Eh oui ! La 1ère édition du concours national de journalistes en herbe, initié par la Directrice générale de la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), Mme Rasmina Guéhi, a pris fin. Sur une note de satisfaction de ses organisateurs. La DG de la MPA entendait, déceler à travers ce concours, l’éclosion de nouveaux talents dans le domaine journalistique en milieux scolaires et universitaires, et surtout de permettre aux élèves et étudiants de prouver leurs talents en journalisme et aussi les inciter à se lancer dans ce noble métier. L’idée est géniale. Cependant, là où le hic se trouve, c’est que beaucoup d’observateurs de la presse ivoirienne, n’en voient pas vraiment l’opportunité. Et continuent de s’interroger sur les raisons de ce concours. Comment comprendre que dans un pays où l’on critique constamment les journalistes déjà en activité d’ignorer les règles élémentaires de leur métier, l’on puisse se permettre d’organiser un concours de journaliste en herbe ? Cela relève-t-il également du rôle de la MPA ? Ou est-ce une innovation? Instituer un concours de journalistes en herbe là où l’on attendait que la MPA organise à l’endroit de ses mandants des formations continues ou des séances de renforcement de capacités, ne semble pas ce qui est recommandé dans le cahier de charges de la MPA. Si l’on s’en tient à la mission réelle de cette structure, telle que définie dans son catalogue officiel de la 1ère édition dudit concours, la Maison de la presse d’Abidjan a pour mission, conformément à ses statuts, de concevoir, de développer et de coordonner des projets en vue de répondre aux besoins des journalistes et des associations professionnelles de la presse. Ces besoins sont, entre autres, des programmes de formation continue et spécialisée, des programmes de stage, de recyclage et de perfectionnement des capacités des responsables et décideurs du secteur de la presse privée et publique. Est-ce ce qui est donné de constater actuellement ?
D.Yala
D.Yala