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Art et Culture Publié le lundi 21 juin 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Je suis d’accord avec le ministre ivoirien de la Communication, Ibrahim Sy Savané

Comment sauver la presse ivoirienne qui bat de l’aile ? Le ministre ivoirien de la Communication y a pensé. D’accord, je sais que Ibrahim Sy Savané n’a pas la formule miracle pour ‘’écraser’’ le mauvais comportement’’ des journalistes Ivoiriens. Mais franchement, il y a une chose insupportable chez les journalistes ivoiriens : l’absence de l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leur métier. Dans cette façon de faire, je sens trop d’aise quand la presse ivoirienne s’adresse au Président de la République Laurent Gbagbo, à Henri Konan Bédié ancien Chef de l’Etat. Surtout le manque de courtoisie pour dire que la ‘’Présidence’’ de la République est une institution. Encore moins, publier les secrets militaires et inlassablement, sans respect pour le chef d’Etat-major des Forces de défense et de sécurité, le Général de division Philippe Mangou. Avec vérification, tout le monde sait que l’armée est une institution, et que le chef d’Etat-major incarne le respect… au nom de la République. Face à cette situation, le ministre ivoirien de la Communication, ne peut pour le moment, avoir que l’argument de l’ange, pour dire aux journalistes ivoiriens, que faire leur métier sans respect pour l’opinion publique, avec la dialectique des ‘’fausses et folles’’ informations, retourne parfois, dans le cas d’espèce, contre l’entreprise de presse. Malheureusement, une bonne partie de la presse ivoirienne vit ‘’cachée’’ dans cette absolue brutalité d’informer, souvent accaparée par une clique d’hommes politiques. Mais ce ‘’cas d’école’’ ne peut jamais interdire aux journalistes de respecter les règles du jeu de son métier. Ce que je reproche aux journalistes ivoiriens, c’est d’écrire ce qu’ils ne savent pas, ou d’écrire quand ils n’ont pas compris. C’est bien cette façon lourde de faire des journalistes ivoiriens, que le ministre ivoirien de la Communication Ibrahim Sy Savané combat à la cible, sans rater de dire, que piétiner l’éthique et la déontologie affaiblirait la crédibilité des journalistes et la propreté de l’entreprise de presse. Je crois à Ibrahim Sy Savané, professionnel de l’Information et de la Communication, capable de déployer des mécanismes pour que la presse ivoirienne se respecte. Mais, il faudrait, une bonne fois, dire les choses : la presse ivoirienne existe, en revanche, il n’y a pas de journalistes. Dans ce cas précis, les sanctions ne servent ni à quelque chose, ni à rien si les journalistes ne sont pas formés. A mon avis, le ministre Ibrahim Sy Savané doit durcir le ton avec les organismes chargés de réguler le fonctionnement de la presse ivoirienne. La Côte d’Ivoire, pays économiquement fort, a aussi son mot à dire, en matière de presse et médias en Afrique. Et c’est là, où je suis d’accord avec le ministre ivoirien de la communication, en droit de rappeler, à la jeune génération de journalistes ivoiriens, que la Côte d’Ivoire est l’un des grands pays de la presse de l’espace francophone. A mon tour, je ne peux pas ne pas songer à Laurent Dona Fologo, Auguste Sévérin Miremont qui ont dirigé pendant de longues années, l’union internationale de la presse francophone, présidée encore aujourd’hui par un autre journaliste ivoirien, Alfred Dan Moussa. C’est bien cette cible-image exemplaire, que le ministre Ibrahim Sy Savané, lui-même professionnel de l’Information et de la Communication veut inculquer aux jeunes journalistes ivoiriens. Je sais que le ministre Ibrahim Sy Savané à la capacité technique de ressourcer la presse ivoirienne qui, disons-le franchement fait peur. Ibrahim Sy Savané que je connais bien, est imaginatif, et souvent très inspiré. Et, c’est vrai, le ministre ivoirien de la Communication, sait aussi bien que moi, que sa ‘’presse’’ est l’une des plus mauvaises de l’Afrique subsaharienne, par les actes anti-professionnels, chargés d’informations exacerbées, profondément orientées dans le dénigrement, ou la désinformation. En toute sincérité, la presse ivoirienne traverse une crise de crédibilité, relayée par ‘’le mal formation’’ des journalistes ivoiriens eux-mêmes. Et le faire savoir n’est pas un comportement d’arrogance. Je suis militant comme le ministre Ibrahim Sy Savané d’une véritable presse responsable, et crédible. Le journalisme est une puissance. Un métier noble et respectable

Par Ben Ismaël
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