Connu sous le nom de Américain le fondamental, Djomansé Raoul est un artiste-chanteur. Hormis cette casquette, il est professeur de physique au Centre national des matériels scientifiques (Cnms). Dans cet entretien, il fustige l’attitude indélicate de la jeunesse actuelle et donne un aperçu de son futur mariage.
Quel est votre genre musical et à quand remonte votre dernière œuvre discographique ?
Je fais du Ragga Murphy. En 1996, j’ai fais ‘’Portes la capote’’, en 1999, c’était ‘’First lady’’ avec Mam Campbell ; mais le coup d’Etat a fait que ça n’a pas marché. En 2005, j’en ai fait un autre encore. Mes occupations avec l’émission ‘’Tonnerre’’ ont un peu tout noyé. Je suis encore en studio pour me préparer encore, donc je bouge beaucoup.
De 2005 à 2010, qu’est-ce qui explique ce moment de latence ?
Premièrement, c’est par manque de producteur. Parce que vous savez, aujourd’hui, que le Showbiz est devenu une autre chose. Ensuite, la piraterie. Il n’y a pas de bonne maison de production et de distribution. Comprenez qu’aujourd’hui, tu ne peux pas sortir une œuvre et faire un single comme un Dj et faire beaucoup de bruit. On t’a connu en tant qu’artiste, autant faire une œuvre sur laquelle les gens peuvent écouter six à sept chansons. C’est ce qui fait qu’on préfère prendre du recule pour mieux se préparer. Dieu merci, les choses commencent à avancer. Donc dans peu de temps, on va revoir Américain.
A quand le prochain album de Américain ?
Sincèrement, ce sera cette année 2010 dans le mois de juillet. Il y aura un Américain avec un nouveau style, Ragga, sexy, tout. Ça vient. Je suis presque prêt. Il n’y aura pas de producteur. C’est avec mon propre argent, je paie le studio et je produis mon album. Il ne faudrait pas qu’on dise qu’il y a quelqu’un derrière Américain. Non, il n’y a personne. C’est ici au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) que je travaille et je fais mes petits gombos.
Parlant de la piraterie, quelle analyse faites-vous de la lutte actuelle ?
Ça commence à aller. Je dis merci à Gadji Céli et à son équipe parce qu’il a beaucoup bossé. Il faut que nous autres, puissions soutenir Gadji Céli dans cette lutte-là. Car, ça va porter des fruits, parce qu’à force de conscientiser l’Ivoirien, ça va prendre. Les gens vont comprendre qu’il faut aider les artistes.
Quelles sont vos propositions au nouveau bureau du Burida ?
L’équipe de gestion du Burida est une jeune équipe qui vient d’arriver, il faut lui donner du temps. Alors, je pense qu’il ne faut pas se cantonner sur les idées qu’on connaît déjà. Ce qu’on connaît, c’est ce que reversent les maisons de distribution, ainsi que la Rti. Mais, il y a beaucoup de radios ici. Il faut qu’elles paient puisqu’elles jouent de la musique. Et puis, la manière de collecter les fonds au niveau des restaurants et des bars est à revoir. J’ai même eu à produire un document dessus. Finalement, je n’ai pas pu le déposer parce que je sais que les responsables du Burida ne vont pas prendre cela en compte. Sinon, cette pratique est déjà dépassée. On te donne un certain nombre de tickets et on te dit d’aller dans tel ou tel restaurant pour encaisser. Celui qui va pour encaisser, le fait le matin et la nuit, il peut être soudoyé. Dans ce cas, comment l’argent peut-il rentrer ? Alors qu’il faut introduire les nouvelles technologies. A Abidjan aujourd’hui, on a des démembrements de l’impôt un peu partout, ainsi que les mairies. Toutes les mairies connaissent le nombre de restaurants dans les communes comme Adjamé, Yopougon, Cocody, partout en Côte d’Ivoire. On n’a qu’à aller voir le maire et on lui dit : « monsieur le maire, voici notre action. On vient avec vous ». Lorsque par exemple, le maquis ‘’Abidjan’’ va venir payer ses taxes à la mairie de Yopougon, au lieu de 15 000F, ce seront soit 20 000F et les 5000F supplémentaires seront pour le Burida. Cela va faire que le Burida saura que chaque fin de mois, il va percevoir 5000F et ceux qui iront encaisser ne pourront plus faire disparaître l’argent. Ou encore, l’argent pourra être reversé directement dans ces centres d’impôt. Et les pertes seront moindres. Quand tu vas expliquer cela aux responsables du Burida, ils vont dire non. Et on est toujours dans le milieu folklore encore. Il suffit de tenter cela seulement et on verra ce qui va rentrer.
