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Art et Culture Publié le vendredi 25 juin 2010 | Nord-Sud

Réactions

Adou Nogbou Ahissan, premier conseiller du roi : «Nous devons d’abord nous réunir»
«Tous les dignitaires doivent se réunir d’abord. C’est à l’issue de cette rencontre que nous pourrons envoyer un messager auprès de la famille de Michael et de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire pour les informer de la levée de deuil. Pour les obsèques, nous avons procédé ainsi. Nous allons suivre cette démarche. Si nous le faisons sans leur accord, nous serons dans le flou. La cérémonie de levée de deuil va connaître des modifications si elle doit se tenir. Puisque nous le ferons sans la veuve. Nous allons faire la cuisine comme à des funérailles. Et nous allons sauter certains rituels.»

Bogui Ismaël, Sg de l’association des jeunes de Krindjabo : «Nous nous tiendrons prêts pour la levée de deuil»
«Nous attendons que la levée de deuil soit officielle. Les sages doivent d’ abord se réunir pour décider de la suite. Nous les jeunes, nous ne pouvons pas prendre les devants, si les sages n’ont rien encore décidé. De toutes les manières, nous nous tiendrons prêts pour la levée de deuil de notre prince. »

Kadja Assalé, jeune du village : «Nous voulons un monument pour le prince»
«Les organisateurs avaient promis construire un monument pour le prince défunt. Ils n’ont pas encore tenu leur promesse. Nous le voulons. Pour ce qui est de la levée de deuil, nous n’avons pas encore eu l’information. L’année dernière, les jeunes se sont mobilisés pour les obsèques et, à la fin, ils ont été oubliés. »

Assémien Kadji alias «Sécréto», jeune du village : «Les jeunes ont été mis à l’écart l’année dernière»
«Nous les jeunes de Krindjabo ne sommes pas contents des organisateurs des obsèques de Michael Jackson. Au départ? Les jeunes ont été mobilisés dans le village. Nous avons nettoyé le stade. Nous sommes allés chercher du bois en brousse et à la fin, nous avons été mis à l’écart. Cette année nous attendons de voir ce qui va être fait. »

René Aoussi, arrière petit fils d’Amalaman Anoh :«La royauté doit nous demander pardon»
«Nous sommes déçus du comité d’organisation. Je ne me sens pas impliqué dans une éventuelle cérémonie. La royauté doit demander pardon aux jeunes. Au départ, les organisateurs nous avaient mobilisés pour les obsèques de Michael Jackson. Après, ils se sont passés de nous.»

Emmanuelle Kanga, envoyée spéciale à Krindjabo
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