Derrière un grand homme, se trouve une grande dame, dit l’adage. « Aux côtés des hommes qui comptent, se trouve toujours une dame aux idées constructives », serait-on tenté de dire dans le cas de Charles Diby et Djédjé Mama, et pour cause. Depuis 26 ans, l’actuel Argentier ivoirien a placé sa confiance à celle qui, aujourd’hui, gère de mains de maître la Caisse nationale. Depuis 2008 qu’elle est en poste en tout cas, le Trésor public de Côte d’Ivoire a toujours bénéficié d’avis favorables au sein des populations, avec un label sans cesse renforcé. Ceci est la résultante de la politique de moralisation instaurée depuis près de dix ans. En vue du paiement de la dette intérieure, le fond monétaire et la Banque Mondiale avaient décaissé 130 milliards F CFA. Cette somme a été gérée avec une dextérité maintes fois saluée par les fournisseurs et les prestataires de services de l’Etat. Au Trésor Public, les appâtam dressées pour accueillir la clientèle sont vides en permanence, le monde se relayant désormais aux caisses avec une fluidité remarquable. Ceci est la matérialisation de l’esprit caractérisant ce service depuis quelques années. Progressivement inculqué aux agents du Trésor depuis une dizaine d’années par Diby, cet esprit a heureusement été solidifié par Djédjé Mama souventefois à coup de menace. Dans l’optique d’un assainissement indispensable à l’acquisition du Programme économique en cours, l’Argentier ivoirien s’était surtout attaqué au système de racket institutionnalisé par les agents véreux de l’Administration financière, et qui consistait au prélèvement de 10% sur les prestations. Au niveau du Trésor public, Djédjé Mama s’est franchement approprié ce réflexe de bonne gouvernance en brandissant des sanctions à tout contrevenant et depuis, ce vol organisé est devenu un vieux souvenir. Malgré les 40 milliards F CFA perdus par mois par l’Etat du fait de la balkanisation du territoire, le Trésor public a toujours viré à temps les salaires des fonctionnaires. Ceci est certes en l’actif du meilleur ministre africain des finances, Charles Diby Koffi. Néanmoins, une large palme de reconnaissance revient à celle-là même qui gère au quotidien le Trésor Public, principal centralisateur des derniers publics de Côte d’Ivoire. La joie débordante des femmes dudit service à l’endroit de Djédjé Mama est donc motivée, toute chose qui anime depuis 26 ans, celui-là même à qui elle a ramené cet hommage, c'est-à-dire Charles Diby. Ce bel acte posé par les collaboratrices du DG du Trésor doit faire tâche d’huile, afin que cesse à jamais et partout, les actes d’ingratitudes qui n’honorent pas les relations humaines. Il devra surtout motiver leur DG à plus d’excellence et de transparence au bénéfice de la Nation Ivoirienne, toujours dans la fermeté et la rigueur.
F.B.
F.B.