Une longue conservation de l’igname pourrait garantir la sécurité alimentaire. C’est ce qu’a affirmé, Yo Tiémoko directeur du Centre national de recherche agronomique (CNRA) le jeudi dernier lors d’une rencontre à Abidjan.
Réunis à Abidjan autour du thème : « Contribution de la recherche sur l’igname et la sécurité alimentaire », les chercheurs ivoiriens ont expliqué que, l’igname, la première culture ivoirienne, pourrait contribuer à garantir la sécurité alimentaire en réduisant la dictature du riz. D’une production annuelle de 5 millions de tonnes par an, l’igname est confrontée à un problème de conservation qui occasionne de nombreuses pertes en raison de sa vulnérabilité aux parasites. « Si nous trouvons des solutions pour la conservation de l’igname, disponible sur une période beaucoup plus longue, cela contribuera à résoudre en grande partie le problème de la crise alimentaire », a affirmé le Directeur général du CNRA. Pour Yo Tiémoko, le problème de conservation a rendu l’igname moins attractive pour les populations urbaines que les autres cultures comme le riz, qui s’adapte aux habitudes alimentaires des citadins. « Face donc à l’urbanisation de plus en plus rapide de la population ivoirienne, il faut préconiser la consommation de l’igname », a ajouté Yo Tiémoko. Mais une consommation qui passe par une technique de conservation plus longue. Car selon le CNRA la rencontre d’Abidjan doit s’intégrer dans un programme de recherche-développement sur l’igname dans six pays d’Afrique de l’ouest et du centre, financé par l’Union européenne.
B.K
Réunis à Abidjan autour du thème : « Contribution de la recherche sur l’igname et la sécurité alimentaire », les chercheurs ivoiriens ont expliqué que, l’igname, la première culture ivoirienne, pourrait contribuer à garantir la sécurité alimentaire en réduisant la dictature du riz. D’une production annuelle de 5 millions de tonnes par an, l’igname est confrontée à un problème de conservation qui occasionne de nombreuses pertes en raison de sa vulnérabilité aux parasites. « Si nous trouvons des solutions pour la conservation de l’igname, disponible sur une période beaucoup plus longue, cela contribuera à résoudre en grande partie le problème de la crise alimentaire », a affirmé le Directeur général du CNRA. Pour Yo Tiémoko, le problème de conservation a rendu l’igname moins attractive pour les populations urbaines que les autres cultures comme le riz, qui s’adapte aux habitudes alimentaires des citadins. « Face donc à l’urbanisation de plus en plus rapide de la population ivoirienne, il faut préconiser la consommation de l’igname », a ajouté Yo Tiémoko. Mais une consommation qui passe par une technique de conservation plus longue. Car selon le CNRA la rencontre d’Abidjan doit s’intégrer dans un programme de recherche-développement sur l’igname dans six pays d’Afrique de l’ouest et du centre, financé par l’Union européenne.
B.K