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Société Publié le samedi 26 juin 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Les Samedis de Biton : Des idées pour demain

Mes lecteurs, depuis des années, ont appris à le constater et même à l’apprécier. Mes chroniques sont des écrits pour apporter des idées, chaque semaine, pour changer nos vies, nos comportements, susciter des discussions. Et surtout se donner des armes pour des réflexions qui peuvent nous permettre d’aller de l’avant pour notre développement personnel et aussi et surtout pour la transformation de notre société pour son progres. Alors, je trouve inutile et sans intérêt de profiter d’une chronique pour « insulter » des personnes. C’est vrai que cela fait bien pour un certain public friand de « sang. » Mais cela va rapporter quoi au final sauf de voir quelqu’un d’autre nous étaler, à son tour, nos faiblesses. Personne dans la société ne manque de défauts. Sans doute ce qu’on reproche à quelqu’un est multiplié par deux chez nous. Pour mieux connaître quelqu’un il faut l’entendre. Il est exactement ce qu’il reproche constamment aux autres. Et cela est scientifique donc démontrable. Sans doute que moi j’ai eu l’occasion de faire sept ans de catéchisme et surtout d’assimiler mes leçons. Je connais des camarades qui ont fait les mêmes études que moi et qui sont aux antipodes des enseignements du Christ, surtout ceux enseignés dans Matthieu 5, 6 et 7 que j’appelle l’essentiel du christianisme. Je suis entrain de m’éloigner de mon sujet de ce matin. Non, pas trop quand même. C’est un livre qui me pousse à partager cette réflexion avec vous. On le sait depuis des lustres. Chaque livre est une mine d’idées. Le livre et la lecture sont des instruments pour notre transformation. Les Africains ne lisent pas. Comment iront-ils de l’avant ? Remarquez, ils attribuent toujours à quelqu’un leurs déboires. Jamais ils ne lisent en eux. Et comme d’habitude c’est un Blanc, un européen, un français qui va nous « secouer ». Il s’agit d’ Eric Perrot. Il vient de publier un livre intitulé : « Profession Clairvoyant. » Quelques extraits : « Dés mon plus jeune âge, j’ai réalisé que j’avais des dons de clairvoyance…Vers 7 ans, je savais quand un animal allait mourir et quand les autres me mentaient… A l’adolescence, mes amis m’ont demandé de leur révéler des choses sur eux…Au fur et à mesure, par le bouche-à-oreille, la clairvoyance a pris de plus en plus d’importance dans ma vie et, depuis 1997, je m’y consacre à 100%. » Ils sont nombreux des Africains qui peuvent dire la même chose et qui ont eu la même expérience. Ici on se tait. Là-bas on parle. Qu’on le croie ou pas, l’individu parle de sa vie, de son expérience. Cette expérience qui va permettre aux chercheurs, aux scientifiques de travailler sur des affirmations et de les industrialiser. Mais la partie qui m’a poussé à écrire cette chronique est celle-ci : « En captant l’énergie, je parviens à savoir où se trouvent certaines personnes disparues, ce qui m’a amené à travailler, bénévolement, avec la gendarmerie et à élucider des crimes. J’ai par exemple aidé à retrouver le corps d’une jeune fille en Isère ou encore un violeur récidiviste sur lequel les gendarmes n’arrivaient pas à mettre la main. Car mon but premier est d’aider les autres. » Nos gendarmes, nos policiers bénéficient-ils de tels clairvoyants pour mettre la main sur des malfaiteurs ? Le livre de Perrot n’est pas le premier en Son genre. Il n’est même pas le centième. Des centaines d’ouvrages ont été publiés sur ce sujet donnant des armes à la police dans son combat.

Sans doute que cela existe sous nos tropiques mais on n’en parle pas. Il faut qu’on en parle, surtout qu’on écrive. Il appartient aux journaux, à l’édition, de donner la parole aux mystiques de notre société.

Il faut les amener à parler. Leur expérience, leur « science » doit nous permettre d’évoluer. Croyez-vous que la télévision c’est quoi ? Le téléphone, c’est quoi ? Ce sont des œuvres de « sorciers. » Que ne dit-on pas de nos sorciers ? On dit qu’ils se déplacent d’un pays à l’autre. C’est en parlant, en écrivant qu’ils seront utiles pour la science africaine de demain. Maintenant, il s’agit de recueillir et non de contester. Jusqu’aujourd’hui des gens ne croient pas que Jésus est le messie. Et pourtant, son enseignement a atteint des milliards de gens qui croient en lui. Nos sorciers ont peur de quoi ? Ils peuvent faire des livres d’entretien avec des journalistes, des écrivains et autres enseignants pour parler de leur expérience. Quand on aura une centaine de livres en Afrique comme celui de Perrot, l’Afrique en tirera un grand bénéfice pour son développement. Qui sait si un de nos sorciers ne détient pas les combinaisons pour créer un téléphone ou un avion « made of Africa.» En plus, comme l’écrit Perrot : « Chacun d’entre nous possède une intuition qu’il peut, ensuite, développer par des exercices en travaillant sur son énergie et la connaissance de soi. Pour poursuivre cette voie sereinement, je pratique beaucoup la méditation. » Eric Perrot a raison. Mais développer son intuition par la pratique de la méditation n’est pas à toutes les portées surtout des individus remplis de haine, de jalousie, d’envie, de méchancetés. N’est pas Eric Perrot qui veut. Que ceux qui le sont se montrent.

Qu’on leur donne la parole par les écrits. Ainsi va l’Afrique. A la semaine prochaine.

Par Isaïe Biton Koulibaly
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