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Politique Publié le mardi 29 juin 2010 | L’expression

Alphonse Soro en tournée à Abobo : "Affaire Tagro ou pas, la liste électorale dans 25 jours"

© L’expression Par DR
Elections présidentielles - Le président de l’Alliance pour le changement (Apc), Alphonse Soro en tournée à Abobo
Dimanche 27 juin 2010. Abidjan, Abobo, quartier Marley
Alphonse Soro est en tournée dans le cadre de ses activités au sein de l’Alliance pour le changement (Apc). Il était dimanche après-midi à Abobo, quartier Marley pour échanger avec la jeunesse de ce secteur rassemblée au sein d’une cellule d’action concrète baptisée « brigades de dignité ». Le président de l’Apc n’a pas voulu se laisser distraire par l’actualité sociopolitique qui bouillonne autour de l’affaire Tagro et qui polarise toutes les attentions. « Affaire Tagro ou pas, la liste électorale définitive doit être rendue publique dans 25 jours, à la fin de la vérification de la liste blanche » a-t-il clamé haut et fort en présence d’un grand public. Pour Alphonse Soro, tout ce qui se trame actuellement fait partie du dilatoire pour détourner l’attention des Ivoiriens sur les vrais enjeux qui sont les élections transparentes et ouvertes à tous. Les histoires de fraudes aux concours ont toujours existé tout comme toutes les magouilles dans le hadj et dans tous les secteurs. Le président de l’Apc juge donc suspecte l’enquête ouverte par le parquet. Il énonce : « Ce n’est pas à trois mois de la fin de son mandat que Laurent Gbagbo va ouvrir le vaste chapitre de la moralisation de la vie publique ». Il pense que le plus urgent aujourd’hui, ce sont les élections et après, le nouveau président élu va se charger d’élucider toutes les affaires sales. Alphonse croit dur comme fer que l’enquête du procureur Tchimou a pour objectif de torpiller l’Accord politique de Ouaga et d’atteindre le Premier ministre Guillaume Soro. Mais, il a prévenu que les Ivoiriens n’accepteraient jamais un autre cadre de sortie de crise.

Samba Koné, président des Brigades de dignité, a pour sa part, crié son indignation face aux magouilles qui ont atteint un seuil critique avec cette histoire des 2/3 des postes au concours de police réservés au Fpi. Il a vigoureusement dénoncé l’exclusion qui a atteint son paroxysme et invité les autorités à redresser le tir. A ses amis jeunes, il a indiqué que le combat identitaire pour la restauration de la dignité n’est pas terminé. Il dit attendre avec impatience la distribution des cartes nationales d’identité. Il a expliqué ensuite la raison de vivre des « brigades de dignité » qui ont actuellement une dizaine de sections.

Edgar Kouassi
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