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Économie Publié le samedi 5 juin 2010 | Notre Heure

Investissements en Afrique : La France marque le pas

Alors que les investisseurs du monde se ruent vers l’Afrique, les groupes français marquent le pas. La raison : ils sont bousculés par la Chine.

Les investisseurs du monde ont désormais les yeux rivés sur l’Afrique. Autrefois chasse gardée des groupes français, le continent semble échapper à la France. Dans sa parution d’hier Jeune Afrique a confirmé que les groupes français ont marqué le pas et veulent même abandonner du terrain. Cet abandon de terrain profite à la Chine qui lui livrait une concurrence farouche. En plus des chinois, il faut ajouter les Indiens, les Brésiliens etc. Les groupes français ont certes marqué le pas mais ils ont tout de même le contrôle de l’Afrique blanche. « Rien qu’au Maghreb, les investissements tricolores sont passés de 2 à 5 milliards d’euros entre 2008 et 2009 grâce à Total, Renault, GDF, Suez ou Vivendi », soutient Jeune Afrique. Les groupes français se portent bien au Maghreb et aussi dans la zone CFA. « Au sud du Sahara, la part de marché moyenne de la France est de 8% et dépasse les 15% dans la zone CFA. Nigeria, Côte d’Ivoire, Congo, Cameroun, Guinée équatoriale, Gabon et Sénégal monopolisent 85% des échanges de la France avec les 18 pays côtiers, de la Mauritanie à la RD Congo », précise le site. Les Français ne voient pas toujours rose en Afrique. C’est le cas en Afrique subsaharienne. Notre confrère soutient que le Français se heurtent aux groupes chinois qui bénéficient des dispositifs d’échanges d’infrastructures financés par Pékin contre l’exploitation des matières premières. En dépit de la présence chinoise, les français sont en tête des pays occidentaux qui ont le plus de contrats en Afrique. Même si leur part de marché a fondu de moitié, les Français sont en tête avec 3,2 milliards de dollars de contrat depuis 2001. La Chine dame le pion cependant à la France au niveau énergétique. « La Chine (le groupe CSCEC vient de décrocher un contrat de 23 milliards de dollars pour construire trois raffineries et un complexe pétrochimique au Nigeria), s’ajoute celle des compagnies pétrolières nationales et des juniors anglo-saxonnes, Tullow Oil, Heritage ou Anadarko », précise Jeune Afrique.

Souleymane Koné
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