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Politique Publié le mardi 22 juin 2010 | Notre Voie

Allégations de fraude sur l’identité ivoirienne - La vérification porte sur 1,7 million de pétitionnaires

L’opération de vérification approfondie de la liste électorale provisoire, qui a démarré, hier, sur toute l’étendue du territoire national, porte sur un effectif de 1,7 million de pétitionnaires. Il s’agit notamment, de ceux qui ont été croisés positivement par ascendance et qui sont présents sur la liste provisoire dite «liste blanche» par rapprochement avec les informations d’état civil. Les 79 comités dont 10 dans le District d’Abidjan et mis en place dans le cadre de cette opération auront donc à retrouver, parmi ces pétitionnaires, les personnes sur qui pèsent des doutes concernant leur nationalité ivoirienne. Le plus grand nombre de cas d’irrégularités constatées sur la liste électorale provisoire provenant, selon des sources proches des opérateurs techniques, du croisement complémentaire obtenu sur la base des recherches par ascendance. L’opération consistera donc à attaquer l’état civil pour prendre le problème d’allégations de fraude à la racine. Si le pétitionnaire, dont on doute de la nationalité ivoirienne, dit qu’il est né, par exemple, à Bouaké, le comité des experts va d’abord regarder le fichier de la liste des naissances de Bouaké. Si notre pétitionnaire est sur ce fichier, le comité le met de côté et passe à une autre personne. Au cas où le pétitionnaire n’est pas sur le fichier des naissance de Bouaké, le comité se rend à Bouaké, à la mairie ou à la sous-préfecture pour regarder le registre des actes de naissances. L’état civil étant partiellement informatisé en Côte d’Ivoire, le comité des experts sera obligé d’aller chercher notre pétitionnaire à Bouaké de façon informatique. Si la recherche est infructueuse, il va compiler manuellement les registres si l’état civil n’est pas numérisé. Et si notre pétitionnaire n’a pas été retrouvé là, son cas est simplement confié à la Commission électorale indépendante (Cei) pour traitement à la justice. Parce que la Cei n’est pas habilitée à gérer les problèmes liés de la nationalité. C’est d’ailleurs pourquoi, confie une autre source, le Premier ministre a pris la responsabilité de coordonner cette première phase de la vérification approfondie de la liste électorale qui ne s’intéresse, pour le moment, qu’aux seuls cas d’allégations de fraude sur la nationalité ivoirienne. La fin de cette opération marquera le début du contentieux sur la liste blanche, y compris les pétitionnaires pris sur la liste grise.

Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
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