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Art et Culture Publié le vendredi 11 juin 2010 | Le Nouveau Réveil

Rififi au Burida : Des sociétaires grognent contre l`administration Baroan

Le Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida) que l'on croyait renouer progressivement avec son accalmie d'antan grâce à la reforme opérée par un décret présidentiel, est malheureusement loin des attentes de tous. Il faut certainement encore du temps pour espérer cela surtout que les vieux démons semblent être de retour. A chaque jour son spectacle tel est le bel esprit créatif auquel nos artistes veulent désormais nous habituer. Pour en venir aux faits, depuis quelques semaines, un vent de revendication souffle sur la "maison verte" des Deux Plateaux. Un groupe de sociétaires réunis autour d'un certain Fabrice Orega dit Fabio pour les mélomanes conteste l'élection de Michel Baroan au poste de directeur général du Burida. Au motif que ce dernier aurait effectué des recouvrements de droits d'exécution publique convertis en marchandises sous Armand Obou Gérard alors administrateur provisoire. Joints au téléphone depuis deux jours, Fabio et ses copains nous ont prié d'attendre une prochaine fois en raison d'une série d'entretiens qu'ils ont avec d'autres artistes en ce moment. Tantôt à Yopougon, tantôt à Anyama ou à Koumassi " Nous sommes très pris en ce moment par rapport à un entretien avec les artistes ici à Koumassi. Nous trouverons un temps pour vous rencontrer et donner notre version des faits " a confié Claude au nom du groupe, hier jeudi. Rien donc à signaler de leur part malgré notre insistance. Quant à l'administration en place, elle a co- animé une conférence de presse hier jeudi 10 juin au siège du Burida avec la commission communication du conseil d'administration de ladite structure. Yves Kané, chef du service communication de la direction générale et Arentes Bonali, vice-président de la commission communication du conseil ont été les deux interlocuteurs de la presse. Selon eux, cette requête de Fabio, d'Ahmed Farras, d'Yvie et bien d'autres est illégitime et frise le sabotage. Car disent -ils, l'heure est à la concentration "Nous avions attendu d'avoir suffisamment de preuves de leur mauvaise foi pour apporter des éclairages. Par le décret présidentiel, nous avions obtenu la gestion du Burida. Les Ivoiriens en général et les sociétaires en particulier attendent beaucoup de nous. Si un sociétaire a un grief contre l'administration en place, qu'il attende l'assemblée générale ordinaire prévue en fin d'année. C'est le cadre d'expression idéal encore qu'il faut être membre du conseil pour en avoir le droit. Le cas Baroan dont-ils parlent, il a travaillé sous les ordres de Gerard Obou Armand qui lui-même signait toutes ces entrées. Et d'ailleurs, les documents attestent que Baroan n'a décidé de rien et n'était d'ailleurs pas le seul collaborateur d'Armand Obou à avoir effectué les recouvrements. Nous voulons que l'opinion retienne que Baroan a besoin plus de quiétude pour faire son travail. Que ces agitateurs apportent les preuves de ce qu'ils avancent ou à défaut ils peuvent s'adresser à Obou Armand qui était le patron de Baroan". Nos conférenciers vont alors sortir des documents qui témoignent des recouvrements effectués par Baroan, Kouamé Blaise et Rabet Flore sous les ordres de Armand Obou. Du reste, Il est annoncé la tenue du 28 au 30 juillet 2010 de l'assemblée annuelle de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs compositeurs (Cisac), un événement que la Côte d'Ivoire n'a pas abrité depuis 1984, a confié Yves Kané.
Dieusmonde TADE


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