Le ministre Désiré Tagro ne doit pas être le seul à prendre les pots cassés des tares du régime FPI. C’est la position affichée, le samedi dernier à Anyama, par Mme Kandia Camara, Secrétaire générale adjointe et Directrice centrale de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara chargée de la mobilisation féminine. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement du fonds d’aide aux femmes d’Anyama, initié par l’Association Dominique Ouattara. Pour Kandia Camara, en mettant à nue la corruption devenue monnaie courante sous le FPI, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, ne fait que confirmer des faits qui ont toujours été dénoncés par l’opposition ivoirienne, notamment par le RDR. Et concernant l’enquête judiciaire diligentée par le chef de l’Etat sur cette affaire qui accuse directement le ministre de l’Intérieur, la directrice de campagne d’ADO reste sceptique : «Tagro n’est pas le seul qui doit répondre devant le juge, mais tout le système FPI auquel il appartient. Car, il faut aussi s’interroger sur les corruptions et autres formes de racket et de malversations auxquelles nous assistons dans tous les compartiments de l’administration ivoirienne aux mains de la Refondation», a regretté Mme Kandia Camara. Tout en affirmant de façon ironique qu’avec les récentes guéguerres constatées au sein du FPI, ce parti au pouvoir démontre ainsi qu’il est «une vraie confrérie de sorciers, puisque chacun a décidé de mettre à nue les crimes et coup de l’autre». Elle a indiqué par la suite que la solution véritable à toute cette situation est l’organisation des élections le plus rapidement possible. Des élections qui, a-t-elle insisté, vont permettre aux Ivoiriens de se doter de «personnes compétentes et capables de sortir la Côte d’Ivoire du naufrage socioéconomique dans lequel l’a placée le FPI et Laurent Gbagbo». S’adressant aux femmes d’Anyama venues nombreuses et particulièrement à celles ayant bénéficié du fonds de l’Association Dominique Ouattara, Mme Camara a utilisé des mots de félicitation et d’encouragement. «Bien que n’étant pas encore au pouvoir, ADO et son épouse font déjà beaucoup pour les populations. Et comme le dit l’adage, «la nuit qui sera belle se laisse devinée depuis la journée». C’est donc dire qu’avec le couple Ouattara au pouvoir, c’est sûr que ce sera le bonheur des Ivoiriens.
Cette cérémonie qui s’est déroulée en présence d’une forte délégation du RDR, dans laquelle on remarquait la présence de Mme Rokia Ouattara, sœur cadette du président Alassane Ouattara, a permis à 40 femmes de bénéficier de cette aide au financement de microprojets. Chacune a reçu la somme de 50.000 francs CFA. Cette aide, selon la présidente Mme Fatou Soumahoro, répond à un besoin d’entraide et de solidarité entre les femmes. «Les prêts que nous octroyons aujourd’hui sont remboursables sans intérêt. Le remboursement est de 500 F par jour», a précisé la présidente de l’Association Dominique Ouattara. Avant d’exhorter les unes et les autres à la responsabilité. «Car, a-t-elle souligné, les fonds recouvrés permettront d’aider d’autres femmes ayant besoin d’appui». Mme Soumahoro a, également au nom des femmes d’Anyama, exprimé toute sa reconnaissance à Mme Dominique Ouattara, pour son combat sans relâche en faveur des enfants et des femmes en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Diawara Samou
Cette cérémonie qui s’est déroulée en présence d’une forte délégation du RDR, dans laquelle on remarquait la présence de Mme Rokia Ouattara, sœur cadette du président Alassane Ouattara, a permis à 40 femmes de bénéficier de cette aide au financement de microprojets. Chacune a reçu la somme de 50.000 francs CFA. Cette aide, selon la présidente Mme Fatou Soumahoro, répond à un besoin d’entraide et de solidarité entre les femmes. «Les prêts que nous octroyons aujourd’hui sont remboursables sans intérêt. Le remboursement est de 500 F par jour», a précisé la présidente de l’Association Dominique Ouattara. Avant d’exhorter les unes et les autres à la responsabilité. «Car, a-t-elle souligné, les fonds recouvrés permettront d’aider d’autres femmes ayant besoin d’appui». Mme Soumahoro a, également au nom des femmes d’Anyama, exprimé toute sa reconnaissance à Mme Dominique Ouattara, pour son combat sans relâche en faveur des enfants et des femmes en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Diawara Samou