Le président de l’Assemblée nationale a été la première personnalité à passer devant le procureur de la République pour être entendu dans l’affaire des 2/3 des places réservées au Fpi au concours de police. Deux heures, c’est le temps qu’aura duré cet interrogatoire. Au terme de son audition, Koulibaly a indiqué à la presse que le chef de l’Etat est informé de tout ce qui est en train d’être fait et qu’une enquête parlementaire suivra.
Le top départ de l’enquête que doit diligenter le procureur de la République dans l’affaire Tagro a été donné hier, à son parquet sis au palais de la justice d’Abidjan Plateau. Pour cette entrée en matière, Tchimou a décidé de commencer par l’homme par qui tous les malheurs sont arrivés. Ainsi donc, Pr Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité du pays et troisième vice-président du Front populaire ivoirien, s’est dévêtu de ses multiples titres pour se présenter en toute simplicité devant Raymond Tchimou. Comme il fallait s’y attendre, l’ineffable Mamadou Koulibaly est arrivé au temple de Thémis sans tambour ni trompette. C’est à 9 h 50 que le président de l’Assemblée nationale, au volant de son véhicule, une Nissan Murano 4x4 gris métallisée, arrive au palais de la justice. Il avait à ses côtés, ses inséparables compagnons : le conseiller économique et social, Diabaté Beh, le député Atteby William et un nouveau venu dans le cercle restreint de Koulibaly, le député de la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, Brissi Takaléa Claude. Sourire en coin et saluant amicalement les justiciables qui ont été visiblement étonnés de le voir parmi eux, Mamadou Koulibaly et ses amis arpentent l’escalier qui mène au bureau de Tchimou. Le rideau vient de tomber sur le premier acte de cette première audition. Au bas du bâtiment principal, la petite colonie de policiers venus sécuriser l’audition échange convivialement avec les journalistes arrivés après le numéro 2 du régime. Les minutes s’égrainent. Devant les incessants aller et venues des hommes en toge, l’impatience commence à gagner les hommes des médias. « Est-ce que Koulibaly n’est pas sorti par une porte déguisée ? Avec ce monsieur là, tout est possible », s’interroge un confrère. Mais il est tout de suite rassuré par le commissaire Brice Oré, commandant de la compagnie d’intervention de la préfecture de police d’Abidjan, qui assurait la sécurité et qui n’a ménagé aucun effort pour rendre la tâche des journalistes facile. A 11 h 45, tous se ruent vers le command car du président du Parlement. Point de Koulibaly. Ce fut une fausse alerte. 12 h 00. Cette fois est la bonne. La fumée blanche vient de se dégager du temple de Thémis. Les hommes du commissaire Oré Brice dégagent un périmètre de sécurité pour permettre aux journalistes de recueillir les propos de l’homme tant attendu qui descendait les marches en compagnie du maître des lieux, le procureur Raymond Tchimou. Aux premiers flashes des photographes, la garde rapprochée de Tchimou intime l’ordre aux photographes d’arrêter leur scénario et de ranger systématiquement leur matériel. Avant la chaleureuse poignée de main d’au revoir, il était trop tard, Koulibaly était déjà assailli de micros et de dictaphones. Comme il sait le faire, le numéro 2 du régime se soumet volontiers aux questions des journalistes (voir propos ci-dessous). Après cet exercice, “Mister Koul” s’engouffre dans sa Murano et quitte discrètement les lieux comme il est venu ; laissant derrière lui une foule d’admirateurs qui n’ont sans cesse loué sa simplicité et l’ont encouragé dans son combat pour l’égalité des chances.
Kra Bernard
Le top départ de l’enquête que doit diligenter le procureur de la République dans l’affaire Tagro a été donné hier, à son parquet sis au palais de la justice d’Abidjan Plateau. Pour cette entrée en matière, Tchimou a décidé de commencer par l’homme par qui tous les malheurs sont arrivés. Ainsi donc, Pr Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité du pays et troisième vice-président du Front populaire ivoirien, s’est dévêtu de ses multiples titres pour se présenter en toute simplicité devant Raymond Tchimou. Comme il fallait s’y attendre, l’ineffable Mamadou Koulibaly est arrivé au temple de Thémis sans tambour ni trompette. C’est à 9 h 50 que le président de l’Assemblée nationale, au volant de son véhicule, une Nissan Murano 4x4 gris métallisée, arrive au palais de la justice. Il avait à ses côtés, ses inséparables compagnons : le conseiller économique et social, Diabaté Beh, le député Atteby William et un nouveau venu dans le cercle restreint de Koulibaly, le député de la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, Brissi Takaléa Claude. Sourire en coin et saluant amicalement les justiciables qui ont été visiblement étonnés de le voir parmi eux, Mamadou Koulibaly et ses amis arpentent l’escalier qui mène au bureau de Tchimou. Le rideau vient de tomber sur le premier acte de cette première audition. Au bas du bâtiment principal, la petite colonie de policiers venus sécuriser l’audition échange convivialement avec les journalistes arrivés après le numéro 2 du régime. Les minutes s’égrainent. Devant les incessants aller et venues des hommes en toge, l’impatience commence à gagner les hommes des médias. « Est-ce que Koulibaly n’est pas sorti par une porte déguisée ? Avec ce monsieur là, tout est possible », s’interroge un confrère. Mais il est tout de suite rassuré par le commissaire Brice Oré, commandant de la compagnie d’intervention de la préfecture de police d’Abidjan, qui assurait la sécurité et qui n’a ménagé aucun effort pour rendre la tâche des journalistes facile. A 11 h 45, tous se ruent vers le command car du président du Parlement. Point de Koulibaly. Ce fut une fausse alerte. 12 h 00. Cette fois est la bonne. La fumée blanche vient de se dégager du temple de Thémis. Les hommes du commissaire Oré Brice dégagent un périmètre de sécurité pour permettre aux journalistes de recueillir les propos de l’homme tant attendu qui descendait les marches en compagnie du maître des lieux, le procureur Raymond Tchimou. Aux premiers flashes des photographes, la garde rapprochée de Tchimou intime l’ordre aux photographes d’arrêter leur scénario et de ranger systématiquement leur matériel. Avant la chaleureuse poignée de main d’au revoir, il était trop tard, Koulibaly était déjà assailli de micros et de dictaphones. Comme il sait le faire, le numéro 2 du régime se soumet volontiers aux questions des journalistes (voir propos ci-dessous). Après cet exercice, “Mister Koul” s’engouffre dans sa Murano et quitte discrètement les lieux comme il est venu ; laissant derrière lui une foule d’admirateurs qui n’ont sans cesse loué sa simplicité et l’ont encouragé dans son combat pour l’égalité des chances.
Kra Bernard