Pourquoi êtes-vous pessimiste au sujet du document que vous avez élaboré ?
Oh, je sais que quand ça vient de quelqu’un d’ici, ils vont dire celui-là il veut nous faire croire qu’il connaît ceci ou cela. Ils ne vont pas appliquer ça. Ce qui est sûr, je t’en ai parlé ; ils vont lire et comprendre et ils vont m’appeler. J’ai les documents, on peut faire un séminaire de formation pour voir comment ça va porter. Aujourd’hui, tu prends une ville comme San Pedro, il y a une petite direction du Burida là-bas. Ça fait combien de temps que le responsable y est installé ? Il a eu le temps de s’afficher avec tous les pirates de la région. Il gagne les 5000 F, est-ce qu’il va laisser quelque chose pour le Burida ? Il suffit d’aller voir la mairie de San Pedro ou la direction des impôts qui vont lister tous les endroits sonorisés, les grands magasins. Et lorsque les agents des impôts iront encaisser, ils vont le faire aussi pour le Burida. C’est tellement simple comme de l’eau de roche.
Combien d’enfants Américain a-t-il ?
J’ai un seul enfant. Je vis avec la mère de mon fils et nous vivons comme les blancs. Nous ne sommes pas venus sur la terre pour former un village. J’ai toujours été un homme sérieux.
Quel est votre genre de femme ?
Bon écoute, quand on te pose cette question, c’est comme si tu as passé ton temps à courir après les femmes. Je suis avec ma femme, sincèrement je n’ai pas de problème. Si tu as bien remarqué, maintenant quand tu me vois, on sait que Américain ne sort plus. C’est ce qui fait que j’ai pris du poids, je dors beaucoup. Les filles ne sont plus trop vraies.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est-à dire qu’une fille va venir te voir aujourd’hui, elle va te faire les yeux doux. Mais, elle pense directement à ta poche. On n’est plus dans ce style-là. On doit se caser. Dans peu de temps, je vais annoncer mon mariage. Ce sera l’incroyable mariage de Américain. Ce n’est pas n’importe quel mariage. Ce sera le seul mariage où le maire lui-même va se déplacer. Les invités auront tout sur la table en même temps. Avant de dire ‘’oui’’, je chante deux morceaux. Avant que ma femme ne dise ‘’oui’’, les artistes viendront chanter. C’est ce qu’on appelle le mariage. Et les invités qui viendront paieront un ticket avant d’entrer. C’est ça l’incroyable mariage de Américain.
A quand cet incroyable mariage ?
Il y a une équipe qui est en place pour préparer le mariage. Si on annonce, peut-être que des petites ‘’Gos’’, à côté, iront voir les marabouts. Tu vois un peu. (Rire) ! On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. Ça veut dire qu’il y a au moins des petites encore à côté.
Quels conseils pouvez-vous donner à la jeunesse actuelle ?
