Tidjane Thiam pourrait rendre sa démission de la tête de l’assureur britannique Prudential, la raison, il n’a pas réussi à convaincre l’assureur américain AIG de céder AIA, sa branche asiatique basée à Hong Kong, à un prix inférieur à l’accord préalable de rachat qui avait été annoncé le 1er mars dernier.
Octobre 2009, juin 2010. Cela fait environ neuf mois que le franco-ivoirien, Tidjane Thiam est directeur général de Prudential, assureur britannique. Aujourd’hui Tidjane Thiam semble assis sur un fauteuil éjectable, si l’on s’en tient aux informations que Jeune Afrique a publié hier sur son site web. Son départ de la tête de l’entreprise est annoncé pour les jours à venir. Tidjane Thiam ne quitte pas l’entreprise parce qu’il a trouvé mieux ailleurs. Il va parce qu’il n’a pas réussi à convaincre l’assureur américain, AIG, de céder AIA sa branche asiatique basée à Hong Kong, à un prix inférieur à l’accord préalable de rachat qui avait été annoncé le premier trimestre de l’année 2010. Jeune Afrique affirme que le directeur général a essayé de sauver sa peau puisqu’il a proposé à AIG et à son principal actionnaire, le Trésor américain, 30,37 milliards de dollars au lieu de 35,5 milliards de dollar comme annoncé. Le départ de Tidjane Thiam, est dû aussi au fait que, en perdant ce marché, Prudential perdrait gros puisque c’était l’accord du siècle. C’est-à-dire la plus grosse opération financière envisagée dans l’histoire de l’assurance. Jeune Afrique confirme que si l’affaire aboutissait, Prudential devait aussi réaliser une augmentation de capital de 20 milliards de dollars. Face à cela pour conserver son poste Tidjane Thiam devra batailler dur. Dans un communiqué publié le 2 juin Prudential a finalement renoncé à se porter acheteur de AIA. Parce que nombreux sont les actionnaires qui estimaient la facture trop salée au regard des perspectives de l’assurance en Asie et de l’instabilité des marchés financiers. En dépit de leur position l’un d’eux a affirmé dans la Financial Time qu’il met en cause la stratégie de Tidjane Thiam. « Il n’y arrive pas avec sa stratégie et donc il tourne en rond. Il doit partir », a soutenu cet actionnaire qui selon Jeune Afrique avait parlé sous le couvert de l’anonymat. Même si Tidjane Thiam a peu de chance à rester à la tête de Prudential, il aura été le premier noir à diriger l’un des cent premiers groupes de la City.
Souleymane Koné
Octobre 2009, juin 2010. Cela fait environ neuf mois que le franco-ivoirien, Tidjane Thiam est directeur général de Prudential, assureur britannique. Aujourd’hui Tidjane Thiam semble assis sur un fauteuil éjectable, si l’on s’en tient aux informations que Jeune Afrique a publié hier sur son site web. Son départ de la tête de l’entreprise est annoncé pour les jours à venir. Tidjane Thiam ne quitte pas l’entreprise parce qu’il a trouvé mieux ailleurs. Il va parce qu’il n’a pas réussi à convaincre l’assureur américain, AIG, de céder AIA sa branche asiatique basée à Hong Kong, à un prix inférieur à l’accord préalable de rachat qui avait été annoncé le premier trimestre de l’année 2010. Jeune Afrique affirme que le directeur général a essayé de sauver sa peau puisqu’il a proposé à AIG et à son principal actionnaire, le Trésor américain, 30,37 milliards de dollars au lieu de 35,5 milliards de dollar comme annoncé. Le départ de Tidjane Thiam, est dû aussi au fait que, en perdant ce marché, Prudential perdrait gros puisque c’était l’accord du siècle. C’est-à-dire la plus grosse opération financière envisagée dans l’histoire de l’assurance. Jeune Afrique confirme que si l’affaire aboutissait, Prudential devait aussi réaliser une augmentation de capital de 20 milliards de dollars. Face à cela pour conserver son poste Tidjane Thiam devra batailler dur. Dans un communiqué publié le 2 juin Prudential a finalement renoncé à se porter acheteur de AIA. Parce que nombreux sont les actionnaires qui estimaient la facture trop salée au regard des perspectives de l’assurance en Asie et de l’instabilité des marchés financiers. En dépit de leur position l’un d’eux a affirmé dans la Financial Time qu’il met en cause la stratégie de Tidjane Thiam. « Il n’y arrive pas avec sa stratégie et donc il tourne en rond. Il doit partir », a soutenu cet actionnaire qui selon Jeune Afrique avait parlé sous le couvert de l’anonymat. Même si Tidjane Thiam a peu de chance à rester à la tête de Prudential, il aura été le premier noir à diriger l’un des cent premiers groupes de la City.
Souleymane Koné
