Aussi a-t-il tenu à dire merci à la presse pour le travail abattu, sans oublier de distribuer des satisfecits à toute l’équipe qu’il a managée.
Renouvelant sa confiance et son admiration à l’ambassadeur Tui Digbé, président de la Commission accueil hébergement et protocole, accusé à tort de détenir une prime journalière de 150.000 Fcfa des agents du protocole alors que ce forfait s’élevait à seulement 20.000 Fcfa. Parallèlement, le ministre d’État a été amené à se prononcer sur une éventuelle « guéguerre » entre le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro et le Président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly. Pour lui qui a dit pratiquer les deux hommes, ce sont deux personnalités brillantes, « l’un, grand magistrat et l’autre, grand intellectuel qui travaillent pour la République, donc on est tranquille ».
Adama Koné