Selon les lois ivoiriennes, ce qu’il est convenu d’appeler ‘’l’affaire Désiré Tagro’’ devrait se retrouver devant la haute Cour de justice. C’est parce que cette structure n’existe pas, que le Président de la République a saisi le procureur de la République. Pendant ce temps, des groupes parlementaires ont suscité la mise en place d’une commission parlementaire, en vue d’une enquête appropriée. Quelque soit le schéma choisi, l’aboutissement doit rassurer le peuple sur le fait qu’un ministre n’est pas au-dessus de la loi. Trop c’est trop, parce que les Ivoiriens en ont assez de ces ministres qui excellent dans les gaffes de toutes sortes, et que cela soit sanctionné par une totale impunité. Dans certains cas, ce sont leurs collaborateurs qui prennent les pots cassés en bons boucs émissaires. Il faut aller au-delà, parce que la pire des choses qui puissent arriver à ces ministres, ne doit pas être leur limogeage. Il est donc temps que quelque soit les parapluies dont ils se prévalent, ces ministres soient égaux aux autres citoyens devant les lois de la répression. Il est inadmissible, inconcevable et intolérable que pendant que les populations s’enfoncent dans la misère, des ministres s’illustrent dans des dépenses intempestives. A l’instar de celui de l’Economie et des Finances, chacun d’entre les ministres ivoiriens devra rendre compte de l’exécution de son budget. Parce qu’un responsable, c’est pour servir le peuple et non se servir de façon illicite, aberrante et excessive, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. Le peuple a donc les yeux et les oreilles grandement ouverts sur cette autre affaire, avec le souhait qu’aucune vérité ne sera occultée.
F. B
F. B