Il n’est pas prêt de garder le profil bas de sitôt. Après le communiqué bizarre du secrétariat exécutif du Front populaire Ivoirien (Fpi) paru le samedi 12 juin dernier, dans les colonnes de ‘‘Notre Voie’’, l’organe officiel qui disait que cette instance avait condamné les critiques de Koulibaly Mamadou contre le régime, l’homme n’a pas perdu la voix. Il refuse de se taire et dans une autre contribution publiée hier à ‘‘Fraternité Matin’’, cette fois-ci policé, il s’endossé au chef de l’Etat et charge à nouveau le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. En ménageant Laurent Gbagbo dans cette contribution, le Président de l’Assemblée nationale a voulu couper court à la rumeur de ses détracteurs, qui le soupçonne de vouloir renverser le n°1 du régime. Le n°2 de l’Etat dans la conquête de l’opinion sait que Laurent Gbagbo ne se posera pas de questions pour s’aligner derrière lui.
Son entourage très sale a terni son image déjà peu reluisante.
Si cette fois-ci, le 3ème vice-président du Fpi ne cite pas nommément, n’empêche que ses cibles transparaissent clairement. Il s’agit du ministre de l’Intérieur et par ricochet Affi N’guessan, président du Fpi et de Sokouri Bohui, « monsieur élections » de ce parti, qui soutiennent ouvertement le patron des flics dans les tripatouillages des concours d’entrée à l’école nationale de police.
« J’ai l’impression de prêcher dans le désert, mais je me dois de dire la vérité, parce qu’elle est porteuse d’espoir : nous pouvons très bien changer le système, il suffit d’en avoir la volonté politique (…) », conclut-il. Autant dire à la refondation, palabre n’est pas fini.
Coulibaly Brahima
Son entourage très sale a terni son image déjà peu reluisante.
Si cette fois-ci, le 3ème vice-président du Fpi ne cite pas nommément, n’empêche que ses cibles transparaissent clairement. Il s’agit du ministre de l’Intérieur et par ricochet Affi N’guessan, président du Fpi et de Sokouri Bohui, « monsieur élections » de ce parti, qui soutiennent ouvertement le patron des flics dans les tripatouillages des concours d’entrée à l’école nationale de police.
« J’ai l’impression de prêcher dans le désert, mais je me dois de dire la vérité, parce qu’elle est porteuse d’espoir : nous pouvons très bien changer le système, il suffit d’en avoir la volonté politique (…) », conclut-il. Autant dire à la refondation, palabre n’est pas fini.
Coulibaly Brahima