Quelle efficacité le procureur de la République peut-il avoir ? Quels résultats peut-on attendre de Tchimou Féhou Raymond dès lors que le ministre de l`Intérieur n`a pas été contraint à rendre sa démission ?
Entre Koulibaly et Tagro ou entre la raison et le cœur, le chef de l`Etat a décidé de prêter une oreille attentive à la voix de la sagesse et de la raison. Le tout puissant Tagro est sous le feu des projecteurs, il est devant le tribunal populaire, contre lui sont formulés quatre chefs d`accusation : 100 milliards de Trafigura, concours de police, Hadj 2009 et pot-de-vin de Sagem. Mais Gbagbo ne va pas jusqu`au bout de sa logique. Car pour offrir les coudées plus franches au procureur de la République, il aurait fallu décharger, ne serait-ce que pour le temps de l`enquête, le ministre Tagro de ses fonctions.
Quelles dépositions en effet, le directeur de l`Ecole nationale de police, le directeur des Examens et concours de la police nationale ou le directeur du Hadj peuvent-ils faire si durant cette enquête ils demeurent toujours sous l`influence et l`autorité de Tagro Désiré ?
Un président de la République ne peut faire déclencher une enquête contre un de ses ministres sur qui pèseraient des soupçons de crime ou délit et ne pas le décharger temporairement de ses attributions afin de donner de meilleures conditions d`éclosion à la vérité recherchée par tous.
Pour rappel, l`on se souvient qu`en 1998, lorsque des soupçons de détournement de deniers publics ont été éveillés autour de la gestion du ministre de la Santé d`alors, le Pr Maurice Kakou Guikahué, le président Bédié avait contraint à la démission son ministre pour le mettre à la disposition de la Justice. Simple question de bon sens et d`usage en démocratie.
Cette saisine contre Tagro n`est-elle pas une mise en scène comme ce que nous avons vécu au niveau des ex-dirigeants de la filière café-cacao ? Recherche du sensationnel et rien de plus.
Akwaba Saint Clair
Entre Koulibaly et Tagro ou entre la raison et le cœur, le chef de l`Etat a décidé de prêter une oreille attentive à la voix de la sagesse et de la raison. Le tout puissant Tagro est sous le feu des projecteurs, il est devant le tribunal populaire, contre lui sont formulés quatre chefs d`accusation : 100 milliards de Trafigura, concours de police, Hadj 2009 et pot-de-vin de Sagem. Mais Gbagbo ne va pas jusqu`au bout de sa logique. Car pour offrir les coudées plus franches au procureur de la République, il aurait fallu décharger, ne serait-ce que pour le temps de l`enquête, le ministre Tagro de ses fonctions.
Quelles dépositions en effet, le directeur de l`Ecole nationale de police, le directeur des Examens et concours de la police nationale ou le directeur du Hadj peuvent-ils faire si durant cette enquête ils demeurent toujours sous l`influence et l`autorité de Tagro Désiré ?
Un président de la République ne peut faire déclencher une enquête contre un de ses ministres sur qui pèseraient des soupçons de crime ou délit et ne pas le décharger temporairement de ses attributions afin de donner de meilleures conditions d`éclosion à la vérité recherchée par tous.
Pour rappel, l`on se souvient qu`en 1998, lorsque des soupçons de détournement de deniers publics ont été éveillés autour de la gestion du ministre de la Santé d`alors, le Pr Maurice Kakou Guikahué, le président Bédié avait contraint à la démission son ministre pour le mettre à la disposition de la Justice. Simple question de bon sens et d`usage en démocratie.
Cette saisine contre Tagro n`est-elle pas une mise en scène comme ce que nous avons vécu au niveau des ex-dirigeants de la filière café-cacao ? Recherche du sensationnel et rien de plus.
Akwaba Saint Clair