Les députés des Groupes parlementaires PDCI-RDA, UDPCI et SOLIDARITE, réunis au sein de la Mouvance Parlementaire pour la Réconciliation et la Paix, ont animé, le vendredi 18 juin 2010 à la rotonde de l’Assemblée nationale au Plateau, un point de presse relatif, selon eux, à la révélation de Désiré Tagro sur les quotas attribués aux concours d’entrée à l’école nationale de police à certains cadres du Front populaire ivoirien (FPI).
‘’Une situation d’une extrême gravité’’
Prendre à témoin la nation ivoirienne sur les graves révélations de fraudes massives aux différents concours publics nationaux. Tel était l’objet du point de presse des parlementaires PDCI-RDA, UDPCI et SOLIDARITE. Selon ces députés, qui se disent étonnés que ce soit en ce moment de crise de moralité aigue dans la gestion de notre administration, que le Groupe parlementaire FPI a choisi d’organiser un atelier de ‘’diversion’’ sur la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, cette situation constitue une atteinte grave à la sûreté de l’Etat.
Pour eux, la révélation faite du traitement discriminatoire des candidats aux différents concours d’entrée dans les grands Services de l’Etat par le FPI et singulièrement par le ministre Désiré Tagro à la Police, constitue une situation d’une extrême gravité ; et ce, aux regards des missions républicaines dévolues à ces Services d’Etat. « Concernant en particulier la Police, nous voulons rappeler que sa mission est d’assurer sans distinction la sécurité des personnes et des biens dans nos villes. Ce faisant, elle devait allier compétence, impartialité et probité. Au vu des révélations faites par Tagro Désiré, premier responsable de cette Police, les qualités ci-dessus citées ne sont plus requises de notre Police Nationale », a déclaré le doyen Jean Michel Moulod.
Qui a fait savoir que les conséquences de cet état de fait sont telles qu’elles peuvent entrainer entre autres la transformation de la Police Nationale en milice privée au service d’un clan, mais entretenue par l’ensemble de la communauté nationale, et aussi des forfaitures liées à l’incompétence de ces Policiers recrutés sans les qualités requises( tirs à balles réelles sur des marches de femmes contre la cherté de la vie, sur des travailleurs en grève, de bavures policières nombreuses et répétées).
‘’Le peuple ivoirien a le droit d’en savoir plus’’
« A l’issue de ces aveux émanant des responsables du FPI au sortir d’un Secrétariat exécutif extraordinaire, relatifs aux recrutements non républicains dans notre Police Nationale et dont les conséquences ont été ci-dessus énumérées, le peuple ivoirien a le droit d’en savoir plus », a grogné le président du Groupe parlementaire PDCI. Et d’exiger, au nom de la Mouvance qu’il dirige, une Enquête Parlementaire pour faire la lumière sur ces faits et situer les responsabilités en vue de prendre les sanctions qui s’imposent. Aussi, les parlementaires PDCI-RDA, UDPCI et SOLIDARITE demandent-ils au Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de relever à titre conservatoire, de ses fonctions, le ministre Désiré Tagro, qui a été convaincu de fraudes massives aux concours d’Entrée à l’Ecole Nationale de Police. Un limogeage qu’ils veulent être sanctionné par la comparution du ministre Désiré Tagro devant les juridictions compétentes pour atteinte grave à la sûreté de l’Etat. Etaient présents, en plus de Jean Michel Moulod, les Honorables Dan Ouelo Michel de l’UDPCI et Koné Ousmane du Groupe SOLIDARITE.
David Yala
‘’Une situation d’une extrême gravité’’
Prendre à témoin la nation ivoirienne sur les graves révélations de fraudes massives aux différents concours publics nationaux. Tel était l’objet du point de presse des parlementaires PDCI-RDA, UDPCI et SOLIDARITE. Selon ces députés, qui se disent étonnés que ce soit en ce moment de crise de moralité aigue dans la gestion de notre administration, que le Groupe parlementaire FPI a choisi d’organiser un atelier de ‘’diversion’’ sur la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, cette situation constitue une atteinte grave à la sûreté de l’Etat.
Pour eux, la révélation faite du traitement discriminatoire des candidats aux différents concours d’entrée dans les grands Services de l’Etat par le FPI et singulièrement par le ministre Désiré Tagro à la Police, constitue une situation d’une extrême gravité ; et ce, aux regards des missions républicaines dévolues à ces Services d’Etat. « Concernant en particulier la Police, nous voulons rappeler que sa mission est d’assurer sans distinction la sécurité des personnes et des biens dans nos villes. Ce faisant, elle devait allier compétence, impartialité et probité. Au vu des révélations faites par Tagro Désiré, premier responsable de cette Police, les qualités ci-dessus citées ne sont plus requises de notre Police Nationale », a déclaré le doyen Jean Michel Moulod.
Qui a fait savoir que les conséquences de cet état de fait sont telles qu’elles peuvent entrainer entre autres la transformation de la Police Nationale en milice privée au service d’un clan, mais entretenue par l’ensemble de la communauté nationale, et aussi des forfaitures liées à l’incompétence de ces Policiers recrutés sans les qualités requises( tirs à balles réelles sur des marches de femmes contre la cherté de la vie, sur des travailleurs en grève, de bavures policières nombreuses et répétées).
‘’Le peuple ivoirien a le droit d’en savoir plus’’
« A l’issue de ces aveux émanant des responsables du FPI au sortir d’un Secrétariat exécutif extraordinaire, relatifs aux recrutements non républicains dans notre Police Nationale et dont les conséquences ont été ci-dessus énumérées, le peuple ivoirien a le droit d’en savoir plus », a grogné le président du Groupe parlementaire PDCI. Et d’exiger, au nom de la Mouvance qu’il dirige, une Enquête Parlementaire pour faire la lumière sur ces faits et situer les responsabilités en vue de prendre les sanctions qui s’imposent. Aussi, les parlementaires PDCI-RDA, UDPCI et SOLIDARITE demandent-ils au Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de relever à titre conservatoire, de ses fonctions, le ministre Désiré Tagro, qui a été convaincu de fraudes massives aux concours d’Entrée à l’Ecole Nationale de Police. Un limogeage qu’ils veulent être sanctionné par la comparution du ministre Désiré Tagro devant les juridictions compétentes pour atteinte grave à la sûreté de l’Etat. Etaient présents, en plus de Jean Michel Moulod, les Honorables Dan Ouelo Michel de l’UDPCI et Koné Ousmane du Groupe SOLIDARITE.
David Yala