Etiez-vous informé de l'arrivée du bishop le 11 avril à Kpass ?
Le surintendant m'a informé. Le bishop lui-même m'a envoyé une lettre. Toutes les fois qu'un chef religieux vient, je prends des dispositions sécuritaires et, c'est ce qui s'est passé.
Quelle est votre position dans cette crise ?
La position de l'autorité est que l'église protestante méthodiste est dissoute depuis 2004 par arrêté. Ce même arrêté a créé l'église méthodiste unie de Côte d'Ivoire. L'un de ses articles dit que ce qui était l'église protestante méthodiste s'appelle désormais église méthodiste unie. Et que le patrimoine de l'église protestante revient à l'église méthodiste. Je défends la légalité.
Ceux qui se réclament de l'église protestante, disent que cet arrêté ne repose pas sur des bases régulières.
Je ne suis pas magistrat. J'applique ce qui est légal et ce que ma hiérarchie me demande. J'ai reçu des instructions du ministre de l'Intérieur, qui dit que ceux qui sont réguliers et détenteurs du patrimoine sont les méthodistes unis. Nous avons réuni tous ceux qui s'agitent. Mais ils refusent et réclament les temples. Dans les lieux de culte, ils se battent à la machette. Nous, en tant, qu'autorité préfectorale, sommes responsables de l'ordre public. Dès l'instant qu'il y a des troubles et des blessés, nous fermons le temple.
Est-ce à ce titre que des temples avaient été fermés ?
Oui. Nous avons ouvert certains parce que les deux camps nous avaient promis qu'il n'y aurait pas de troubles.
Dans plusieurs villages, les protestants disent que le camp d'en face n'est pas d'accord pour une utilisation commune des temples.
Les protestants ont marché contre moi ici. A l'issue de leur marche, ils ont dit que je ne m'en serait tiré vivant, n'eurent été les écrits des journalistes. Le but de la marche était de me tuer. Ils sont libres. Mais, tant qu'ils n'ont pas de papier régulier, et qu'on leur tolère des actions, ils devraient se maîtriser.
A quand l'ouverture des temples?
Si l'ordre est rétabli.
Le camp méthodiste uni a procédé à des réhabilitations pour des réouvertures.
Ils sont dans leur droit. Le patrimoine leur revient légalement. Dans certains villages, ils se sont entendus malgré l'instruction du préfet et parviennent à alterner les cultes. Et comme nous n'avons pas le droit de créer nous-mêmes le désordre, nous laissons faire. Il y a certains villages où les dissidents sont nombreux. Ils s'entendent et il n'y a pas de troubles. Mais il y a eu un cas où l'heure des méthodistes unis a empiété sur le temps de culte des autres et il y a eu affrontement. J'ai donc fermé le temple.
Par Cissé Sindou
Le surintendant m'a informé. Le bishop lui-même m'a envoyé une lettre. Toutes les fois qu'un chef religieux vient, je prends des dispositions sécuritaires et, c'est ce qui s'est passé.
Quelle est votre position dans cette crise ?
La position de l'autorité est que l'église protestante méthodiste est dissoute depuis 2004 par arrêté. Ce même arrêté a créé l'église méthodiste unie de Côte d'Ivoire. L'un de ses articles dit que ce qui était l'église protestante méthodiste s'appelle désormais église méthodiste unie. Et que le patrimoine de l'église protestante revient à l'église méthodiste. Je défends la légalité.
Ceux qui se réclament de l'église protestante, disent que cet arrêté ne repose pas sur des bases régulières.
Je ne suis pas magistrat. J'applique ce qui est légal et ce que ma hiérarchie me demande. J'ai reçu des instructions du ministre de l'Intérieur, qui dit que ceux qui sont réguliers et détenteurs du patrimoine sont les méthodistes unis. Nous avons réuni tous ceux qui s'agitent. Mais ils refusent et réclament les temples. Dans les lieux de culte, ils se battent à la machette. Nous, en tant, qu'autorité préfectorale, sommes responsables de l'ordre public. Dès l'instant qu'il y a des troubles et des blessés, nous fermons le temple.
Est-ce à ce titre que des temples avaient été fermés ?
Oui. Nous avons ouvert certains parce que les deux camps nous avaient promis qu'il n'y aurait pas de troubles.
Dans plusieurs villages, les protestants disent que le camp d'en face n'est pas d'accord pour une utilisation commune des temples.
Les protestants ont marché contre moi ici. A l'issue de leur marche, ils ont dit que je ne m'en serait tiré vivant, n'eurent été les écrits des journalistes. Le but de la marche était de me tuer. Ils sont libres. Mais, tant qu'ils n'ont pas de papier régulier, et qu'on leur tolère des actions, ils devraient se maîtriser.
A quand l'ouverture des temples?
Si l'ordre est rétabli.
Le camp méthodiste uni a procédé à des réhabilitations pour des réouvertures.
Ils sont dans leur droit. Le patrimoine leur revient légalement. Dans certains villages, ils se sont entendus malgré l'instruction du préfet et parviennent à alterner les cultes. Et comme nous n'avons pas le droit de créer nous-mêmes le désordre, nous laissons faire. Il y a certains villages où les dissidents sont nombreux. Ils s'entendent et il n'y a pas de troubles. Mais il y a eu un cas où l'heure des méthodistes unis a empiété sur le temps de culte des autres et il y a eu affrontement. J'ai donc fermé le temple.
Par Cissé Sindou