Une importante séance de travail a réuni hier, au Palais Présidentiel le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le Premier Ministre, Guillaume Soro, les acteurs du processus de sortie de crise, les Experts de l’ONU et le Représentant du Facilitateur. A leur sortie d’audience, Guillaume Soro s’est adressé à la presse.
«Mesdames et Messieurs les Journalistes, comme vous le constatez, dans le droit fil du dialogue républicain qui avait été initié par le Chef de l’Etat quand il a rendu visite à Messieurs Bédié et Ouattara, aujourd’hui, il nous a conviés à une séance de travail, au cours de laquelle, il est évident, nous avons parlé de la tenue de l’élection présidentielle.
Ce que je peux vous dire, c’est que le Chef de l’Etat qui a à cœur que cette élection se tienne, a voulu faire un état des lieux sur les préparatifs de ladite élection. Ce qui nous a amenés à parler de la liste électorale provisoire. Je dis bien la liste électorale provisoire.
Vous savez que depuis un moment, un débat s’est instauré sur des irrégularités qui auraient été constatées sur la liste provisoire. Donc, c’est une question que nous avons largement débattue, pour voir et trouver les solutions qui permettent de rassurer, non seulement tous les candidats, mais également tous les acteurs politiques ; les rassurer sur la fiabilité et la clarté de la liste électorale provisoire. Les débats ont donc tourné autour de cette question. Et, il me faut aussi insister pour dire que nous avons tous, ensemble, convenu et noté l’urgence qu’il y a à vider cette question pour aller à la liste définitive et faire en sorte que ces élections se tiennent le plus rapidement possible.
Voici donc la synthèse des débats du jour. Il a été demandé aux structures concernées de travailler rapidement, pour proposer dans les meilleurs délais, la date des élections.
Le Président de la République a donc suspendu la séance de travail pour que nous puissions nous retrouver le vendredi 4 juin 2010, afin de finaliser ce qui a été dit aujourd’hui et les propositions qui ont été faites. Donc, vendredi, à 16H, nous nous retrouverons, ici, et nous pourrons tirer définitivement la conclusion de la réunion que nous avons tenue ce jour.
Mais, pour terminer, je voudrais vous dire que nous nous satisfaisons de ce que les débats ont pu se mener dans la sérénité, la franchise et la transparence, et qu’il y a des solutions qui peuvent permettre effectivement de rassurer tous les camps et tous les Ivoiriens, sur la volonté, non seulement de l’Exécutif, mais de toutes les structures, de faire des élections apaisées en Côte d’Ivoire.
Cela dit, il est de notre responsabilité d’engager les discussions. Donc, comme je vous l’ai dit, c’est un premier point que nous avons fait au Président de la République. Nous lui avons fait l’état des lieux. Je me réjouis d’avoir eu des convergences de points de vue au cours de cette réunion. Vous savez bien qu’aujourd’hui, il n’était pas possible de donner une date des élections. Mais, vu l’urgence et la nécessité d’aller aux élections, nous avons instruit toutes les structures d’accélérer le travail à faire pour que vendredi, nous soyons à même de vous éclairer sur les perspectives immédiates, en ce qui concerne l’élection présidentielle.
Nous sommes en plein contentieux. Le contentieux se déroule. Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) nous a signalé que la liste grise qui avait été affichée partout, a fait l’objet de réclamations de certaines personnes ; et, c’est une opération qui s’est bien déroulée.
Quant à la liste blanche, nous sommes en discussion pour que tout le monde soit rassuré que cette liste est vraiment blanche. Et, c’est ce que nous sommes en train de faire».
Propos recueillis par YMA
«Mesdames et Messieurs les Journalistes, comme vous le constatez, dans le droit fil du dialogue républicain qui avait été initié par le Chef de l’Etat quand il a rendu visite à Messieurs Bédié et Ouattara, aujourd’hui, il nous a conviés à une séance de travail, au cours de laquelle, il est évident, nous avons parlé de la tenue de l’élection présidentielle.
Ce que je peux vous dire, c’est que le Chef de l’Etat qui a à cœur que cette élection se tienne, a voulu faire un état des lieux sur les préparatifs de ladite élection. Ce qui nous a amenés à parler de la liste électorale provisoire. Je dis bien la liste électorale provisoire.
Vous savez que depuis un moment, un débat s’est instauré sur des irrégularités qui auraient été constatées sur la liste provisoire. Donc, c’est une question que nous avons largement débattue, pour voir et trouver les solutions qui permettent de rassurer, non seulement tous les candidats, mais également tous les acteurs politiques ; les rassurer sur la fiabilité et la clarté de la liste électorale provisoire. Les débats ont donc tourné autour de cette question. Et, il me faut aussi insister pour dire que nous avons tous, ensemble, convenu et noté l’urgence qu’il y a à vider cette question pour aller à la liste définitive et faire en sorte que ces élections se tiennent le plus rapidement possible.
Voici donc la synthèse des débats du jour. Il a été demandé aux structures concernées de travailler rapidement, pour proposer dans les meilleurs délais, la date des élections.
Le Président de la République a donc suspendu la séance de travail pour que nous puissions nous retrouver le vendredi 4 juin 2010, afin de finaliser ce qui a été dit aujourd’hui et les propositions qui ont été faites. Donc, vendredi, à 16H, nous nous retrouverons, ici, et nous pourrons tirer définitivement la conclusion de la réunion que nous avons tenue ce jour.
Mais, pour terminer, je voudrais vous dire que nous nous satisfaisons de ce que les débats ont pu se mener dans la sérénité, la franchise et la transparence, et qu’il y a des solutions qui peuvent permettre effectivement de rassurer tous les camps et tous les Ivoiriens, sur la volonté, non seulement de l’Exécutif, mais de toutes les structures, de faire des élections apaisées en Côte d’Ivoire.
Cela dit, il est de notre responsabilité d’engager les discussions. Donc, comme je vous l’ai dit, c’est un premier point que nous avons fait au Président de la République. Nous lui avons fait l’état des lieux. Je me réjouis d’avoir eu des convergences de points de vue au cours de cette réunion. Vous savez bien qu’aujourd’hui, il n’était pas possible de donner une date des élections. Mais, vu l’urgence et la nécessité d’aller aux élections, nous avons instruit toutes les structures d’accélérer le travail à faire pour que vendredi, nous soyons à même de vous éclairer sur les perspectives immédiates, en ce qui concerne l’élection présidentielle.
Nous sommes en plein contentieux. Le contentieux se déroule. Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) nous a signalé que la liste grise qui avait été affichée partout, a fait l’objet de réclamations de certaines personnes ; et, c’est une opération qui s’est bien déroulée.
Quant à la liste blanche, nous sommes en discussion pour que tout le monde soit rassuré que cette liste est vraiment blanche. Et, c’est ce que nous sommes en train de faire».
Propos recueillis par YMA
