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Politique Publié le jeudi 3 juin 2010 | Le Patriote

Sortie de crise - Pourquoi les élections sont possibles en fin juillet-début août

2010 sera-t-elle l’année des élections? En tout cas, tout porte à le croire. Le processus de sortie de crise en général et le processus électoral en particulier n‘ont jamais été aussi avancés que ces derniers temps. Le contentieux sur la liste grise qui a démarré le 17 mai dernier arrive à expiration le samedi 5 juin prochain. Et selon le communiqué conjoint de la Primature et de la Commission électorale indépendante (CEI) rendu public le 2 mai dernier dans la presse, le contentieux sur la liste dite blanche démarre aussitôt. Il prendra fin après 21 jours. Si l’on tient compte de certaines contingences, on peut supposer que cette dernière opération arrivera à terme à la fin du mois de juin. Il ne restera plus alors que l’affichage de la liste définitive des électeurs. Une fois que cette liste est affichée et connue, ce sera un pas de géant de franchi. Chaque Ivoirien en âge de voter et qui sera inscrit sur la liste électorale sera en possession de sa carte d’électeur dont on aura procédé auparavant à la distribution. En clair, toutes les conditions sont réunies pour la tenue de la présidentielle cette année. Bien plus avant la prochaine rentrée des classes. D’ailleurs sur ce point précis de la tenue des élections, le Professeur Alassane Salif N’Diaye, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et porte-parole du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), ne fait pas de mystère. Il croit en l’organisation du scrutin d’ici à la fin du mois de juillet. «Les élections sont possibles à la fin du mois de juillet», nous-a-t-il confié dans un entretien à paraître samedi prochain dans les colonnes de votre quotidien préféré ‘’Le Patriote’’. Comme lui, ils sont nombreux, les Ivoiriens et les observateurs de la scène politique ivoirienne qui pensent qu’il n’y a pas de raison que les élections n’aient pas lieu à cette date. Tout simplement parce que plus rien ne s’y oppose de façon véritable.

Le désarmement,
un faux argument

Les Forces nouvelles, en ce qui les concerne, sont en train de faire mentir tous ceux qui, comme Sokoury Bohui, faisaient de leur désarmement, une fixation.
Elles ont annoncé le jeudi 27 mai leur ferme volonté d’aller au désarmement. Le chef d’Etat major des FAFN, le Général Soumaïla Bakayoko a animé en effet, un point de presse au Secrétariat général des FN pour annoncer le début du regroupement et l’encasernement des éléments FAFN. Avant ce point de presse, le général Bakayoko a eu dans la matinée, une rencontre avec les grands commandements, les commandants de zone et le porte-parole des FN, Me Affoussy Bamba, qui représentait le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des FN. « (…) Je voudrais vous annoncer que les FAFN vont procéder le 15 juin 2010 à Korhogo au regroupement, puis à l’encasernement de leurs éléments retenus pour la Nouvelle Armée de Côte d’ivoire ainsi qu’à la démobilisation des autres ex-combattants non retenus pour l’armée. Conformément au 4ème Accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou, les FAFN disposent d’un quota de 5 000 éléments aptes à intégrer la Nouvelle Armée Nationale. Les ex-combattants des FAFN seront regroupés dans les camps militaires de Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla» a annoncé le conférencier. Pour joindre l’acte à la parole, Le Commandant Wattao, chef d’Etat major des Forces nouvelles s’est rendu à Korhogo. En compagnie du commandant Fofié, ils ont effectué une tournée de sensibilisation des éléments: « (…) En toute chose, il y a une fin. Il est temps qu’on parte à la normalisation de la Côte d’Ivoire. Ces temps-ci, nous avons eu beaucoup de réunions. Nous allons passer à l’encasernement (…) Quand on parle d’encasernement, cela ne signifie pas qu’on va vous arracher vos armes. Les VAN seront regroupés dans les camps et vos armes seront enfermées dans des poudrières pour servir l’armée nouvelle. Après le 15 juin, si on vous prend avec une arme, vous serez considéré comme un braqueur, comme un ennemi de la République (…) Les Forces Nouvelles sont prêtes devant la communauté nationale et internationale (…) » a fait savoir Wattao. Le débat sur le désarmement est donc clos. Les élections sont attendues.
Yves-M. ABIET
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