“Le pari et le challenge de tous, est de traduire, à chaque édition, la maxime qui caractérise Rennes: Vivre en intelligence ". Et nous constatons que les organisateurs du Festival Wassa respectent cet engagement. Je souhaite des liens forts et solides entre Abidjan et Rennes et la Mondialisation que nous souhaitons, c'est celle-ci...» Ce sont les propos de Mme Geneviève Letourneux, Conseillère municipale en charge de l'Education artistique de la ville de Rennes, qui procédait hier à l'ouverture officielle de la 5ème édition du Festival Wassa qui s’achèvera demain dimanche à la Maison de Quartier de Villejean (MQV) à Rennes, capitale régionale de la Bretagne (Nord- Ouest de la France). C'était en présence de nombreux festivaliers venus de la Côte d'Ivoire, des Africains des pays frères tels que le Sénégal, la RD Congo, du Maroc... et bien sûr de Rennes et de la France toute entière. Mme Letourneux, en s'exprimant ainsi, traduisait la fierté et la joie des autorités de Rennes quant à la vocation et le rôle de ce festival qui reste un espace annuel de convivialité, de partage, d'échanges et de dialogue entre les Cultures ivoiriennes et françaises. Vision que partage entièrement Martha Diomandé, Présidente de l'Association Culturelle Zassa d'Afrique (ACZA) qui regroupe en son sein des Ivoiriens et des Français. « Nous encourageons, par le truchement de ce festival, le brassage culturel. Mais, au-delà de ça, nous lui donnons une vocation qui est qu'il soit une plate-forme pour permettre aux artistes africains, ivoiriens de venir se produire ici et retourner chez eux afin qu'ils se prennent en charge au pays. C'est pour nous, non seulement une manière de lutter contre l'immigration, mais, également permettre aux artistes africains de se prendre en charge en restant en Afrique », a-t-elle expliqué sous un tintamarre de tambours, grelots, castagnettes, flutes des artistes et groupes musicaux venus prendre part aux festivités. Bien avant cette cérémonie, le public a eu droit à la projection d'un film documentaire de Honoré N'Zué Kouakou, réalisateur et producteur à la télévision ivoirienne, portant sur des danses et " divinités " de certaines régions de la Côte d'Ivoire. C'est le cas du "Gla " (le masque en pays Wê) et "le Zaouli " (masque du pays Gouro).
Un documentaire suivi de débats qui ont permis, à des Rennais de découvrir un pan de la riche et diverse culture ivoirienne. Après la projection, les festivaliers sous un chapiteau où le décor rappelait le clair de lune au village, se sont délectés des belles histoires de la conteuse et griotte ivoirienne Estelle Caliop. Elle a fait découvrir l'Afrique des manques, des injustices, mais aussi cette belle Afrique pleine de vie, de sagesse, de joie et de bonté. Et le public hétéroclite composé de mômes, d'adultes et de personnes de 3ème âge n'a pas manqué de s'esclaffer et de battre des mains.
Après cette cérémonie, ce sont des scènes ouvertes avec des prestations d'artistes, des expositions, des séances de dégustation de mets de divers pays qui vont meubler le temps. Aujourd'hui, le public aura droit à une conférence de l'Ivoirien Alphonse Tiérou sur le thème : « De la danse traditionnelle à la création chorégraphique: l'entrée dans le 21 ème Siècle ».
Alphonse Tiérou est Chorégraphe- chercheur en danse africaine et dirige le Centre de Ressources, de Pédagogie et de Recherche pour la Création Africaine à Paris. En tout cas, attachant une importance capitale au portail de brassage de culture que constitue le festival Wassa, les autorités de Rennes ont effectué le déplacement au plus haut niveau. L'on notait la présence de M. Charles Le Ny, Directeur de la Maison de Quartier qui abrite le festival; M. François André, Adjoint au maire aux Finances; M. Hind Saoud, l'Elu à la Politique de la Ville.
Annoncées, les autorités consulaires ivoiriennes n'ont pu être de la cérémonie.
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
Un documentaire suivi de débats qui ont permis, à des Rennais de découvrir un pan de la riche et diverse culture ivoirienne. Après la projection, les festivaliers sous un chapiteau où le décor rappelait le clair de lune au village, se sont délectés des belles histoires de la conteuse et griotte ivoirienne Estelle Caliop. Elle a fait découvrir l'Afrique des manques, des injustices, mais aussi cette belle Afrique pleine de vie, de sagesse, de joie et de bonté. Et le public hétéroclite composé de mômes, d'adultes et de personnes de 3ème âge n'a pas manqué de s'esclaffer et de battre des mains.
Après cette cérémonie, ce sont des scènes ouvertes avec des prestations d'artistes, des expositions, des séances de dégustation de mets de divers pays qui vont meubler le temps. Aujourd'hui, le public aura droit à une conférence de l'Ivoirien Alphonse Tiérou sur le thème : « De la danse traditionnelle à la création chorégraphique: l'entrée dans le 21 ème Siècle ».
Alphonse Tiérou est Chorégraphe- chercheur en danse africaine et dirige le Centre de Ressources, de Pédagogie et de Recherche pour la Création Africaine à Paris. En tout cas, attachant une importance capitale au portail de brassage de culture que constitue le festival Wassa, les autorités de Rennes ont effectué le déplacement au plus haut niveau. L'on notait la présence de M. Charles Le Ny, Directeur de la Maison de Quartier qui abrite le festival; M. François André, Adjoint au maire aux Finances; M. Hind Saoud, l'Elu à la Politique de la Ville.
Annoncées, les autorités consulaires ivoiriennes n'ont pu être de la cérémonie.
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