Que la jeunesse actuelle évite la facilité au niveau social. « Ah, mon vieux père, mon vieux père », c’est trop facile tout ça. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a beaucoup de potentialités, on a des occasions. Il suffit d’innover. Il suffit de vouloir créer. On va sans doute dire avec quoi. Lorsque tu n’as pas un bon projet, on ne peut pas te financer. Aujourd’hui, la jeunesse s’adonne beaucoup à l’alcool, au sexe. Il y a le sida qui est là. Les gens banalisent ça, mais ça existe réellement. Quand on va animer les séances de sensibilisation, on voit. Le Vih/ Sida est une réalité. Mais, il n’y a pas que le Sida, il y a aussi l’hépatite. Les jeunes, c’est l’alcool. Dans les boîtes, les filles sont dans des mini-jupes. On s’attrape, on ‘’s’allume’’ et puis c’est tout. Ça, ce n’est rien. Que la jeunesse fasse beaucoup attention, car l’avenir, c’est la jeunesse qui, aujourd’hui, a commencé à prendre les dérives. Présentement, vas dans les cybercafés. Les collégiens sont pleins, rien que pour ‘’brouter’’ ; le gain facile, l’argent facile. Tout cela ne fait pas avancer. L’argent qu’ils vont récolter, ils appellent ça le ‘’west’’, c’est pour aller ‘’chauffer’’ dans les maquis et dans les bars pour qu’on chante leur nom. Tout ça, ce n’est pas bien, il faut changer de mentalité. Il faut aller au fond de son mental pour faire sortir ce qui est essentiel. C’est ce que j’appelle la fondamentale.
Quel est votre message à l’endroit des politiciens de la Côte d’Ivoire ?
A tous les politiciens de la Côte d’Ivoire, qu’ils laissent tomber leurs intérêts personnels. Parce que lorsque tu te lèves pour faire la politique, c’est parce que tu veux apporter quelque chose à la population. Chacun vient faire de la politique pour se remplir la poche et avoir un château à la Riviera Golf, avoir des 4x4 et deux ou trois petites maîtresses à côté. Or, au début, ce n’était pas ce qu’ils disaient. C’était des promesses. Même ceux qui sont dans l’opposition, chacun veut avoir pour lui et entretenir ses petites ‘’Gos’’. Tout cela n’est pas bien. Pensez à la population d’abord, luttez pour elle et nous, à notre tour, saurions comment vous remercier. Que Dieu bénisse tout le monde. C’est Américain le fondamental. Il faut aller au fond de son mental pour faire sortir ce qui est positif, essentiel. Si tu es handicapé, transforme ton handicap en éléments positifs et propose quelque chose de bien aux gens. Aimes-toi d’abord et Dieu t’aimera et il va t’aider.
Réalisée par Nathalie Kassi
Quel est votre genre musical et à quand remonte votre dernière œuvre discographique ?
Je fais du Ragga Murphy. En 1996, j’ai fais ‘’Portes la capote’’, en 1999, c’était ‘’First lady’’ avec Mam Campbell ; mais le coup d’Etat a fait que ça n’a pas marché. En 2005, j’en ai fait un autre encore. Mes occupations avec l’émission ‘’Tonnerre’’ ont un peu tout noyé. Je suis encore en studio pour me préparer encore, donc je bouge beaucoup.
De 2005 à 2010, qu’est-ce qui explique ce moment de latence ?
Premièrement, c’est par manque de producteur. Parce que vous savez, aujourd’hui, que le Showbiz est devenu une autre chose. Ensuite, la piraterie. Il n’y a pas de bonne maison de production et de distribution. Comprenez qu’aujourd’hui, tu ne peux pas sortir une œuvre et faire un single comme un Dj et faire beaucoup de bruit. On t’a connu en tant qu’artiste, autant faire une œuvre sur laquelle les gens peuvent écouter six à sept chansons. C’est ce qui fait qu’on préfère prendre du recule pour mieux se préparer. Dieu merci, les choses commencent à avancer. Donc dans peu de temps, on va revoir Américain.
A quand le prochain album de Américain ?
Sincèrement, ce sera cette année 2010 dans le mois de juillet. Il y aura un Américain avec un nouveau style, Ragga, sexy, tout. Ça vient. Je suis presque prêt. Il n’y aura pas de producteur. C’est avec mon propre argent, je paie le studio et je produis mon album. Il ne faudrait pas qu’on dise qu’il y a quelqu’un derrière Américain. Non, il n’y a personne. C’est ici au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) que je travaille et je fais mes petits gombos.
Parlant de la piraterie, quelle analyse faites-vous de la lutte actuelle ?
