La plus belle fille de Côte d’Ivoire sera connue ce soir. La mise au vert qui constitue une étape dans la préparation des miss est aussi le lieu des « coup fourrés » des plus belles filles de Côte d’Ivoire.
La mise au vert constitue un tournant majeur dans l’organisation du concours national de beauté Miss Côte d’Ivoire. Pour les finales régionales, les miss sont « encasernées » la veille de la compétition. En ce qui concerne la finale la finale nationale, la mise au vert intervient une semaine avant la date fatidique. Celle de la 15ème édition qui a lieu ce soir n’a pas dérogé à la règle. C’est le Centre national technique de football(Cntf) de Bingerville qui accueille les 26 prétendantes à la succession de Gnago Dacoury Rosine. Logées deux par chambre, les filles suivent de véritables cours pour espérer remporter le titre de plus belle fille de Côte d’Ivoire. Elles ont à leurs petits soins une dame communément appelée « chaperonne » qui leur sert de mère. « C’est elle qui s’occupe de garder par exemple les téléphones portables des candidates, pour donner de leurs nouvelles à leurs parents. C’est aussi à elle qu’il faut déclarer certains objets de valeur pour qu’elle en prenne soin », a expliqué un proche du Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) sous le sceau de l’anonymat. C’est au cours de cette phase de retrait que les chorégraphes entrent en scène. Leur rôle consiste à encadrer les candidates sur le plan de la gestuelle, de la démarche, des pas de danse, en un mot, sur les chorégraphies à effectuer lors de leurs différents passages en tenue traditionnelle, en tenue de soirée, en tenue de vérité et pour la parade finale. Durant la mise au vert, « tous les coups sont permis », a révélé une source très introduite. Qui affirme qu’il n’est pas rare d’observer des candidates pratiquer des actes de « charlatanisme » ou de « fétichisme » pour saper le moral de leurs concurrentes. « Il s’agit d’un vrai jeu de sape morale », explique notre source qui raconte à ce sujet une anecdote. « Une année, une candidate dont je ne me souviens plus du nom a simplement pris une bouteille d’eau qu’elle a utilisée pour asperger sa voisine de chambre. Cette dernière est entrée dans tous ses états », relate-t-il. Avant de conclure que « Tout cela n’est que de la superstition ! Il ne faut pas croire à ces choses-là. Il faut rester toujours concentrer et non se laisser distraire par quoi que ce soit ». Un proche d’une des candidates ne croit pas en « ces histoires ». « Il y a une seule couronne, tout le monde se bat comme il peut pour l’obtenir. Cela témoigne de l’engouement que l’événement Miss CI suscite au sein des jeunes filles ivoiriennes », a-t-il estimé avant de dire que seul Dieu décide. Un membre de l’équipe d’encadrement, lui, pense qu’ « il n’y a pas de tricherie parce qu’au cours des finales régionales, tout comme à la finale nationale, les filles ont le temps de se jauger et de savoird celle d’entre elles qui est la plus belle, donc susceptible de remporter la couronne ».
M’Bah Aboubakar
La mise au vert constitue un tournant majeur dans l’organisation du concours national de beauté Miss Côte d’Ivoire. Pour les finales régionales, les miss sont « encasernées » la veille de la compétition. En ce qui concerne la finale la finale nationale, la mise au vert intervient une semaine avant la date fatidique. Celle de la 15ème édition qui a lieu ce soir n’a pas dérogé à la règle. C’est le Centre national technique de football(Cntf) de Bingerville qui accueille les 26 prétendantes à la succession de Gnago Dacoury Rosine. Logées deux par chambre, les filles suivent de véritables cours pour espérer remporter le titre de plus belle fille de Côte d’Ivoire. Elles ont à leurs petits soins une dame communément appelée « chaperonne » qui leur sert de mère. « C’est elle qui s’occupe de garder par exemple les téléphones portables des candidates, pour donner de leurs nouvelles à leurs parents. C’est aussi à elle qu’il faut déclarer certains objets de valeur pour qu’elle en prenne soin », a expliqué un proche du Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) sous le sceau de l’anonymat. C’est au cours de cette phase de retrait que les chorégraphes entrent en scène. Leur rôle consiste à encadrer les candidates sur le plan de la gestuelle, de la démarche, des pas de danse, en un mot, sur les chorégraphies à effectuer lors de leurs différents passages en tenue traditionnelle, en tenue de soirée, en tenue de vérité et pour la parade finale. Durant la mise au vert, « tous les coups sont permis », a révélé une source très introduite. Qui affirme qu’il n’est pas rare d’observer des candidates pratiquer des actes de « charlatanisme » ou de « fétichisme » pour saper le moral de leurs concurrentes. « Il s’agit d’un vrai jeu de sape morale », explique notre source qui raconte à ce sujet une anecdote. « Une année, une candidate dont je ne me souviens plus du nom a simplement pris une bouteille d’eau qu’elle a utilisée pour asperger sa voisine de chambre. Cette dernière est entrée dans tous ses états », relate-t-il. Avant de conclure que « Tout cela n’est que de la superstition ! Il ne faut pas croire à ces choses-là. Il faut rester toujours concentrer et non se laisser distraire par quoi que ce soit ». Un proche d’une des candidates ne croit pas en « ces histoires ». « Il y a une seule couronne, tout le monde se bat comme il peut pour l’obtenir. Cela témoigne de l’engouement que l’événement Miss CI suscite au sein des jeunes filles ivoiriennes », a-t-il estimé avant de dire que seul Dieu décide. Un membre de l’équipe d’encadrement, lui, pense qu’ « il n’y a pas de tricherie parce qu’au cours des finales régionales, tout comme à la finale nationale, les filles ont le temps de se jauger et de savoird celle d’entre elles qui est la plus belle, donc susceptible de remporter la couronne ».
M’Bah Aboubakar
