Il a ouvert le bal des auditions dans l’affaire Tagro. Hier, pendant un peu plus de deux heures, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, a été entendu par le Procureur Youssouf Ouattara, substitut de Raymond Tchimou. Il est 9h55 ce vendredi 25 juin 2010, quand la voiture de Koulibaly et celle d’Attéby Williams, également député, s’immobilisent dans le parking intérieur au Parquet. A la surprise générale et sous le regard hébété des travailleurs et autres usagers du Parquet, Mamadou Koulibaly et son compagnon du jour s’engouffrent dans le bureau du Procureur Ouattara sis au deuxième étage de l’immeuble qui abrite le siège du Parquet.
A 12 h, il en ressort, sourire en coin mais, surtout, l’air très sérieux. Il est aussitôt happé par la poignée de journalistes qui l’attendaient au bas de l’immeuble. Première question : quelle est la raison de la présence du président de l’Assemblée nationale au Parquet? Il répond être venu honorer une invitation du Procureur de la République. D’ailleurs, il souhaite que dans cette affaire dite «affaire Tagro», le Parquet puisse aller jusqu’au bout, c’est-à-dire à l’éclatement de la vérité. «Dans la dynamique que le Président de la République a créée, il faut que nous puissions voir clair dans un certain nombre d’affaires. J’ai encouragé le Procureur à aller jusqu’au bout», a-t-il dit avec conviction. Enfin, le président de l’Assemblée nationale a fait savoir que contrairement à ce qu’une certaine presse écrit, l’enquête du Parquet n’annihile aucunement celle du Parlement. Et de préciser que ce n’est pas le président de l’Assemblée nationale qui crée de lui-même la commission d’enquête parlementaire.
Celle-ci, en effet, est initiée conformément à l’article 100, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, par un ou des groupes parlementaires. Par la suite, la proposition est discutée en Conférence des présidents qui, après accord, confie le dossier à une commission permanente. Une séance plénière est convoquée par le président de l’Assemblée nationale pour trancher définitivement.
Ibrahima B. Kamagaté
A 12 h, il en ressort, sourire en coin mais, surtout, l’air très sérieux. Il est aussitôt happé par la poignée de journalistes qui l’attendaient au bas de l’immeuble. Première question : quelle est la raison de la présence du président de l’Assemblée nationale au Parquet? Il répond être venu honorer une invitation du Procureur de la République. D’ailleurs, il souhaite que dans cette affaire dite «affaire Tagro», le Parquet puisse aller jusqu’au bout, c’est-à-dire à l’éclatement de la vérité. «Dans la dynamique que le Président de la République a créée, il faut que nous puissions voir clair dans un certain nombre d’affaires. J’ai encouragé le Procureur à aller jusqu’au bout», a-t-il dit avec conviction. Enfin, le président de l’Assemblée nationale a fait savoir que contrairement à ce qu’une certaine presse écrit, l’enquête du Parquet n’annihile aucunement celle du Parlement. Et de préciser que ce n’est pas le président de l’Assemblée nationale qui crée de lui-même la commission d’enquête parlementaire.
Celle-ci, en effet, est initiée conformément à l’article 100, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, par un ou des groupes parlementaires. Par la suite, la proposition est discutée en Conférence des présidents qui, après accord, confie le dossier à une commission permanente. Une séance plénière est convoquée par le président de l’Assemblée nationale pour trancher définitivement.
Ibrahima B. Kamagaté