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Économie Publié le samedi 5 juin 2010 | Nord-Sud

Micro-finance - 51 caisses illicites fermées

La commission nationale pour la micro-finance (Cnm) organise, depuis mercredi, à Yamoussoukro, un séminaire sur le thème ‘’Commission nationale pour la micro-finance face aux enjeux du secteur de la micro-finance’’. Tribune choisie par M. Koné Adama, DGA du trésor pour diagnostiquer le secteur et dresser le bilan de 8 ans de fonctionnement de la Cnm. Durant ces années, a révélé M. Koné, la Commission nationale pour la micro-finance (Cnm) a tenu 72 sessions, mené plusieurs actions sanctionnées par plusieurs décisions : «237 autorisations d’exercer pour 73 institutions ; 7 signatures de convention pour les structures non mutualistes ; 51 fermetures de caisses illicites ; 31 auditions de dirigeants d’institutions ; 20 institutions mises sous surveillance rapprochée ; 2 institutions mises sous-administration provisoire ; 32 retraits d’agrément…». La couverture de l’ensemble des compartiments de la surveillance permettra ainsi de maintenir la dynamique et la progression du secteur. 80 structures sont agréées et «les dépôts collectés, l’encours de crédit et le nombre de clients ont remarquablement évolué. Les dépôts collectés sont à 86 milliards, l’encours de crédit à 24,9 milliards et le nombre de client à 1,2 million», révèle le Dga du trésor. Qui note aussi une amélioration significative de la gestion administrative et une volonté des acteurs de maîtriser les textes réglementaires régissant la profession. Toutefois, soutient-il, il est indispensable d’engager une supervision plus accrue du secteur de la micro finance. Car, justifie-t-il, citant le dernier rapport de la Cnm, « la lutte contre la pauvreté et l’accès diversifié des populations économiquement fragiles aux services financiers (…) deviendront des vœux pieux s’ils ne s’accompagnent pas d’instruments efficaces de stabilité et de pérennité financière du secteur de la micro-finance». Auparavant, M. Koné avait noté la croissance accélérée de ce secteur. «D’une structure agréée en 1996, il en comptait 41 en 2002. Sur la même période, le nombre de bénéficiaires des services des institutions de micro finance (Imf) était de 485.935, le montant de l’épargne collectée de 31 milliards et les encours de crédit de 11,9 milliards ». L’ampleur du volume des opérations ajoutée au manque de professionnalisme des acteurs et leur méconnaissance des techniques particulières qu’exige la micro-finance ont favorisé la naissance de difficultés dans le secteur. Avec son corollaire de baisse des performances financiaires. Avec pour conséquences « la dégradation du portefeuille de crédit, l’amenuisement des fonds propres, l’effritement des ratios prudentiels et la quasi-faillite d’un nombre important de caisses…».

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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