Difficile, après la découverte alarmante du centre de réadaptation, de ne pas être tenté, d’en informer tout diabétique n’ayant pas encore atteint le stade extrême. Surtout, lorsque, à 10 minutes de-là, se trouve le service de diabétologie, où est interné, depuis 16 mai, un malade dont la présence attire le journaliste, comme le miel attire l’abeille. Lucien Tapé Do. Suite à une complication de son diabète, l’ex-baron de la filière café-cacao a été transféré de sa cellule de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan(Maca), le 19 juin 2008. Le climatiseur neuf placé sous la fenêtre de sa chambre aide à le localiser. Pas de commentaire s’il vous plait. Il vient d’arriver. Et en Afrique, plus que partout ailleurs, l’hôte a droit à l’hospitalité. Un de ses proches qui filtre les entrées, en l’absence des gardes partis se restaurer, va lui signaler notre désir de lui dire bonjour. La demande est acceptée. Nous voulons son avis sur l’amer constat fait au centre de l’Ong ‘’Vivre debout’’. Il est prêt à repondre, mais ne souhaite pas que son témoignage soit publié. « Si vous le faites, on croira que je suis venu ici pour me répandre dans la presse. Je vous ai reçu parce que vous êtes mon fils », commence- t-il d’un ton amical. Souffrez donc de devoir vous contenter d’un petit résumé de ce qu’il dira du diabète pendant les minutes que dureront l’entretien. L’ex-Pca de la Bourse du café et du cacao(Bcc), conseille à tous les diabétiques de suivre rigoureusement le régime alimentaire imposé par la maladie. C’est le meilleur moyen, selon lui, d’éviter toute complication susceptible de conduire à la perte d’un membre. C’est tout.
Il n’a plus la mine mélancolique observée par les Ivoiriens, sur la vitrine du confrère Fraternité Matin, au lendemain de son hospitalisation. Le jogging et le polo blancs qu’il porte, en rajoutent au rayonnement de sa face. Une remarque qui encourage à lui demander s’il va mieux. Là encore, motus et bouche cousue. Couché sur le côté (position qu’il a gardée durant toute la visite), il préfère que nous demandions l’avis de son médecin-traitant. Le bureau de celui-ci n’est pas loin. Mais, hélas, il est absent pour une réunion administrative.
Cissé Sindou
Il n’a plus la mine mélancolique observée par les Ivoiriens, sur la vitrine du confrère Fraternité Matin, au lendemain de son hospitalisation. Le jogging et le polo blancs qu’il porte, en rajoutent au rayonnement de sa face. Une remarque qui encourage à lui demander s’il va mieux. Là encore, motus et bouche cousue. Couché sur le côté (position qu’il a gardée durant toute la visite), il préfère que nous demandions l’avis de son médecin-traitant. Le bureau de celui-ci n’est pas loin. Mais, hélas, il est absent pour une réunion administrative.
Cissé Sindou