Ils sont nombreux les habitants des quartiers précaires qui vivent dans la hantise avec la nouvelle saison des pluies. Ces populations vivent sur des sites jugés dangereux par le gouvernement. Pourtant, le plan ORSEC (organisation des secours), mis en place par le gouvernement est chargé de leur recasement. Mais, faute de moyens, ce plan semble inactif. Avant l’hivernage, son coordonateur, le préfet de la région des lagunes, Sam Etiassé, a mené deux opérations d’éclat en détruisant quelques baraques de fortune à Adjamé et Abobo. Depuis, c’est le silence total. Malgré la distribution de mise en demeure, les populations continuent d’habiter sur ces sites. « Nous pas bouger sans des aides consistantes », clament-ils. A Boribana, Mossikro, Gobelet, Ayakro etc., on croise les doigts…en attendant de nouvelles catastrophes.
Dao Maïmouna —
Dao Maïmouna —