L’association DK Cœur Afrique est née il y a 4 ans de la volonté de Daouda KARABOUE (gardien de but de l’Equipe de France de Handball, Champion du Monde, Champion d’Europe et Champion Olympique).
« Un jour j’ai fait découvrir ma terre natale à mes amis handballeurs… touchés par ce qu’ils ont vu à Abidjan, ils se sont ralliés à ma cause : DK Cœurs d’Afrique était née ! »
A l’origine l’association avait pour but de favoriser l’accès à la pratique sportive, la construction d’un terrain de handball et l’aide à la scolarisation, mais aujourd’hui cela va bien plus loin. Désormais notre ambition est de favoriser l’accès à l’éducation et l’intégration par le biais du sport, faire en sorte que tous les enfants africains aient droit une plus grande égalité des chances et donner aux plus démunis de meilleures conditions de vie.
Toutes les actions menées en France au cours de l’année nous permettent de récolter du matériel scolaire, sportif et médical que nous venons distribuer ici même à Abidjan tous les ans. Un container de 3000 kilos est ainsi trié par les bénévoles de l’association qui font le déplacement ; L’ensemble du matériel est ensuite distribué à l’orphelinat de Bingerville, dans les différents dispensaires et villages ainsi qu’à la pouponnière.
Notre mission sur place ici à Abidjan est fréquemment ralentie par de lourdes formalités administratives et le container reste trop souvent bloqué plusieurs jours au port après l’arrivée des membres de l’association. Un problème récurrent qui pénalise surtout les personnes à qui nous souhaitons venir en aide et qui contribue à développer l’aspect négatif de l’image qu’ont les Européens de l’Afrique.
« Outre le souci de la sortie du container, nous avons été confrontés il y a 2 jours au manque d’assiduité et de respect des journalistes. En effet, nous avions organisé une conférence de presse samedi à 18h afin de leur présenter notre projet et les actions qui seront menées cette semaine. Je tiens à faire passer le message suivant : notre programme se déroulera comme prévu et nous ferons avec ou sans les médias. Je trouve simplement dommage de ne pas profiter de nos actions pour communiquer positivement sur l’Afrique et sur les besoins indispensables pour améliorer les conditions de vie des plus défavorisés.
Sur le plan sportif, mes résultats sont aujourd’hui un atout majeur pour la visibilité de l’association, mais je ne serai pas sportif de haut niveau toute ma vie. Il faut dès à présent préparer l’après… Je voudrais également relever le fait que la plupart des handballeurs (c’est le domaine que je connais le mieux) qu’ils évoluent en championnat de France ou non, ne bénéficient pas de la considération qu’ils méritent. Par exemple à l’occasion de la dernière Coupe du Monde en Chine, les filles de l’équipe nationale ont passé 2 mois de stage et n’ont touché à cette occasion aucune rémunération. Pire, 2 professionnelles évoluant en France devaient être indemnisées par le Ministère afin de pallier au manque à gagner (leur club ne voulant pas leur verser leur salaire alors qu’elles étaient indisponibles pour le championnat), mais à ce jour rien ne leur a été versé ! »
« Etant un enfant de la Côte d’Ivoire et évoluant pour l’équipe nationale Française, je suis choqué de voir que les handballeurs qui ont fait le choix (que je n’ai pas fait) de rester et de porter les couleurs de leur pays malgré les grandes difficultés, ne reçoivent pas en retour la considération qui leur est dû. »
« Un homme œuvre beaucoup pour développer le handball Ivoirien particulièrement chez les filles, Thierry VINCENT sélectionneur de l’équipe nationale féminine de côte d’Ivoire et entraineur du club de Toulon (1ère division française). Son travail pourrait être encore plus efficace si les moyens mis à sa disposition par la fédération (qui fait son maximum par l’intermédiaire de son Président et du manager des équipes nationales) était plus soutenu par le Ministère. D’autant que les handballeuses sont régulièrement qualifiées pour les championnats du Monde et fréquemment médaillées lors des CAN ! »
« Tous les dons, toutes nos actions de communication et tous les soutiens financiers, sportifs et politiques actuels et à venir nous permettront, je l’espère, de concrétiser nos projets et de créer d’ici 3 ans un centre de formation à Abidjan même. »
Lundi 14 juin 2010
Daouda KARABOUE
« Un jour j’ai fait découvrir ma terre natale à mes amis handballeurs… touchés par ce qu’ils ont vu à Abidjan, ils se sont ralliés à ma cause : DK Cœurs d’Afrique était née ! »
A l’origine l’association avait pour but de favoriser l’accès à la pratique sportive, la construction d’un terrain de handball et l’aide à la scolarisation, mais aujourd’hui cela va bien plus loin. Désormais notre ambition est de favoriser l’accès à l’éducation et l’intégration par le biais du sport, faire en sorte que tous les enfants africains aient droit une plus grande égalité des chances et donner aux plus démunis de meilleures conditions de vie.
