Une délégation du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) a sillonné le pays pour mesurer l’impact des projets qu’il a financés.
La pauvreté gagne du terrain et les conditions de vie des ménages se dégradent. Les enquêtes réalisées par les organismes publics établissent l’incidence à 49,5 %. Ces chiffres mettent en exergue la situation dans les zones rurales. Et chaque année, près de 2% de la population, soit plus de 300.000 personnes, tombent dans la trappe. Le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) cherche à inverser la tendance. L’institution onusienne a ainsi mis en route deux initiatives notamment les Programmes d’Appui à la lutte contre la pauvreté (Palcp) et Abris. Ces programmes comportent une série d’actions dont l’objectif est d’améliorer les conditions d’existence des populations défavorisées. Selon la coordinatrice nationale du Programme d’appui à la réduction de la pauvreté, Fatima Silué, les différents projets ont fortement contribué à faire reculer la misère dans diverses localités. Mais, depuis septembre dernier, ces programmes ont été clôturés au profit d’un nouvel échafaudage baptisé Programme d’appui à la réduction de la pauvreté et la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (Parp-Omd). Celui-ci va s’étendre de 2009 à 2013. C’est dans ce cadre que le Pnud a organisé du 17 au 28 mai une caravane destinée à évaluer les projets réalisés. Ce sont, au total, un peu moins d’une dizaine de projets qui ont ainsi été visités à travers l’ensemble du pays. Sur le terrain, l’on observe que les appuis financiers ont permis aux structures communautaires de base de renforcer le développement de leurs activités. Autant dire que les financements issus des différents programmes ont contribué à l’amélioration des conditions de vie et de travail des communautés et plus particulièrement des femmes vivant en milieu rural. Dans certaines localités, il a été mis à disposition des groupements féminins, des outils de production notamment des décortiqueuses de riz, des motoculteurs, des motopompes, des broyeuses de manioc, d’aires de séchage et la construction de magasins de stockage. Par exemple, à Zouan-Hounien en effet, dans le cadre de l’appui à la production de savons artisanaux, l’assistance a consisté en l’acquisition d’une machine de fabrication de savon, de produits chimiques et petits matériels de production avec en appoint une formation aux techniques de fabrication de savons à base de produits locaux, en l’occurrence, l’huile de palme et le beurre de karité. «Les financements rendent plus autonomes les femmes du milieu rural en faisant reculer la pauvreté ; car nous avons la ferme conviction qu’en raison du rôle crucial qu’elles jouent dans le milieu rural, l’accroissement de leurs revenus rejaillira sur leurs familles », éclaire le sous-préfet central de Daloa. Quant à la présidente de la Coopérative de production et de distribution “Dissoa” des femmes de Gohitafla (COPRODIGO), Tah Lou, les fonds ont permis de diversifier les activités économiques des populations. En effet, les objectifs du Programme des Nations-Unies pour le développement se déclinent en composantes qui permettent d’intervenir en aval par des appuis directs aux populations. Ces interventions concernent le financement de microprojets communautaires. Mais dans la mobilisation des ressources, le programme est en partenariat avec la Fondation Mtn. Ainsi, entre 2002 et 2009, ce sont 273 projets qui ont été réalisés pour le compte de 328.000 bénéficiaires. Nous reviendrons en détails sur ces différents projets visités.
Lanciné Bakayoko, envoyé spécial
La pauvreté gagne du terrain et les conditions de vie des ménages se dégradent. Les enquêtes réalisées par les organismes publics établissent l’incidence à 49,5 %. Ces chiffres mettent en exergue la situation dans les zones rurales. Et chaque année, près de 2% de la population, soit plus de 300.000 personnes, tombent dans la trappe. Le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) cherche à inverser la tendance. L’institution onusienne a ainsi mis en route deux initiatives notamment les Programmes d’Appui à la lutte contre la pauvreté (Palcp) et Abris. Ces programmes comportent une série d’actions dont l’objectif est d’améliorer les conditions d’existence des populations défavorisées. Selon la coordinatrice nationale du Programme d’appui à la réduction de la pauvreté, Fatima Silué, les différents projets ont fortement contribué à faire reculer la misère dans diverses localités. Mais, depuis septembre dernier, ces programmes ont été clôturés au profit d’un nouvel échafaudage baptisé Programme d’appui à la réduction de la pauvreté et la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (Parp-Omd). Celui-ci va s’étendre de 2009 à 2013. C’est dans ce cadre que le Pnud a organisé du 17 au 28 mai une caravane destinée à évaluer les projets réalisés. Ce sont, au total, un peu moins d’une dizaine de projets qui ont ainsi été visités à travers l’ensemble du pays. Sur le terrain, l’on observe que les appuis financiers ont permis aux structures communautaires de base de renforcer le développement de leurs activités. Autant dire que les financements issus des différents programmes ont contribué à l’amélioration des conditions de vie et de travail des communautés et plus particulièrement des femmes vivant en milieu rural. Dans certaines localités, il a été mis à disposition des groupements féminins, des outils de production notamment des décortiqueuses de riz, des motoculteurs, des motopompes, des broyeuses de manioc, d’aires de séchage et la construction de magasins de stockage. Par exemple, à Zouan-Hounien en effet, dans le cadre de l’appui à la production de savons artisanaux, l’assistance a consisté en l’acquisition d’une machine de fabrication de savon, de produits chimiques et petits matériels de production avec en appoint une formation aux techniques de fabrication de savons à base de produits locaux, en l’occurrence, l’huile de palme et le beurre de karité. «Les financements rendent plus autonomes les femmes du milieu rural en faisant reculer la pauvreté ; car nous avons la ferme conviction qu’en raison du rôle crucial qu’elles jouent dans le milieu rural, l’accroissement de leurs revenus rejaillira sur leurs familles », éclaire le sous-préfet central de Daloa. Quant à la présidente de la Coopérative de production et de distribution “Dissoa” des femmes de Gohitafla (COPRODIGO), Tah Lou, les fonds ont permis de diversifier les activités économiques des populations. En effet, les objectifs du Programme des Nations-Unies pour le développement se déclinent en composantes qui permettent d’intervenir en aval par des appuis directs aux populations. Ces interventions concernent le financement de microprojets communautaires. Mais dans la mobilisation des ressources, le programme est en partenariat avec la Fondation Mtn. Ainsi, entre 2002 et 2009, ce sont 273 projets qui ont été réalisés pour le compte de 328.000 bénéficiaires. Nous reviendrons en détails sur ces différents projets visités.
Lanciné Bakayoko, envoyé spécial