Ça commence à aller. Je dis merci à Gadji Céli et à son équipe parce qu’il a beaucoup bossé. Il faut que nous autres, puissions soutenir Gadji Céli dans cette lutte-là. Car, ça va porter des fruits, parce qu’à force de conscientiser l’Ivoirien, ça va prendre. Les gens vont comprendre qu’il faut aider les artistes.
Quelles sont vos propositions au nouveau bureau du Burida ?
L’équipe de gestion du Burida est une jeune équipe qui vient d’arriver, il faut lui donner du temps. Alors, je pense qu’il ne faut pas se cantonner sur les idées qu’on connaît déjà. Ce qu’on connaît, c’est ce que reversent les maisons de distribution, ainsi que la Rti. Mais, il y a beaucoup de radios ici. Il faut qu’elles paient puisqu’elles jouent de la musique. Et puis, la manière de collecter les fonds au niveau des restaurants et des bars est à revoir. J’ai même eu à produire un document dessus. Finalement, je n’ai pas pu le déposer parce que je sais que les responsables du Burida ne vont pas prendre cela en compte. Sinon, cette pratique est déjà dépassée. On te donne un certain nombre de tickets et on te dit d’aller dans tel ou tel restaurant pour encaisser. Celui qui va pour encaisser, le fait le matin et la nuit, il peut être soudoyé. Dans ce cas, comment l’argent peut-il rentrer ? Alors qu’il faut introduire les nouvelles technologies. A Abidjan aujourd’hui, on a des démembrements de l’impôt un peu partout, ainsi que les mairies. Toutes les mairies connaissent le nombre de restaurants dans les communes comme Adjamé, Yopougon, Cocody, partout en Côte d’Ivoire. On n’a qu’à aller voir le maire et on lui dit : « monsieur le maire, voici notre action. On vient avec vous ». Lorsque par exemple, le maquis ‘’Abidjan’’ va venir payer ses taxes à la mairie de Yopougon, au lieu de 15 000F, ce seront soit 20 000F et les 5000F supplémentaires seront pour le Burida. Cela va faire que le Burida saura que chaque fin de mois, il va percevoir 5000F et ceux qui iront encaisser ne pourront plus faire disparaître l’argent. Ou encore, l’argent pourra être reversé directement dans ces centres d’impôt. Et les pertes seront moindres. Quand tu vas expliquer cela aux responsables du Burida, ils vont dire non. Et on est toujours dans le milieu folklore encore. Il suffit de tenter cela seulement et on verra ce qui va rentrer.
Pourquoi êtes-vous pessimiste au sujet du document que vous avez élaboré ?
Oh, je sais que quand ça vient de quelqu’un d’ici, ils vont dire celui-là il veut nous faire croire qu’il connaît ceci ou cela. Ils ne vont pas appliquer ça. Ce qui est sûr, je t’en ai parlé ; ils vont lire et comprendre et ils vont m’appeler. J’ai les documents, on peut faire un séminaire de formation pour voir comment ça va porter. Aujourd’hui, tu prends une ville comme San Pedro, il y a une petite direction du Burida là-bas. Ça fait combien de temps que le responsable y est installé ? Il a eu le temps de s’afficher avec tous les pirates de la région. Il gagne les 5000 F, est-ce qu’il va laisser quelque chose pour le Burida ? Il suffit d’aller voir la mairie de San Pedro ou la direction des impôts qui vont lister tous les endroits sonorisés, les grands magasins. Et lorsque les agents des impôts iront encaisser, ils vont le faire aussi pour le Burida. C’est tellement simple comme de l’eau de roche.
Combien d’enfants Américain a-t-il ?
J’ai un seul enfant. Je vis avec la mère de mon fils et nous vivons comme les blancs. Nous ne sommes pas venus sur la terre pour former un village. J’ai toujours été un homme sérieux.
Quel est votre genre de femme ?
