A l’initiative de l’Alliance pour le changement( Apc), une quinzaine d’Ong se sont retrouvées hier au Golf hôtel autour d’une table-ronde pour examiner l’actualité politique marquée par l’affaire koulibaly qui s’est muée en une affaire Tagro. C’est en premier lieu, Alphonse Soro, président de l’Apc qui a ouvert le débat interactif. Il a précisé le cadre de la rencontre et indiqué qu’il ne s’agit pas de faire le procès de qui que ce soit. Il s’agit d’inviter les organisations de la société civile à adopter une position commune lorsqu’ un problème se pose à la nation. Tout en saluant le courage de Mamadou koulibaly, Alphonse a estimé que ce que celui-ci dit n’est pas nouveau. Pour lui, la corruption et la fraude ont toujours existé. Il a demandé alors pourquoi c’est maintenant que les autorités compétentes se réveillent pour exiger une enquête sur ces choses qu’il n’a de cesse de dénoncer. Il reste persuadé que la procédure a pour objet de s’en prendre en réalité à l’Accord politique de Ouagadougou, au Premier ministre Guillaume Soro et à l’opérateur technique Sagem. « Cette affaire n’est pas claire », a-t-il lâché. Lui emboitant le pas, Jonas Essoh , président du Mouvement de la jeunesse citoyenne, a indiqué tout ce qui a cours actuellement a pour seul objet de ne pas aller aux élections. Il a plaidé : « si Tagro doit aller à la Maca, laissons-le organiser d’abord les élections ». Sylla Sindou de l’Ong, « Ensemble pour une société juste », a émis des doutes quant à sortie de la crise par les élections. Pour étayer son propos, il a rappelé les propos du commandant de l’Escadron blindé , Abehi, qui a énoncé que c’est la guerre qui mettra fin à la crise ivoirienne. Maïmouna Faber, de l’Ong, « Lutte contre la pauvreté », elle, a protesté contre le nom du Premier ministre dans le communiqué du porte-parole du Président, lu à la télé. Elle se demande pourquoi, Affi, Simone, Blé Goudé, Navigué et les autres n’ont pas été nommément cités alors qu’ils sont visés par les magouilles dénoncées. Elle entend donc organiser une manifestation de protestation des femmes à Bouaké. Pour Mbra Léon du Forum des jeunes pour la démocratie en Afrique, koulibaly gagnerait à démissionner du Fpi puisqu’on ne pas rester dans les magnans et vouloir s’en débarrasser. Koné Samba du Congrès des jeunes du Nord, lui a indiqué qu’il y a un vrai problème identitaire dans le pays. Il a révélé que l’année dernière, il y avait six malinkés sur les nombreuses centaines de candidats déclarés admis à l’Ena. Pour lui, il est temps de saisir les Nations unies sur les malversations dans les concours administratifs. Mme Carlton Awa, présidente des organisations féminines, elle, a salué Mamadou koulibaly pour son action. Elle a souhaité que dans tous les partis, il y ait des hommes de conviction comme lui pour faire avancer le pays. Yeo Lassina, de la Coordination des associations pour le développement de la Côte d’Ivoire, lui, s’est simplement demandé si Koulibaly Mamadou n’était pas en mission pour Gbagbo . Il a estimé qu’en tant numéro deux du pays, il devait agir et non se contenter des déclarations.
Soumahoro Nfaly, président de l`association pour la protection des consommateurs actifs( Aproca), lui a souscrit à toutes les actions visant à la moralisation de la société.
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