A l’instar de la plupart de capitales africaines, Abidjan connait un problème criard de logements dû à une urbanisation galopante, occasionnée par un flux massif des populations en quête de lendemains meilleurs. Se loger oui… mais à quel prix ?
Les Hautes tensions se présentent comme « une forte concentration d’énergie électrique ». Et pourtant, à Abidjan, certaines personnes vivent sous ces grandes antennes de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) sans que cela n’émeuve personne. Ces grandes antennes : Hautes Tensions, ne sont pas commodes au bien être des personnes et des biens. Mais à Abidjan, le mètre carré de terre est couteux. A tel point que son emplacement reste le dernier des soucis de ses occupants. Pourvu qu’on ait une parcelle de terre dans le périmètre de la ville d’Abidjan. Qu’elle soit située au pôle nord ou en antarctique, en bordures de l’eau ou sous de hautes tensions, le pari de s’installer à Abidjan étant acquis, le reste on s’en fout. On s’installe à tort ou à raison sous de puissantes antennes pouvant décharger un impressionnant voltage capable de mettre à feu et à cendres les personnes et les biens . Intrigués par ce que nous sommes tentés d’appeler « la bêtise humaine », nous nous sommes rendus sur certains sites pour avoir de plus amples informations. A Cocody Angré extension, le constat est des plus alarmants. L’homme à qui nous nous sommes adressés, mécanicien de profession a voulu requérir l’anonymat en se prêtant à nos questions. Bon, (il marque une pause). Apparemment, il semble chercher ses mots car il ne manie pas correctement la langue de Molière. Avant, reprit-il, on était à une bonne position. Mais aujourd’hui, tout a changé. On va faire comment, s’est-il interrogé ? Même son de cloche pour les riverains placés sous les hautes tensions de la commune sus citée. C’est le terrain que m’a attribué le ministère de la construction et de l’urbanisme. On a beau se plaindre mais ca n’a rien changé nous a confié AT. A la question de savoir s’il ne craignait pas pour sa propre vie et celle de sa famille, l’homme nous a répondu qu’il a Dieu avec lui pour les garder sains et saufs de tout danger. A Yopougon Siporex, route de Dabou, la situation n’est pas plus reluisante. Mécaniciens par ci, plombiers par là, avec même un marché et des constructions qui rivalisent les places avec de hautes tensions, l’on se surprend allègrement de la dangerosité d’une telle cohabitation qui ne semble intriguer personne. Une pagaille qui a suscité curiosité et questionnement de notre part. Notre démarche ne consiste pas à stigmatiser tel ou tel ministère, mais à interpeller les autorités compétentes afin de prévenir d’éventuels désastres en assainissant le milieu de l’habitat pour que vive une Côte d’Ivoire digne et prospère, prête à relever le défi du développement, notamment, le développement urbain.
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Les Hautes tensions se présentent comme « une forte concentration d’énergie électrique ». Et pourtant, à Abidjan, certaines personnes vivent sous ces grandes antennes de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) sans que cela n’émeuve personne. Ces grandes antennes : Hautes Tensions, ne sont pas commodes au bien être des personnes et des biens. Mais à Abidjan, le mètre carré de terre est couteux. A tel point que son emplacement reste le dernier des soucis de ses occupants. Pourvu qu’on ait une parcelle de terre dans le périmètre de la ville d’Abidjan. Qu’elle soit située au pôle nord ou en antarctique, en bordures de l’eau ou sous de hautes tensions, le pari de s’installer à Abidjan étant acquis, le reste on s’en fout. On s’installe à tort ou à raison sous de puissantes antennes pouvant décharger un impressionnant voltage capable de mettre à feu et à cendres les personnes et les biens . Intrigués par ce que nous sommes tentés d’appeler « la bêtise humaine », nous nous sommes rendus sur certains sites pour avoir de plus amples informations. A Cocody Angré extension, le constat est des plus alarmants. L’homme à qui nous nous sommes adressés, mécanicien de profession a voulu requérir l’anonymat en se prêtant à nos questions. Bon, (il marque une pause). Apparemment, il semble chercher ses mots car il ne manie pas correctement la langue de Molière. Avant, reprit-il, on était à une bonne position. Mais aujourd’hui, tout a changé. On va faire comment, s’est-il interrogé ? Même son de cloche pour les riverains placés sous les hautes tensions de la commune sus citée. C’est le terrain que m’a attribué le ministère de la construction et de l’urbanisme. On a beau se plaindre mais ca n’a rien changé nous a confié AT. A la question de savoir s’il ne craignait pas pour sa propre vie et celle de sa famille, l’homme nous a répondu qu’il a Dieu avec lui pour les garder sains et saufs de tout danger. A Yopougon Siporex, route de Dabou, la situation n’est pas plus reluisante. Mécaniciens par ci, plombiers par là, avec même un marché et des constructions qui rivalisent les places avec de hautes tensions, l’on se surprend allègrement de la dangerosité d’une telle cohabitation qui ne semble intriguer personne. Une pagaille qui a suscité curiosité et questionnement de notre part. Notre démarche ne consiste pas à stigmatiser tel ou tel ministère, mais à interpeller les autorités compétentes afin de prévenir d’éventuels désastres en assainissant le milieu de l’habitat pour que vive une Côte d’Ivoire digne et prospère, prête à relever le défi du développement, notamment, le développement urbain.
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