Bon écoute, quand on te pose cette question, c’est comme si tu as passé ton temps à courir après les femmes. Je suis avec ma femme, sincèrement je n’ai pas de problème. Si tu as bien remarqué, maintenant quand tu me vois, on sait que Américain ne sort plus. C’est ce qui fait que j’ai pris du poids, je dors beaucoup. Les filles ne sont plus trop vraies.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est-à dire qu’une fille va venir te voir aujourd’hui, elle va te faire les yeux doux. Mais, elle pense directement à ta poche. On n’est plus dans ce style-là. On doit se caser. Dans peu de temps, je vais annoncer mon mariage. Ce sera l’incroyable mariage de Américain. Ce n’est pas n’importe quel mariage. Ce sera le seul mariage où le maire lui-même va se déplacer. Les invités auront tout sur la table en même temps. Avant de dire ‘’oui’’, je chante deux morceaux. Avant que ma femme ne dise ‘’oui’’, les artistes viendront chanter. C’est ce qu’on appelle le mariage. Et les invités qui viendront paieront un ticket avant d’entrer. C’est ça l’incroyable mariage de Américain.
A quand cet incroyable mariage ?
Il y a une équipe qui est en place pour préparer le mariage. Si on annonce, peut-être que des petites ‘’Gos’’, à côté, iront voir les marabouts. Tu vois un peu. (Rire) ! On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. Ça veut dire qu’il y a au moins des petites encore à côté.
Quels conseils pouvez-vous donner à la jeunesse actuelle ?
Que la jeunesse actuelle évite la facilité au niveau social. « Ah, mon vieux père, mon vieux père », c’est trop facile tout ça. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a beaucoup de potentialités, on a des occasions. Il suffit d’innover. Il suffit de vouloir créer. On va sans doute dire avec quoi. Lorsque tu n’as pas un bon projet, on ne peut pas te financer. Aujourd’hui, la jeunesse s’adonne beaucoup à l’alcool, au sexe. Il y a le sida qui est là. Les gens banalisent ça, mais ça existe réellement. Quand on va animer les séances de sensibilisation, on voit. Le Vih/ Sida est une réalité. Mais, il n’y a pas que le Sida, il y a aussi l’hépatite. Les jeunes, c’est l’alcool. Dans les boîtes, les filles sont dans des mini-jupes. On s’attrape, on ‘’s’allume’’ et puis c’est tout. Ça, ce n’est rien. Que la jeunesse fasse beaucoup attention, car l’avenir, c’est la jeunesse qui, aujourd’hui, a commencé à prendre les dérives. Présentement, vas dans les cybercafés. Les collégiens sont pleins, rien que pour ‘’brouter’’ ; le gain facile, l’argent facile. Tout cela ne fait pas avancer. L’argent qu’ils vont récolter, ils appellent ça le ‘’west’’, c’est pour aller ‘’chauffer’’ dans les maquis et dans les bars pour qu’on chante leur nom. Tout ça, ce n’est pas bien, il faut changer de mentalité. Il faut aller au fond de son mental pour faire sortir ce qui est essentiel. C’est ce que j’appelle la fondamentale.
Quel est votre message à l’endroit des politiciens de la Côte d’Ivoire ?
A tous les politiciens de la Côte d’Ivoire, qu’ils laissent tomber leurs intérêts personnels. Parce que lorsque tu te lèves pour faire la politique, c’est parce que tu veux apporter quelque chose à la population. Chacun vient faire de la politique pour se remplir la poche et avoir un château à la Riviera Golf, avoir des 4x4 et deux ou trois petites maîtresses à côté. Or, au début, ce n’était pas ce qu’ils disaient. C’était des promesses. Même ceux qui sont dans l’opposition, chacun veut avoir pour lui et entretenir ses petites ‘’Gos’’. Tout cela n’est pas bien. Pensez à la population d’abord, luttez pour elle et nous, à notre tour, saurions comment vous remercier. Que Dieu bénisse tout le monde. C’est Américain le fondamental. Il faut aller au fond de son mental pour faire sortir ce qui est positif, essentiel. Si tu es handicapé, transforme ton handicap en éléments positifs et propose quelque chose de bien aux gens. Aimes-toi d’abord et Dieu t’aimera et il va t’aider.
Réalisée par Nathalie Kassi