Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a averti, hier, dans un entretien diffusé sur la chaîne de télévision France 24 qu`il pourrait cesser en 2010 sa médiation dans la crise ivoirienne.
"Il est certain que mes limites effectivement peuvent s`arrêter au cours de cette année", a répondu M. Compaoré à une question sur une possible fin de sa médiation "si à une certaine date" la crise n`a pas trouvé de solution. Au-delà de 2010, "je m`en occuperai, mais pas à ce niveau-là", a-t-il ajouté. Le président du Burkina Faso est le "facilitateur" des Accords de paix signés en 2007 à Ouagadougou pour clore la crise née de la crise armée du 19 septembre 2002, qui a consacré la partition de la Côte d’Ivoire entre le Nord sous influence des ex-rebelles et le Sud sous contrôle loyaliste. Malgré les accords qui s’enchaînent, la Côte d’Ivoire est toujours à la recherche d`une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en 2005. "Je pense que nous pouvons espérer que très bientôt une date (du scrutin) sera fixée", a toutefois estimé le facilitateur. "La commission électorale et le gouvernement vont bien sûr s`accorder très rapidement sur l`établissement d`une liste (électorale) qui sera acceptée par tous", a-t-il jugé. "Il y a un travail pour la réunification (du pays) qui est engagé", a-t-il également salué, ne croyant pas que des "difficultés" puissent faire revenir le pays "à la case départ", c’est-à-dire la guerre. Alors que le processus électoral, bloqué depuis le début de l’année, a redémarré péniblement mi-mai, le débat sur le traitement de la liste des votants continue d’agiter la classe politique ivoirienne. Le camp Gbagbo exige d’en chasser les "fraudeurs", alors que la très sensible question de la nationalité reste au cœur de la crise ivoirienne. La réunification du pays est censée connaître une relance le 15 juin avec le début du regroupement dans des casernes des éléments ex-rebelles devant rejoindre l`armée à terme. Mais cet "encasernement" reste suspendu notamment des contraintes de financement.
E. A
"Il est certain que mes limites effectivement peuvent s`arrêter au cours de cette année", a répondu M. Compaoré à une question sur une possible fin de sa médiation "si à une certaine date" la crise n`a pas trouvé de solution. Au-delà de 2010, "je m`en occuperai, mais pas à ce niveau-là", a-t-il ajouté. Le président du Burkina Faso est le "facilitateur" des Accords de paix signés en 2007 à Ouagadougou pour clore la crise née de la crise armée du 19 septembre 2002, qui a consacré la partition de la Côte d’Ivoire entre le Nord sous influence des ex-rebelles et le Sud sous contrôle loyaliste. Malgré les accords qui s’enchaînent, la Côte d’Ivoire est toujours à la recherche d`une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en 2005. "Je pense que nous pouvons espérer que très bientôt une date (du scrutin) sera fixée", a toutefois estimé le facilitateur. "La commission électorale et le gouvernement vont bien sûr s`accorder très rapidement sur l`établissement d`une liste (électorale) qui sera acceptée par tous", a-t-il jugé. "Il y a un travail pour la réunification (du pays) qui est engagé", a-t-il également salué, ne croyant pas que des "difficultés" puissent faire revenir le pays "à la case départ", c’est-à-dire la guerre. Alors que le processus électoral, bloqué depuis le début de l’année, a redémarré péniblement mi-mai, le débat sur le traitement de la liste des votants continue d’agiter la classe politique ivoirienne. Le camp Gbagbo exige d’en chasser les "fraudeurs", alors que la très sensible question de la nationalité reste au cœur de la crise ivoirienne. La réunification du pays est censée connaître une relance le 15 juin avec le début du regroupement dans des casernes des éléments ex-rebelles devant rejoindre l`armée à terme. Mais cet "encasernement" reste suspendu notamment des contraintes de financement.
E. A