Toutes les actions menées en France au cours de l’année nous permettent de récolter du matériel scolaire, sportif et médical que nous venons distribuer ici même à Abidjan tous les ans. Un container de 3000 kilos est ainsi trié par les bénévoles de l’association qui font le déplacement ; L’ensemble du matériel est ensuite distribué à l’orphelinat de Bingerville, dans les différents dispensaires et villages ainsi qu’à la pouponnière.
Notre mission sur place ici à Abidjan est fréquemment ralentie par de lourdes formalités administratives et le container reste trop souvent bloqué plusieurs jours au port après l’arrivée des membres de l’association. Un problème récurrent qui pénalise surtout les personnes à qui nous souhaitons venir en aide et qui contribue à développer l’aspect négatif de l’image qu’ont les Européens de l’Afrique.
« Outre le souci de la sortie du container, nous avons été confrontés il y a 2 jours au manque d’assiduité et de respect des journalistes. En effet, nous avions organisé une conférence de presse samedi à 18h afin de leur présenter notre projet et les actions qui seront menées cette semaine. Je tiens à faire passer le message suivant : notre programme se déroulera comme prévu et nous ferons avec ou sans les médias. Je trouve simplement dommage de ne pas profiter de nos actions pour communiquer positivement sur l’Afrique et sur les besoins indispensables pour améliorer les conditions de vie des plus défavorisés.
Sur le plan sportif, mes résultats sont aujourd’hui un atout majeur pour la visibilité de l’association, mais je ne serai pas sportif de haut niveau toute ma vie. Il faut dès à présent préparer l’après… Je voudrais également relever le fait que la plupart des handballeurs (c’est le domaine que je connais le mieux) qu’ils évoluent en championnat de France ou non, ne bénéficient pas de la considération qu’ils méritent. Par exemple à l’occasion de la dernière Coupe du Monde en Chine, les filles de l’équipe nationale ont passé 2 mois de stage et n’ont touché à cette occasion aucune rémunération. Pire, 2 professionnelles évoluant en France devaient être indemnisées par le Ministère afin de pallier au manque à gagner (leur club ne voulant pas leur verser leur salaire alors qu’elles étaient indisponibles pour le championnat), mais à ce jour rien ne leur a été versé ! »
« Etant un enfant de la Côte d’Ivoire et évoluant pour l’équipe nationale Française, je suis choqué de voir que les handballeurs qui ont fait le choix (que je n’ai pas fait) de rester et de porter les couleurs de leur pays malgré les grandes difficultés, ne reçoivent pas en retour la considération qui leur est dû. »
« Un homme œuvre beaucoup pour développer le handball Ivoirien particulièrement chez les filles, Thierry VINCENT sélectionneur de l’équipe nationale féminine de côte d’Ivoire et entraineur du club de Toulon (1ère division française). Son travail pourrait être encore plus efficace si les moyens mis à sa disposition par la fédération (qui fait son maximum par l’intermédiaire de son Président et du manager des équipes nationales) était plus soutenu par le Ministère. D’autant que les handballeuses sont régulièrement qualifiées pour les championnats du Monde et fréquemment médaillées lors des CAN ! »
« Tous les dons, toutes nos actions de communication et tous les soutiens financiers, sportifs et politiques actuels et à venir nous permettront, je l’espère, de concrétiser nos projets et de créer d’ici 3 ans un centre de formation à Abidjan même. »
Lundi 14 juin 2010
Daouda KARABOUE