Le ministre des Infrastructures Economiques, Dagobert Banzio, a effectué, hier, le tour de la ville d’Abidjan. Il a constaté la dégradation des infrastructures causée par les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville.
Après la pluie, le beau temps, a-t-on l’habitude d’entendre. Mais, à Abidjan, depuis deux jours, l’heure est au bilan. La pluie qui est tombée sur la ville, jeudi, a laissé un mauvais souvenir, aussi bien au sein des familles qu’au niveau des voies de communication. Le ministre des Infrastructures Economiques, Dagobert Banzio, a effectué, hier, une visite sur les sites endommagés. Accompagné de spécialistes, le ministre désirait connaître les causes du relâchement et « sauvegarder le minimum ». Car, des travaux ont été récemment effectués sur les sites concernés. Sur le pont situé entre l’université de Cocody et la Riviera, en passant par l’ancienne voie, un pan de la passerelle s’est affaissé sous la cognée de l’eau. Et, le béton de protection du pont est sur le point de s’écrouler. Selon les explications, l’eau a débordé sur la chaussée parce que, le canal s’est avéré petit sous la force de l’eau. Aussi, ont-ils noté l’effet des ordures déposées sur les passages de l’eau par les populations. Ce problème a été observé par Issa Ouattara, directeur des services ouvrages à l’Ageroute (Agence de gestion des routes). Sur le pont reliant les eaux de ruissellement à la lagune Ebrié entre l’hôtel du Golf et la Riviera M’Pouto, l’eau a creusé un cratère au milieu de la chaussée. Le remblai d’accès du dalot (conduit de l’eau sous un pont) s’est affaissé. Le ministre s’est inquiété de la qualité des matériaux utilisés pour la construction des édifices et a donné son idée pour empêcher les ordures de boucher les canaux. Il a fait deux propositions. « Il faut enlever les ordures des voies de l’eau avant la saison des pluies. Et, installer des mailles qui pourront retenir les ordures pour ne laisser passer que l’eau », a-t-il suggéré. Avant cette visite improvisée, l’agenda de Dagobert Banzio marquait la visite de sites de construction de postes de péage et de pesage à Attinguié, Thomasset et Moapé. Mais, c’est seulement le poste d’Attinguié (péage), en construction et le site d’Allokoi (pesage) qui ont accueilli le ministre. A Attinguié, le bâtiment principal est en fin de travaux. Le poste comporte huit couloirs (2?4 voies). Selon Coulibaly Bê, chef des projets pesage et péage, le site va abriter « deux postes automatiques et deux fois trois postes manuels ». C’est-à-dire des vigies avec des cartes à puce et pour tout ce qui est manuel, des caissières collecteront les recettes. L’étape actuelle, a-t-il indiqué, vise à finir les travaux de phasage avant la fin du mois d’août. « A Attinguié, il ne reste que la partie béton à réaliser sur une soixantaine de mètres », a-t-il rassuré. A la fin août, il est prévu la terminaison des travaux du bâtiment de contrôle. « Les équipements, notamment les cabines et autres éléments sont arrivés et sont dans les locaux de l’équipementier à Vridi. Après les expérimentations, on pourra envisager l’exploitation en début du mois d’octobre 2010 », a signifié le chef des postes. Le ministre s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. « Ce qui est fait, ressemble à ce que nous avons vu ailleurs » a-t-il apprécié. « Ici c’est l’entrée, la route est longue », a-t-il estimé, tout en mettant un bémol au niveau des sommes à payer. Selon lui, celui qui va dans un village proche d’Abidjan, ne doit pas payer la même somme que celui qui va plus loin. D’où la nécessité de revoir cet aspect.
Sanou Amadou (stagiaire)
Après la pluie, le beau temps, a-t-on l’habitude d’entendre. Mais, à Abidjan, depuis deux jours, l’heure est au bilan. La pluie qui est tombée sur la ville, jeudi, a laissé un mauvais souvenir, aussi bien au sein des familles qu’au niveau des voies de communication. Le ministre des Infrastructures Economiques, Dagobert Banzio, a effectué, hier, une visite sur les sites endommagés. Accompagné de spécialistes, le ministre désirait connaître les causes du relâchement et « sauvegarder le minimum ». Car, des travaux ont été récemment effectués sur les sites concernés. Sur le pont situé entre l’université de Cocody et la Riviera, en passant par l’ancienne voie, un pan de la passerelle s’est affaissé sous la cognée de l’eau. Et, le béton de protection du pont est sur le point de s’écrouler. Selon les explications, l’eau a débordé sur la chaussée parce que, le canal s’est avéré petit sous la force de l’eau. Aussi, ont-ils noté l’effet des ordures déposées sur les passages de l’eau par les populations. Ce problème a été observé par Issa Ouattara, directeur des services ouvrages à l’Ageroute (Agence de gestion des routes). Sur le pont reliant les eaux de ruissellement à la lagune Ebrié entre l’hôtel du Golf et la Riviera M’Pouto, l’eau a creusé un cratère au milieu de la chaussée. Le remblai d’accès du dalot (conduit de l’eau sous un pont) s’est affaissé. Le ministre s’est inquiété de la qualité des matériaux utilisés pour la construction des édifices et a donné son idée pour empêcher les ordures de boucher les canaux. Il a fait deux propositions. « Il faut enlever les ordures des voies de l’eau avant la saison des pluies. Et, installer des mailles qui pourront retenir les ordures pour ne laisser passer que l’eau », a-t-il suggéré. Avant cette visite improvisée, l’agenda de Dagobert Banzio marquait la visite de sites de construction de postes de péage et de pesage à Attinguié, Thomasset et Moapé. Mais, c’est seulement le poste d’Attinguié (péage), en construction et le site d’Allokoi (pesage) qui ont accueilli le ministre. A Attinguié, le bâtiment principal est en fin de travaux. Le poste comporte huit couloirs (2?4 voies). Selon Coulibaly Bê, chef des projets pesage et péage, le site va abriter « deux postes automatiques et deux fois trois postes manuels ». C’est-à-dire des vigies avec des cartes à puce et pour tout ce qui est manuel, des caissières collecteront les recettes. L’étape actuelle, a-t-il indiqué, vise à finir les travaux de phasage avant la fin du mois d’août. « A Attinguié, il ne reste que la partie béton à réaliser sur une soixantaine de mètres », a-t-il rassuré. A la fin août, il est prévu la terminaison des travaux du bâtiment de contrôle. « Les équipements, notamment les cabines et autres éléments sont arrivés et sont dans les locaux de l’équipementier à Vridi. Après les expérimentations, on pourra envisager l’exploitation en début du mois d’octobre 2010 », a signifié le chef des postes. Le ministre s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. « Ce qui est fait, ressemble à ce que nous avons vu ailleurs » a-t-il apprécié. « Ici c’est l’entrée, la route est longue », a-t-il estimé, tout en mettant un bémol au niveau des sommes à payer. Selon lui, celui qui va dans un village proche d’Abidjan, ne doit pas payer la même somme que celui qui va plus loin. D’où la nécessité de revoir cet aspect.
Sanou Amadou (stagiaire)