Le bilan est lourd à Williamsville zoo. 5 morts et plus de sept blessés. Le sergent-chef Amari des sapeurs-pompiers militaires avançait 4 morts vers 12 heures. Un autre mort sera annoncé plus tard. Cette fois-ci, la pluie a frappé un nouveau quartier qui a vu le jour en avril 2009. Ce quartier précaire est situé dans une cuvette, non loin du cimetière de Williamsville. Il est 8 heures, lorsque l'équipe des sapeurs-pompiers arrive sur les lieux, les jeunes du quartier sont à pied d'œuvre sous la pluie pour sortir les corps enfouis dans la boue et les débris de mortier sec. Ils en sont alors à quatre corps. Une femme, Ouattara Fatou, 28 ans et son enfant de 10 mois ont étés tué sous les débris de leur habitation. Une autre dame, Tchéguéi Rachel, 30 ans, ainsi que son bébé de 9 mois sont également morts sous l'éboulement de leur demeure. Un cinquième mort sera déclaré plus tard, pendant les recherches. Au total, une dizaine de maisons ont été balayées par un glissement de terrain. La scène est semblable à celle de Gobelet. Le mur d'une clôture qui se trouvait sur une colline au-dessus des habitations précaires, s'est affaissé entraînant un éboulement qui a rasé les maisons. Cissé Amara, le premier résident de ce quartier, raconte que c'est vers 5h que les maisons se sont affaissées. Lui et plusieurs jeunes sont sortis, alertées par les cris. Ils se sont mis à secourir les victimes. Sept personnes blessées sont sauvées du dessous des décombres. Parmi les personnes secourues, il y avait un bébé d'à peine un an. Hamed, un ami du père de l'enfant (qui a disparu), raconte que le bébé a été extirpé de la boue pendant les recherches. « Il a vomi de la boue. Nous avons remarqué tous étonnés, qu'il était vivant ». Ils l'ont aussitôt conduit au Chu de Cocody.
Dans la même zone, un chauffeur de gbaka (véhicule de transport commun) a été emporté par l'eau de ruissèlement. Selon des témoignages, le chauffeur qui transportait plusieurs passagers pour Adjamé, voulait traverser un coin de la route coupé par l'eau. Les passagers lui ont dit que c'était dangereux. Pour les rassurer, il est descendu pour voir la profondeur de l'eau. C'est ainsi qu'il a été emporté pour les courants vers un grand caniveau.
Dans la même zone, un chauffeur de gbaka (véhicule de transport commun) a été emporté par l'eau de ruissèlement. Selon des témoignages, le chauffeur qui transportait plusieurs passagers pour Adjamé, voulait traverser un coin de la route coupé par l'eau. Les passagers lui ont dit que c'était dangereux. Pour les rassurer, il est descendu pour voir la profondeur de l'eau. C'est ainsi qu'il a été emporté pour les courants vers un grand caniveau.
